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Politique Publié le mardi 20 juillet 2010 | Nord-Sud

Réactions de ...

Niamkey Koffi, porte-parole de Bédié :“Banny n'a pas dit qu'il était candidat”
Que dites-vous de l'appel de certains secrétaires de sections de Yamoussoukro qui demandent à M. Banny d'être candidat après la décision du bureau politique ?
Le parti s'est réuni et je ne pense pas qu'il y ait des militants qui contestent la décision du bureau politique. Et, un militant digne de ce nom sait que quand le bureau politique décide, il faut s'aligner sur sa décision.

Est-ce à dire que vous n'avez pas connaissance de ce mouvement de secrétaires de sections ?
Pour nous, ce n'est pas un événement. Et puis je n'en suis pas informé. En plus, nous n'avons pas eu une saisine officielle. Donc pour nous, ce n'est rien que des rumeurs.

Y a-t-il vraiment des tractations au sommet pour ramener M. Banny à l'ordre ?
Il n'y a pas de tractation. Les gens veulent monter de toutes pièces une affaire qui n'existe nulle part. Vous avez entendu M. Banny dire au bureau politique qu'il était candidat ? Pourquoi voulez-vous en faire un problème ? Le Pdci a dit qu'il se mobilisait et se réunissait autour de la candidature de M. Bédié. C'est normal puisque c'est le candidat qu'il a plébiscité à travers les différentes conventions éclatées et la convention d'investiture. Je ne vois donc pas quel est le problème. En sus, la candidature de Bédié est déjà au niveau du conseil constitutionnel. Je pense qu'il n'y a pas débat autour de cette affaire. Il y a des gens qui veulent se faire peur pour rien.


Franck Kouassi, conseiller en communication de Banny :“On est en plein dans le débat”
Quel commentaire faites-vous de la démarche de certains secrétaires de sections qui demandent à M. Banny d'être candidat à la prochaine élection ?
Notons et constatons que cela est contraire aux sorties de ceux qui ont écrit abondamment pour dire que le Premier ministre est un grand rebelle et un infiltré. Ce qui suppose qu'il est solitaire dans sa démarche. Je dois avouer que jusque-là, le Premier ministre n'a rien dit à qui que ce soit. La seule chose qu'il a dite à Yamoussoukro, c'est qu'on n'ait pas peur du débat. On a écrit des choses qu'on lui a prêtées. Il n'a rien dit encore qui laisse transparaître qu'il a des manifestations de soutien ou de désapprobation. On est en plein dans le débat.

Ces secrétaires de sections ont-ils saisi directement M. Banny ?
Je l'ai constaté avec vous dans la presse ce matin (hier, ndlr). D'autres avant eux ont exprimé des positions allant dans ce sens. Il y en a aussi, il faut l'avouer, qui ont dit des choses contraires à ce qu'ont dit les secrétaires de sections. On en tient compte. On prend note.

Est-il exact que des tractations ont cours pour régler l'incident du 14 juillet survenu lors du bureau politique ?
On a fait croire qu'il n'y avait pas de problème au Pdci. Je suis donc étonné qu'on vous dise qu'il y a des problèmes à régler. Je vais être franc, je n'en sais rien. Mais vous avez constaté ce qui nous est arrivé au siège du Pdci, la semaine dernière. Ceux qui ont dit qu'ils n'ont pas peur du débat, ont failli nous tuer. Avant que le Premier ministre n'aille courageusement à cette rencontre-là, une certaine presse avait pratiquement incité les militants à la vindicte. On avait quasiment lynché le Premier ministre dans la presse. Je rends grâce à Dieu que rien ne lui soit arrivé mais ç'aurait pu être pire. Si après cela des gens estiment qu'il y a des tractations à mener pour régler les problèmes, je trouve cela vraiment curieux.

Propos recueillis par Bamba K. Inza
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