Hydrocéphalie : Il faut 470.000 pour sauver la petite Cynthia

La petite Tiendrebéogo Cynthia, fille de Tiendrébéogo Benjamin et de Zongo Marie se porte très mal. Née le 10 mars 2009, à Zouan dans la sous-préfecture de Guiglo, la petite Cynthia a contracté des infections sur la tête trois mois après sa naissance. Les traitements qu’elle a subis au CHR de Guiglo ont été infructueux. Les infections ont fait place à une augmentation du volume de la tête. Ses parents ont été contraints de se rendre à Abidjan depuis février pour poursuivre les soins médicaux de leur fille où ils ont été accueillis au CHU de Yopougon. Des examens ont révélé une trouble hydrodynamique des liquides cérébraux spinaux ayant pour conséquence l’accumulation et la dilatation des cavités ventriculaires. Il s’agit donc d’une hydrocéphalie. Une intervention chirurgicale s’avère urgente. La facture proforma signée du docteur Esperance Broalet s’élève à 470 000 Fcfa. Les parents totalement démunis sont à la recherche d’une âme généreuse afin de pouvoir sauver leur progéniture. A l’arrivée de la famille de Cynthia, elle a été hébergée par leur connaissance de Guiglo vivant à Abidjan. Après avoir aidé les pauvres gens à dépenser tout ce qu’ils avaient comme argent, le nommé Raphael a choisi de les jeter à la porte. « A notre arrivée ici, notre tuteur s’est montré généreux. Lorsqu’il avait constaté que j’avais un peu d’argent sur moi. Il a pris le devant des choses pour faire les démarches. Très souvent, il nous prenait des sommes d’argent et nous ne savions pas exactement à quoi servait cela. C’est ainsi que, petit à petit, nous avons été dépouillés de tout notre argent. Et à notre grande surprise l’homme n’a pas trouvé mieux que de nous prier de quitter sa maison. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à la rue et grâce à Zida Hervé et son épouse nous avons un toit de fortune et nous prions le Seigneur pour qu’il nous aide à sauver notre fille », relate le père en détresse de Cynthia. « La tête de ma fille ne fait que grossir et elle ne peut plus s’asseoir », nous dit sa mère les larmes aux yeux.

Kindo Ousseny à Man