Le président de l’Unjci fait le point de son voyage au pays du Soleil levant et parle des innovations de la 9e nuit de la communication. Mercredi, aura lieu le lancement de la 12e édition de la nuit des Ebony. Pourquoi une douzième édition bis?
Cette douzième édition bis répond à la volonté de respecter la mémoire du défunt président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Criwa Zély, qui disait que le chiffre 13 ne portait pas bonheur. Lors de l’édition passée, il avait souhaité, dans son discours, que l’union fasse une 12e édition bis. J’ai préféré respecter sa volonté étant donné que c’est son mandat que je terminais.
Quelles seront les grandes innovations cette année?
Avant toute chose, je voudrais dire que sous mon mandat entamé, il y a deux mois, nous formons, en ce moment, une cinquantaine de journalistes à l’Université de l’Atlantique. Nous avons également signé un partenariat avec l’institut Ihe pour le renforcement des capacités et nous nous apprêtons à mettre en place des modules de formation pour les jeunes journalistes et des professionnels à la Maison de la presse tous les trimestres.
Au titre des innovations, nous venons d’effectuer une visite au Japon où nous avons pu obtenir des voyages d’études et des bourses de formation pour les vainqueurs du prix Ebony. Les partenaires de l’Unjci au pays du Soleil levant ont promis une voiture à la rédaction qui sortira vainqueur du prix Ebony. Ce qui, naturellement, fait qu’en plus de la villa du super Ebony, sa rédaction se voit doter d’une voiture de reportage. Concernant le concours en lui-même, une Commission permanente du jury dirigée par César Etou a été instituée. Elle se chargera de recueillir toutes les productions des journalistes pendant un an avant de les mettre à la disposition du jury définitif, présidé par Franck Anderson Kouassi qui sera présenté officiellement mercredi au lancement du prix Ebony dont la grande soirée est prévue pour le 12 novembre.
Allez-vous vous en tenir aux vœux du défunt président qui parlait d’honnorer la mémoire de trois anciens de la presse : Jean-Pierre Ayé, Diégou Bailly et Joseph Diomandé?
Ces trois prix qui sont effectivement des innovations sont maintenus. En dehors des prix des meilleurs de chaque catégorie (presse écrite, radio et télévision), il y aura des prix sectoriels de la meilleure interview, enquête et du meilleur reportage pour rendre hommage à ces illustres personnages que vous venez de citer. Il appartiendra au jury d’identifier les lauréats de ces prix à partir des notes. L’Ebony de cette année sera le journaliste qui aura été le plus constant dans ses productions sur toute l’année.
Le jury permanent a-t-il eu le temps de se réunir pour analyser les productions des candidats?
Il n’y a aucun souci à ce niveau. Le jury a, certes, été présenté il y a un peu plus d’un mois, mais il travaillait depuis longtemps. Il a été mis en place juste après le dernier congrès. César Etou qui avait déjà choisi ses assesseurs, travaillait sur le mécanisme. Lorsque nous avons constaté que ce mécanisme était maîtrisé, nous avons mis en place la Commission permanente qui, présentement, est en train de recueillir toutes les productions des journalistes. Je voudrais surtout préciser que l’ancienne formule du dépôt des candidatures demeure, c’est-à-dire qu’il est possible pour un journaliste de venir déposer soit une de ses belles interviewes, enquêtes ou un bon reportage. La Commission n’est pas en retard, elle travaille. Je pense qu’avec la rigueur de César Etou, nous devrions être en mesure de proposer de bonnes productions au jury définitif qui aura un mois pour les corriger.
Pourquoi avez-vous effectué ce voyage au Japon?
Ce voyage est la concrétisation d’une promesse qui avait été faite à l’Unjci par Afrijapan qui travaille à la coopération entre le Japon et l’Afrique. Cette institution a donc offert une voiture de liaison à l’union et un voyage de renforcement de capacités et d’études au pays du Soleil levant. Ce voyage devait avoir lieu en février, mais pour les raisons que vous savez, il n’a pu se faire. Nous sommes revenus très satisfaits parce que nous avons pu échanger avec l’association des éditeurs, des correspondants, journalistes et visiter beaucoup de rédactions. Les Japonais ont apprécié notre démarche et ont donc promis de venir à la soirée des Ebony pour nous accompagner. Je pense qu’il y a beaucoup d’espoir pour la presse ivoirienne après ce voyage.
Interview réalisée par Michel Koffi
Cette douzième édition bis répond à la volonté de respecter la mémoire du défunt président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Criwa Zély, qui disait que le chiffre 13 ne portait pas bonheur. Lors de l’édition passée, il avait souhaité, dans son discours, que l’union fasse une 12e édition bis. J’ai préféré respecter sa volonté étant donné que c’est son mandat que je terminais.
Quelles seront les grandes innovations cette année?
Avant toute chose, je voudrais dire que sous mon mandat entamé, il y a deux mois, nous formons, en ce moment, une cinquantaine de journalistes à l’Université de l’Atlantique. Nous avons également signé un partenariat avec l’institut Ihe pour le renforcement des capacités et nous nous apprêtons à mettre en place des modules de formation pour les jeunes journalistes et des professionnels à la Maison de la presse tous les trimestres.
Au titre des innovations, nous venons d’effectuer une visite au Japon où nous avons pu obtenir des voyages d’études et des bourses de formation pour les vainqueurs du prix Ebony. Les partenaires de l’Unjci au pays du Soleil levant ont promis une voiture à la rédaction qui sortira vainqueur du prix Ebony. Ce qui, naturellement, fait qu’en plus de la villa du super Ebony, sa rédaction se voit doter d’une voiture de reportage. Concernant le concours en lui-même, une Commission permanente du jury dirigée par César Etou a été instituée. Elle se chargera de recueillir toutes les productions des journalistes pendant un an avant de les mettre à la disposition du jury définitif, présidé par Franck Anderson Kouassi qui sera présenté officiellement mercredi au lancement du prix Ebony dont la grande soirée est prévue pour le 12 novembre.
Allez-vous vous en tenir aux vœux du défunt président qui parlait d’honnorer la mémoire de trois anciens de la presse : Jean-Pierre Ayé, Diégou Bailly et Joseph Diomandé?
Ces trois prix qui sont effectivement des innovations sont maintenus. En dehors des prix des meilleurs de chaque catégorie (presse écrite, radio et télévision), il y aura des prix sectoriels de la meilleure interview, enquête et du meilleur reportage pour rendre hommage à ces illustres personnages que vous venez de citer. Il appartiendra au jury d’identifier les lauréats de ces prix à partir des notes. L’Ebony de cette année sera le journaliste qui aura été le plus constant dans ses productions sur toute l’année.
Le jury permanent a-t-il eu le temps de se réunir pour analyser les productions des candidats?
Il n’y a aucun souci à ce niveau. Le jury a, certes, été présenté il y a un peu plus d’un mois, mais il travaillait depuis longtemps. Il a été mis en place juste après le dernier congrès. César Etou qui avait déjà choisi ses assesseurs, travaillait sur le mécanisme. Lorsque nous avons constaté que ce mécanisme était maîtrisé, nous avons mis en place la Commission permanente qui, présentement, est en train de recueillir toutes les productions des journalistes. Je voudrais surtout préciser que l’ancienne formule du dépôt des candidatures demeure, c’est-à-dire qu’il est possible pour un journaliste de venir déposer soit une de ses belles interviewes, enquêtes ou un bon reportage. La Commission n’est pas en retard, elle travaille. Je pense qu’avec la rigueur de César Etou, nous devrions être en mesure de proposer de bonnes productions au jury définitif qui aura un mois pour les corriger.
Pourquoi avez-vous effectué ce voyage au Japon?
Ce voyage est la concrétisation d’une promesse qui avait été faite à l’Unjci par Afrijapan qui travaille à la coopération entre le Japon et l’Afrique. Cette institution a donc offert une voiture de liaison à l’union et un voyage de renforcement de capacités et d’études au pays du Soleil levant. Ce voyage devait avoir lieu en février, mais pour les raisons que vous savez, il n’a pu se faire. Nous sommes revenus très satisfaits parce que nous avons pu échanger avec l’association des éditeurs, des correspondants, journalistes et visiter beaucoup de rédactions. Les Japonais ont apprécié notre démarche et ont donc promis de venir à la soirée des Ebony pour nous accompagner. Je pense qu’il y a beaucoup d’espoir pour la presse ivoirienne après ce voyage.
Interview réalisée par Michel Koffi