Le Mondial sud-africain se referme sur un premier bilan économique positif. Les affluences et les audiences ont été excellentes.
Tout le monde il est beau, tout le monde il est content - ou presque. Au lendemain de la finale gagnée par l'Espagne face aux Pays-Bas (1-0 a.p.), le premier bilan extra-sportif du Mondial est plutôt présentable : le tournoi sud-africain, le premier de l'Histoire en Afrique, n'a pas été le désastre sécuritaire redouté, même si le dispositif exceptionnel mis en place par la police, efficace pour prévenir les agressions contre les étrangers, doit encore faire la preuve qu'il le restera une fois les paillettes retombées. Autre point positif, les affluences dans les 10 stades de la compétition ont été très bonnes, au-delà de la barre des 3 millions de spectateurs (30.000 spectateurs environ de moyenne par match), soit la 3e affluence de l'histoire de la compétition, après Etats-Unis 1994 et Allemagne 2006. Reste à savoir comment l'Afrique du Sud fera vivre ses nouveaux stades, surtout dans les petites villes comme Polokwane, Nelspruit ou Port Elizabeth. Sans équipes résidentes et à l'écart des grands flux, ce n'est pas gagné... L'Afrique du Sud a investi environ 2 milliards d'euros dans les infrastructures, routes, aéroports, transports en commun - comme le nouveau réseau de bus de Johannesburg, autant d'équipements que le Mondial a permis de réaliser plus vite. L'organisateur a également bénéficié de l'afflux d'étrangers sur son sol. Les entrées dans le pays ont cru de 24% en juin, mais, petite déception, les touristes n'auraient injecté que 1,3 milliards d'euros dans l'économie locale, insuffisant pour viser le demi-point de croissance supplémentaire escompté. Dernier indicateur au vert, le suivi des matches, très élevé. Malgré un niveau de jeu pas exceptionnel, les audiences ont battu des records historiques. A l'issue de la phase de poules, 5 millions de supporters avaient déjà fréquenté les "fan zones" de par le monde. Les télévisions n'ont pas eu à se plaindre non plus, comme aux Etats-Unis (19 millions de téléspectateurs pour Etats-Unis - Ghana, du jamais vu !) mais aussi en France, malgré le (grâce au ?) parcours désastreux des Bleus. "Les péripéties de l'équipe de France et son glissement de la rubrique sport vers les faits divers ont permis de doper l'audience d'autres programmes (que les retransmissions)", explique ainsi le directeur de communication de TF1 au quotidien Les Echos, lundi.
Lequipe.fr
Tout le monde il est beau, tout le monde il est content - ou presque. Au lendemain de la finale gagnée par l'Espagne face aux Pays-Bas (1-0 a.p.), le premier bilan extra-sportif du Mondial est plutôt présentable : le tournoi sud-africain, le premier de l'Histoire en Afrique, n'a pas été le désastre sécuritaire redouté, même si le dispositif exceptionnel mis en place par la police, efficace pour prévenir les agressions contre les étrangers, doit encore faire la preuve qu'il le restera une fois les paillettes retombées. Autre point positif, les affluences dans les 10 stades de la compétition ont été très bonnes, au-delà de la barre des 3 millions de spectateurs (30.000 spectateurs environ de moyenne par match), soit la 3e affluence de l'histoire de la compétition, après Etats-Unis 1994 et Allemagne 2006. Reste à savoir comment l'Afrique du Sud fera vivre ses nouveaux stades, surtout dans les petites villes comme Polokwane, Nelspruit ou Port Elizabeth. Sans équipes résidentes et à l'écart des grands flux, ce n'est pas gagné... L'Afrique du Sud a investi environ 2 milliards d'euros dans les infrastructures, routes, aéroports, transports en commun - comme le nouveau réseau de bus de Johannesburg, autant d'équipements que le Mondial a permis de réaliser plus vite. L'organisateur a également bénéficié de l'afflux d'étrangers sur son sol. Les entrées dans le pays ont cru de 24% en juin, mais, petite déception, les touristes n'auraient injecté que 1,3 milliards d'euros dans l'économie locale, insuffisant pour viser le demi-point de croissance supplémentaire escompté. Dernier indicateur au vert, le suivi des matches, très élevé. Malgré un niveau de jeu pas exceptionnel, les audiences ont battu des records historiques. A l'issue de la phase de poules, 5 millions de supporters avaient déjà fréquenté les "fan zones" de par le monde. Les télévisions n'ont pas eu à se plaindre non plus, comme aux Etats-Unis (19 millions de téléspectateurs pour Etats-Unis - Ghana, du jamais vu !) mais aussi en France, malgré le (grâce au ?) parcours désastreux des Bleus. "Les péripéties de l'équipe de France et son glissement de la rubrique sport vers les faits divers ont permis de doper l'audience d'autres programmes (que les retransmissions)", explique ainsi le directeur de communication de TF1 au quotidien Les Echos, lundi.
Lequipe.fr
