On pouvait légitimement penser que le funeste coup d'Etat du 24 décembre 1999 les avait assagis et que désormais, c'est en rang serré qu'ils agiraient regroupés qu'ils seraient autour de celui qui a toutes les chances de ressusciter la Côte d'Ivoire et de lui redonner des couleurs.
La crise née le 19 septembre 2002 et que les refondateurs exploitent de façon perverse et pernicieuse pour se cramponner au pouvoir en refusant de manière révoltante d'aller vraiment à la paix et partant aux élections malgré la ruine du pays et la détresse d'une population miséreuse et aux abois n'est-elle pas la conséquence de ce sinistre et stupide coup d'Etat ?
Nul doute que ceux qui ont joué avec le feu pour que l'incendie se déclare sans qu'ils soient capables de le circonscrire et de le maîtriser en ont pris pour leur grade d'une certaine manière et qu'ils ont opté pour la seule décision qu'ils devaient prendre : rester désormais tranquille !
On pouvait effectivement penser que c'était la seule alternative qui leur restait et que dorénavant, ils seraient des modèles en se pliant à la discipline du parti et en respectant scrupuleusement ses décisions.
Le Bélier de Yamoussoukro nous le disait sans se lasser : tant que le mur n'est pas lézardé, l'araignée n'y a pas sa place.
Or ce sont les profondes lézardes qu'ils ont provoquées qui ont conduit aux diffèrents drames que nous vivons et à ce chemin de croix sans fin !
Qui peut prétendre que la naissance de certains partis et même la croissance du Front Populaire Ivoirien ont été le fait de dignitaires et caciques du PDCI-RDA qui acceptaient difficilement, et cela est un euphémisme, que le choix du Père de la nation pour sa succession constitutionnelle n'ait pas été porté sur eux.
Qui ne se souvient de cette tentative de création d'un organisme bidon pour gérer une transition supposée, en violation flagrante des dispositions de la constitution ?
Finalement, malgré toutes ces menées subversives, le président BEDIE accédait au pouvoir et rétablissait le crédit de la Côte d'Ivoire dans le concert des nations.
Légitimé par la brillante élection de 1995, le président BEDIE poursuivait son œuvre salvatrice en faveur de notre pays et la croissance à deux chiffres nous tendait les bras.
Y avait-il meilleure preuve que le Président HOUPHOUET-BOIGNY avait eu le nez creux et que le Président BEDIE était vraiment l'homme qu'il fallait pour poursuivre l'œuvre titanesque qu'il avait entreprise et mise en chantier ?
Car très rapidement, l'image d'une Côte d'Ivoire en cessation de paiement proclamée en 1993 s'évanouissait grâce à l'action pertinente, intelligente et audacieuse du Président BEDIE et de son gouvernement.
Comment pouvait-on ne pas avoir les pensées que nous avons exprimées plus haut alors que la croissance était désormais au rendez-vous et que le sourire fleurissait de nouveau sur les lèvres de nos populations ?
Avec cette embellie, le calme et la sérénité ne pouvaient que s'installer durablement dans le pays au regard notamment de l'ambitieux programme de développement du Président- BEDIE.
C'était hélas compter sans les rancoeurs féroces et tenaces de ceux-là qui, plutôt que de faire leur l'heureuse conclusion du jugement de Salomon, préfèrent s'en tenir à la proposition première du roi : couper l'enfant en deux pour qu'il ne soit ni à l'une ni à l'autre. Et pourtant il s'agissait d'un test, d'une épreuve imposée par le roi.
Il n'est donc pas exact de parler de guerre des héritiers. C'était plutôt une guerre livrée par ceux qui estimaient injuste de ne pas avoir été mis à la tête de l'héritage.
Leur raisonnement était simple : puisque le Président HOUPHOUET-BOIGNY ne les a pas choisis, jamais ils ne laisseront le Président BEDIE gérer en paix le pays et cela, quand bien même la Côte d'Ivoire plongerait dans l'abîme !
La suite nous la connaissons tous : coup d'Etat de 1999, sanglante transition militaro-FPI, élection calamiteuse de monsieur Laurent Gbagbo, rébellion du 19 septembre 2002, partition du pays, longue agonie de la Côte d'Ivoire en raison de l'incompétence avérée des refondateurs et correspondant à cet effroi sans fin dont parlait l'autre.
On se disait que tous ces malheurs étaient une leçon magistrale qui nous avait été donnée pour que nous fassions taire nos ego et que nous rangions dans les placards nos ambitions quelque peu démesurées et perverses.
On se disait que les passions se sont tues et que la raison l'emporterait désormais sur la convoitise et l'avidité.
Le choix du Président BEDIE pour porter les couleurs du PDCI à l'hypothétique prochaine élection présidentielle ayant été fait dans les normes et dans le respect des règles et principes démocratiques, on pouvait aisément croire que les vieux démons de la division étaient désormais derrière nous et que c'est à l'unisson que l'inéluctable victoire du PDCI uni se préparait.
Que nenni ! Le retour au pouvoir du Président BEDIE est toujours insupportable à un certain nombre de personnes tapies dans l'ombre et qui oeuvrent pour que cela ne se produise point quitte à livrer encore une fois le pays à des mains inexpertes dont le seul programme de gouvernement est le pillage de nos richesses à leur seul profit au mépris du peuple ivoirien.
Comment peut-on comprendre en effet qu'alors qu'un appel à candidatures avait été fait et qu'aucun autre candidat ne s'est présenté contre le Président BEDIE, on suggère aujourd'hui une réouverture du dépôt de candidatures auprès de la CEI parce que monsieur Gbagbo qui est partisan de cette idée ignoble et ignominieuse a systématiquement empêché que les élections aient lieu à la date qui avait été retenue ?
Et on demande qu'il y ait un autre congrès, une autre convention du PDCI parce que nous seraient tombés du ciel des candidats plus jeunes que le Président BEDIE.
On fait hypocritement semblant d'être des partisans farouches et résolus du débat interne au sein du parti alors qu'on est toujours resté muet comme une carpe lorsque ces débats ont lieu lorsqu'on ne les fuit pas, et que l'intention réelle qu'on nourrit, c'est de conduire le PDCI à l'échec afin que le pays s'écroule définitivement !
La fortune qu'on a amassée nous mettant à l'abri de ce cataclysme, on se moque éperdument de la détresse et du désespoir du peuple ivoirien !
Les coups bas contre le Président BEDIE, les peaux de bananes jetés sur son chemin ont repris comme cela a été le cas depuis son élection à la présidence de l'Assemblée nationale.
Il fallait briser les ailes du dauphin constitutionnel par tous les moyens.
Les tentatives pour s'opposer à l'application de l'article 11 de la constitution dont nous avons fait état plus haut sont l'expression la plus parlante de ce combat souterrain livré au Président BEDIE pendant des décennies par des caciques du PDCI dont chacun estimait qu'il était, mieux que le Président BEDIE, celui qu'il fallait à la tête du pays.
Ils ont ainsi semé la graine de la division et provoqué les fissures qu'il ne fallait pas dans la muraille PDCI.
C'est donc une erreur grossière de penser que le Président BEDIE, sans coup férir, a eu le pouvoir dans une enveloppe surprise.
Le Président BEDIE avait affaire à un ennemi invisible ou quasi invisible parce qu'appartenant à la famille et se disant frère, sœur ou ami.
Les guerres fratricides ne sont-elles pas les plus féroces ?
Et voilà que le même manège reprend au moment où l'espoir de tout un peuple repose sur le PDCI et son candidat, le Président BEDIE, le seul à même de redonner vie à un pays dont la mort clinique n'est pas loin.
Nous ne sommes certes pas opposé à ce que le parti tende la main à ceux qui ont emprunté un autre chemin à un moment donné.
Nous pensons cependant que la loyauté doit toujours être de mise dans les décisions que l'on prend.
C'est pourquoi :
-il est difficile sinon impossible d'accepter que quelqu'un se déclare militant du parti et se serve de cette position pour combattre insidieusement et perfidement ce parti.
Ceux qui osent dire, "je suis PDCI mais…" sont impardonnables.
-On ne peut non plus accepter que des personnalités bien en vue du PDCI qui ont laissé leur ( ?) parti perdre le pouvoir à la suite d'un coup d'Etat qui, étrangement, ne les a jamais inquiétées, découvrent subitement qu'il faut créer des mouvements pour défendre des institutions qu'ils n'ont point défendues lorsque leur ( ?) parti était au pouvoir.
-On ne saurait être complaisant vis-à-vis de ceux-là qui ont décidé de soutenir l'adversaire contre leur ( ?) parti uniquement pour être partie prenante au festin du FPI
Ils ne sont en effet pas nombreux, les taupes et les chevaux de Troie qui reviennent à la maison.
Il est tout simplement ahurissant qu'alors que tous les autres partis sont en rang serré autour de leur leader et de leur candidat, le PDCI-RDA est le parti au sein duquel certains se découvrent des vocations particulières et un destin national qu'ils veulent absolument réaliser quitte à le briser !
Nous reprochons aux refondateurs de ne voir midi que devant leur porte. Il se trouve que ces pseudo militants ( ?) et dirigeants du PDCI qui font si allègrement passer leurs seules ambitions et leurs seuls intérêts au-dessus de l'intérêt national et de la survie de la Côte-d'Ivoire ne sont pas mieux que ces refondateurs que nous abhorrons et combattons !
Doubé Binty
La crise née le 19 septembre 2002 et que les refondateurs exploitent de façon perverse et pernicieuse pour se cramponner au pouvoir en refusant de manière révoltante d'aller vraiment à la paix et partant aux élections malgré la ruine du pays et la détresse d'une population miséreuse et aux abois n'est-elle pas la conséquence de ce sinistre et stupide coup d'Etat ?
Nul doute que ceux qui ont joué avec le feu pour que l'incendie se déclare sans qu'ils soient capables de le circonscrire et de le maîtriser en ont pris pour leur grade d'une certaine manière et qu'ils ont opté pour la seule décision qu'ils devaient prendre : rester désormais tranquille !
On pouvait effectivement penser que c'était la seule alternative qui leur restait et que dorénavant, ils seraient des modèles en se pliant à la discipline du parti et en respectant scrupuleusement ses décisions.
Le Bélier de Yamoussoukro nous le disait sans se lasser : tant que le mur n'est pas lézardé, l'araignée n'y a pas sa place.
Or ce sont les profondes lézardes qu'ils ont provoquées qui ont conduit aux diffèrents drames que nous vivons et à ce chemin de croix sans fin !
Qui peut prétendre que la naissance de certains partis et même la croissance du Front Populaire Ivoirien ont été le fait de dignitaires et caciques du PDCI-RDA qui acceptaient difficilement, et cela est un euphémisme, que le choix du Père de la nation pour sa succession constitutionnelle n'ait pas été porté sur eux.
Qui ne se souvient de cette tentative de création d'un organisme bidon pour gérer une transition supposée, en violation flagrante des dispositions de la constitution ?
Finalement, malgré toutes ces menées subversives, le président BEDIE accédait au pouvoir et rétablissait le crédit de la Côte d'Ivoire dans le concert des nations.
Légitimé par la brillante élection de 1995, le président BEDIE poursuivait son œuvre salvatrice en faveur de notre pays et la croissance à deux chiffres nous tendait les bras.
Y avait-il meilleure preuve que le Président HOUPHOUET-BOIGNY avait eu le nez creux et que le Président BEDIE était vraiment l'homme qu'il fallait pour poursuivre l'œuvre titanesque qu'il avait entreprise et mise en chantier ?
Car très rapidement, l'image d'une Côte d'Ivoire en cessation de paiement proclamée en 1993 s'évanouissait grâce à l'action pertinente, intelligente et audacieuse du Président BEDIE et de son gouvernement.
Comment pouvait-on ne pas avoir les pensées que nous avons exprimées plus haut alors que la croissance était désormais au rendez-vous et que le sourire fleurissait de nouveau sur les lèvres de nos populations ?
Avec cette embellie, le calme et la sérénité ne pouvaient que s'installer durablement dans le pays au regard notamment de l'ambitieux programme de développement du Président- BEDIE.
C'était hélas compter sans les rancoeurs féroces et tenaces de ceux-là qui, plutôt que de faire leur l'heureuse conclusion du jugement de Salomon, préfèrent s'en tenir à la proposition première du roi : couper l'enfant en deux pour qu'il ne soit ni à l'une ni à l'autre. Et pourtant il s'agissait d'un test, d'une épreuve imposée par le roi.
Il n'est donc pas exact de parler de guerre des héritiers. C'était plutôt une guerre livrée par ceux qui estimaient injuste de ne pas avoir été mis à la tête de l'héritage.
Leur raisonnement était simple : puisque le Président HOUPHOUET-BOIGNY ne les a pas choisis, jamais ils ne laisseront le Président BEDIE gérer en paix le pays et cela, quand bien même la Côte d'Ivoire plongerait dans l'abîme !
La suite nous la connaissons tous : coup d'Etat de 1999, sanglante transition militaro-FPI, élection calamiteuse de monsieur Laurent Gbagbo, rébellion du 19 septembre 2002, partition du pays, longue agonie de la Côte d'Ivoire en raison de l'incompétence avérée des refondateurs et correspondant à cet effroi sans fin dont parlait l'autre.
On se disait que tous ces malheurs étaient une leçon magistrale qui nous avait été donnée pour que nous fassions taire nos ego et que nous rangions dans les placards nos ambitions quelque peu démesurées et perverses.
On se disait que les passions se sont tues et que la raison l'emporterait désormais sur la convoitise et l'avidité.
Le choix du Président BEDIE pour porter les couleurs du PDCI à l'hypothétique prochaine élection présidentielle ayant été fait dans les normes et dans le respect des règles et principes démocratiques, on pouvait aisément croire que les vieux démons de la division étaient désormais derrière nous et que c'est à l'unisson que l'inéluctable victoire du PDCI uni se préparait.
Que nenni ! Le retour au pouvoir du Président BEDIE est toujours insupportable à un certain nombre de personnes tapies dans l'ombre et qui oeuvrent pour que cela ne se produise point quitte à livrer encore une fois le pays à des mains inexpertes dont le seul programme de gouvernement est le pillage de nos richesses à leur seul profit au mépris du peuple ivoirien.
Comment peut-on comprendre en effet qu'alors qu'un appel à candidatures avait été fait et qu'aucun autre candidat ne s'est présenté contre le Président BEDIE, on suggère aujourd'hui une réouverture du dépôt de candidatures auprès de la CEI parce que monsieur Gbagbo qui est partisan de cette idée ignoble et ignominieuse a systématiquement empêché que les élections aient lieu à la date qui avait été retenue ?
Et on demande qu'il y ait un autre congrès, une autre convention du PDCI parce que nous seraient tombés du ciel des candidats plus jeunes que le Président BEDIE.
On fait hypocritement semblant d'être des partisans farouches et résolus du débat interne au sein du parti alors qu'on est toujours resté muet comme une carpe lorsque ces débats ont lieu lorsqu'on ne les fuit pas, et que l'intention réelle qu'on nourrit, c'est de conduire le PDCI à l'échec afin que le pays s'écroule définitivement !
La fortune qu'on a amassée nous mettant à l'abri de ce cataclysme, on se moque éperdument de la détresse et du désespoir du peuple ivoirien !
Les coups bas contre le Président BEDIE, les peaux de bananes jetés sur son chemin ont repris comme cela a été le cas depuis son élection à la présidence de l'Assemblée nationale.
Il fallait briser les ailes du dauphin constitutionnel par tous les moyens.
Les tentatives pour s'opposer à l'application de l'article 11 de la constitution dont nous avons fait état plus haut sont l'expression la plus parlante de ce combat souterrain livré au Président BEDIE pendant des décennies par des caciques du PDCI dont chacun estimait qu'il était, mieux que le Président BEDIE, celui qu'il fallait à la tête du pays.
Ils ont ainsi semé la graine de la division et provoqué les fissures qu'il ne fallait pas dans la muraille PDCI.
C'est donc une erreur grossière de penser que le Président BEDIE, sans coup férir, a eu le pouvoir dans une enveloppe surprise.
Le Président BEDIE avait affaire à un ennemi invisible ou quasi invisible parce qu'appartenant à la famille et se disant frère, sœur ou ami.
Les guerres fratricides ne sont-elles pas les plus féroces ?
Et voilà que le même manège reprend au moment où l'espoir de tout un peuple repose sur le PDCI et son candidat, le Président BEDIE, le seul à même de redonner vie à un pays dont la mort clinique n'est pas loin.
Nous ne sommes certes pas opposé à ce que le parti tende la main à ceux qui ont emprunté un autre chemin à un moment donné.
Nous pensons cependant que la loyauté doit toujours être de mise dans les décisions que l'on prend.
C'est pourquoi :
-il est difficile sinon impossible d'accepter que quelqu'un se déclare militant du parti et se serve de cette position pour combattre insidieusement et perfidement ce parti.
Ceux qui osent dire, "je suis PDCI mais…" sont impardonnables.
-On ne peut non plus accepter que des personnalités bien en vue du PDCI qui ont laissé leur ( ?) parti perdre le pouvoir à la suite d'un coup d'Etat qui, étrangement, ne les a jamais inquiétées, découvrent subitement qu'il faut créer des mouvements pour défendre des institutions qu'ils n'ont point défendues lorsque leur ( ?) parti était au pouvoir.
-On ne saurait être complaisant vis-à-vis de ceux-là qui ont décidé de soutenir l'adversaire contre leur ( ?) parti uniquement pour être partie prenante au festin du FPI
Ils ne sont en effet pas nombreux, les taupes et les chevaux de Troie qui reviennent à la maison.
Il est tout simplement ahurissant qu'alors que tous les autres partis sont en rang serré autour de leur leader et de leur candidat, le PDCI-RDA est le parti au sein duquel certains se découvrent des vocations particulières et un destin national qu'ils veulent absolument réaliser quitte à le briser !
Nous reprochons aux refondateurs de ne voir midi que devant leur porte. Il se trouve que ces pseudo militants ( ?) et dirigeants du PDCI qui font si allègrement passer leurs seules ambitions et leurs seuls intérêts au-dessus de l'intérêt national et de la survie de la Côte-d'Ivoire ne sont pas mieux que ces refondateurs que nous abhorrons et combattons !
Doubé Binty