Pour atteindre les objectifs fixés de 1.000 milliards de Fcfa de recouvrement par an, les douanes viennent d’arrêter une série de mesures visant à resserrer les mailles du filet.
Les services des douanes ivoiriennes entendent réaliser l’objectif de mille milliards de Fcfa au niveau des recouvrements. Après le bilan du premier semestre qui se chiffre à 17,161 milliards de Fcfa, ce sont 538,700 milliards qui restent à recouvrer pour le second semestre. Pour y parvenir, la direction vient de prendre une batterie de mesures en vue de rendre les services plus performants. C’est ce qui ressort du séminaire bilan du premier semestre de la Direction générale des Douanes organisée, jeudi à la chambre de Commerce et d’industrie d’Abidjan.
La rencontre du comité de direction élargi aux sous-directeurs et aux chefs de service, a été présidée par colonel-major Alphonse Mangly lui-même. Après le bilan et les perspectives, le séminaire a fait de nombreuses recommandations sur les réformes à effectuer. Là-dessus, on retiendra que l’heure est à la rigueur. Il est par exemple demandé désormais de « refuser les demandes de prorogation de régimes suspensifs sans motifs sérieux ; recouvrer les droits sur les transits non apurés et les régimes suspensifs arrivés à échéance ; vendre aux enchères le stock de marchandises non dédouanées ou non enlevées ».
Fin de l’impunité
Et surtout les responsables mettent l’accent sur une mesure visant à «mettre fin au sentiment d’impunité par une surveillance permanente des opérations ». Au niveau de la direction des services douaniers d’Abidjan, il est prévu l’affectation de 60 agents d’encadrement et 20 contrôleurs, le renforcement des capacités des vérificateurs et des agents en techniques de vérification. Dans le même registre, il sera aménagé une procédure souple pour les produits soumis à autorisation. Pour ce qui concerne le corps de commissaire en douane agréé, son assainissement est prévu en définissant les champs de compétence et en relevant le montant des crédits d’enlèvement et de la caution. Toujours dans cette vague de mesures rigoureuses, c’est le trafic des faux thons qui sera soumis à un contrôle plus drastique. Son dédouanement sera désormais renforcé par l’établissement de déclaration simplifiée assorti de pesée effective. Aussi la mainlevée des conteneurs scannés « non suspect » doit être subordonnée à un contrôle différé des images par les chefs de bureau scanner et de Bivac-Scan. S’agissant de la procédure de dédouanement des véhicules, elle sera réaménagée dans les prochains jours. Ce n’est qu’une partie des nouvelles recommandations des douanes ivoiriennes qui doivent entrer en vigueur dans les meilleurs délais afin d’atteindre l’objectif de 1000 milliards de Fcfa de recouvrement et lutter contre la fraude.
Mamadou Doumbes
Les services des douanes ivoiriennes entendent réaliser l’objectif de mille milliards de Fcfa au niveau des recouvrements. Après le bilan du premier semestre qui se chiffre à 17,161 milliards de Fcfa, ce sont 538,700 milliards qui restent à recouvrer pour le second semestre. Pour y parvenir, la direction vient de prendre une batterie de mesures en vue de rendre les services plus performants. C’est ce qui ressort du séminaire bilan du premier semestre de la Direction générale des Douanes organisée, jeudi à la chambre de Commerce et d’industrie d’Abidjan.
La rencontre du comité de direction élargi aux sous-directeurs et aux chefs de service, a été présidée par colonel-major Alphonse Mangly lui-même. Après le bilan et les perspectives, le séminaire a fait de nombreuses recommandations sur les réformes à effectuer. Là-dessus, on retiendra que l’heure est à la rigueur. Il est par exemple demandé désormais de « refuser les demandes de prorogation de régimes suspensifs sans motifs sérieux ; recouvrer les droits sur les transits non apurés et les régimes suspensifs arrivés à échéance ; vendre aux enchères le stock de marchandises non dédouanées ou non enlevées ».
Fin de l’impunité
Et surtout les responsables mettent l’accent sur une mesure visant à «mettre fin au sentiment d’impunité par une surveillance permanente des opérations ». Au niveau de la direction des services douaniers d’Abidjan, il est prévu l’affectation de 60 agents d’encadrement et 20 contrôleurs, le renforcement des capacités des vérificateurs et des agents en techniques de vérification. Dans le même registre, il sera aménagé une procédure souple pour les produits soumis à autorisation. Pour ce qui concerne le corps de commissaire en douane agréé, son assainissement est prévu en définissant les champs de compétence et en relevant le montant des crédits d’enlèvement et de la caution. Toujours dans cette vague de mesures rigoureuses, c’est le trafic des faux thons qui sera soumis à un contrôle plus drastique. Son dédouanement sera désormais renforcé par l’établissement de déclaration simplifiée assorti de pesée effective. Aussi la mainlevée des conteneurs scannés « non suspect » doit être subordonnée à un contrôle différé des images par les chefs de bureau scanner et de Bivac-Scan. S’agissant de la procédure de dédouanement des véhicules, elle sera réaménagée dans les prochains jours. Ce n’est qu’une partie des nouvelles recommandations des douanes ivoiriennes qui doivent entrer en vigueur dans les meilleurs délais afin d’atteindre l’objectif de 1000 milliards de Fcfa de recouvrement et lutter contre la fraude.
Mamadou Doumbes
