Conseiller technique du DG de l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), M. Abraham Djékou est chargé des NTIC. Dans cette interview qu’il nous a accordée au siège du Centre d’éveil et de surveillance du traitement des incidents, dénommé CICERT, au Plateau, le collaborateur de Kla Sylvanus parle de l’ampleur de la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. Ce phénomène dans lequel nombre d’internautes ivoiriens semblent malheureusement de plus en plus exceller de nos jours et qui, aux dires du conseiller technique, a terni l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur.
Quelle est l’ampleur de la cybercriminalité aujourd’hui en Côte d’Ivoire ?
Jusqu’à une période récente, la pratique de la cybercriminalité était répandue en Côte d’Ivoire. Les jeunes et même les adolescents ont commencé à utiliser Internet pour escroquer de l’argent à des personnes, soit en Côte d’Ivoire soit à l’extérieur. Pour avoir une idée de l’ampleur du phénomène, lorsque l’année dernière nous avons commencé, en tant qu’ATCI, à chercher à lutter contre ce phénomène, nous avons reçu 950 cas de dénonciation. C’est-à-dire des gens qui se sont plaint parce qu’elles ont été victimes d’arnaque sur Internet. Cela a donné une mauvaise réputation à la Côte d’Ivoire. Certains avaient dit que la Côte d’Ivoire avait détrôné le Nigeria qui, de façon unanime et au niveau mondiale, était reconnu comme la niche, le pays qui exportait la grille escroquerie.
A quoi est due, à votre avis, cette situation qui fait que nombre d’internautes ivoiriens soient subitement devenus des cybers escroc ?
C’est le revers de la médaille. La médaille qui est la pénétration d’Internet dans tous les milieux socioprofessionnels de la Côte d’Ivoire. Les gens ont beaucoup plus facilement accès à Internet dans les écoles, les cybercafés, à domicile, en entreprises. L’outil est disponible. Et puis au niveau de l’Etat, il y a eu un désintérêt en termes de surveillance. Les gens ont pensé qu’ils pouvaient faire tout ce qu’ils voulaient sur Internet. Utiliser Internet de façon malveillante, sachant que l’Etat n’était pas là pour faire la répression. Donc, c’est ce manque de répression qui a favorisé la pratique de la cybercriminalité. Il y a aussi le fait qu’il était répandu qu’il y n’avait pas de textes au niveau réglementaire qui punissait la criminalité sur Internet. Cela s’est avéré faux parce que lorsque l’Etat, par ses démembrements, a commencé à lutter contre ce phénomène et il y a eu beaucoup de délinquants qui ont été arrêtés puis emprisonnés.
Comment se présentent généralement ces formes d’arnaques sur Internet?
Il y en a plusieurs, mais celles qu’on subi le plus, sont celles qui salissent l’image du pays et qui débouchent sur l’escroquerie. On peut citer le love tchat. C’est-a-dire des hommes qui se font passer pour des filles et donc qui cherchent à établir des relations amoureuses avec des personnes souvent à l’extérieur ; donc avec des Blancs. Ces personnes, compte tenu de l’anonymat sur Internet et du fait qu’il n’y a pas de frontière sur Internet, abusent de la bonne volonté de ces personnes. Elles se disent amoureuses et par des subtilités, inventent des histoires et de l’autre côté, le correspondant tombe dans le panneau et finit par décaisser de l’argent. Et dès que l’argent est décaissé, ces personnes disparaissent. Ça, c’est le love tchat. Il y a aussi la forme de fausses entreprises. Des gens qui se disent hommes d’affaires, qui proposent des marchés sur Internet à des gens à l’extérieur et qui d’une manière ou d’une autre arrivent à leur demander de payer de l’argent contre des biens ou de la livraison de marchandises. Dès qu’ils touchent l’argent, ils disparaissent. Ce sont les cas les plus courants que nous avons observés. Sinon, il y a d’autres formes de criminalité qui existent mais que nous ne subissons pas vraiment : la propagation des virus, les attaques des systèmes d’information, le hacking.
Faut-il, au regard de tout ceci, désespérer de l’avènement d’Internet ?
Non ! Pas du tout ! Internet est un outil merveilleux. Seulement il faut qu’au niveau de l’Etat, l’on fasse attention à réglementer l’utilisation de l’Internet et à le sécuriser. Il faut veiller à ce que les utilisateurs d’Internet aient confiance dans les transactions qu’ils font sur internet. Donc l’Etat a un grand rôle à jouer. On peut utiliser Internet pour beaucoup de besoins : pour s’instruire, pour faire du business, pour se divertir. Mais il faut que l’Etat puisse mettre en œuvre des mesures pour que l’utilisation d’Internet soit faite de façon rassurante.
Au niveau de l’ATCI, quelles sont les actions déjà entreprises par vous pour lutter contre la cybercriminalité?
En termes d’actions, l’ATCI en a mené plusieurs depuis déjà 3 ans dans trois directions. L’ATCI a organisé des conférences et des séminaires où on a exposé longuement sur la cybercriminalité. Donc la sensibilisation. Il faut que les gens fassent attention. Que ce soient les criminelles ou les utilisateurs, tout le monde a intérêt à ce qu’Internet soit utilisé avec des objectifs nobles. Le deuxième volet, c’est le cadre réglementaire. L’ATCI a élaboré des projets de lois pour doter le pays d’un cadre réglementaire rigoureux et adapté de sorte que les sanctions soient à la mesure des dégâts que font les cybercriminels. Ces projets ont été finalisés et transmis à la tutelle ; donc il reste à ce que les organes compétents de l’Etat puissent continuer le processus pour qu’on puisse aboutir à des lois et décrets. Le troisième volet, c’est l’organisation. L’ATCI a mis en place un centre d’éveil et de surveillance du traitement des incidents. On appelle incident, tout ce qui est mauvaise utilisation d’Internet : hacking, escroquerie et autres. Ce centre qui regroupe 6 ingénieurs informaticiens, spécialistes en sécurité informatique et qui travaillent quotidiennement pour retrouver les cybercriminels, détecter les menaces et puis corriger les systèmes, les sites qui sont victimes d’attaques. Au niveau international, l’ATCI participe aussi aux différentes rencontres de sorte que lorsque des attaques viennent d’un pays donné, on puisse entrer en relation avec les organes compétents de ce pays pour que les attaques puissent être stoppées. Mais toutes ces actions sont menées par l’ATCI en tant qu’organisation pionnière. Il est bon que d’autres acteurs s’impliquent dans cette lutte.
Qu’avez-vous obtenu comme résultats depuis que vous luttez?
Selon les statistiques du CICERT qui est le bras séculier dans ce domaine en matière de lutte, depuis juillet 2009 jusqu’à fin mai 2010, nous avons enregistré grâce à notre collaboration avec la police scientifique, 1500 cas de dénonciations, c’est-à-dire des gens qui se sont plaints. 77 personnes ont été condamnées à des peines d’emprisonnement ferme ; donc sont allées à la Maca. Les autres chiffres qu’on peut donner, c’est qu’aujourd’hui on a une visibilité de ce que cela représente en termes d’évaluation. Dans les six premiers mois, de juillet 2009 à 2010, nous avons totalisé une somme de 10 milliards FCFA, qui représente le total des différentes transactions. Voilà quelques chiffres qui montrent que la cybercriminalité est une réalité dans notre pays parce qu’il y a un intérêt lucratif derrière.
Quel sentiment vous anime lorsque les cybercriminels que vous arrêtez Regrettez-vous souvent, sont mis en liberté, quelques jours seulement après?
Nous n’avons pas le sentiment d’avoir échoué. Au contraire, on a une fierté d’avoir fait notre part qui est de mettre à la disposition de la police toutes les informations techniques pour qu’elle puisse appréhender les criminels. Une fois que cela est fait, nous avons une satisfaction totale parce que nous avons atteint nos objectifs. Maintenant il appartient à la police de faire les enquêtes puis déférer le criminel devant la justice qui se charge de le condamner si ce dernier le mérite. C’est vrai que ce n’est pas notre souhait de voir un cybercriminel relaxé, mais nous nous disons que la justice est suffisamment compétente pour faire son travail.
Que prévoit la législation ivoirienne en la matière ?
Quand on parle de cybercriminalité, il y a les crimes habituels, comme l’escroquerie, qui sont commis en utilisant l’outil Internet. Ces crimes là sont punis par le code pénal qu’on a aujourd’hui. Par contre, il y a des actes qui sont spécifiques à l’utilisation d’Internet. La propagation des spam par exemple. Quelqu’un peut inonder le réseau avec des centaines d’e-mail. Tout le monde reçoit dans sa boîte des messages d’annonce commerciale dont on ne connait pas les expéditeurs. Ça par exemple, n’est pas puni par notre législation. Ce sont des actes nouveaux qui existent parce que l’outil Internet se développe et aujourd’hui est utilisé de façon quotidienne. Donc la législation ivoirienne doit se mettre à jour comme les autres pays le font d’ailleurs. Elle doit donc prendre en compte ces nouveaux actes qui sont des comportements non souhaités, les qualifiés de délits et prendre les sanctions qui y correspondent.
Quels sont vos rapports avec les différents fournisseurs de l’accès Internet ?
Nous avons de bonnes relations. Comme vous pouvez l’imaginez, s’ils ne coopèrent pas, nous ne pouvons pas attraper de cybercriminels. Parce que notre travail consiste à identifier les criminels. C’est avec l’aide des ISP, les fournisseurs de l’accès Internet, qui nous donnent des informations sur les machines qui ont émis les communications. C’est eux qui nous disent qui est le client qui a utilisé sa connexion pour pouvoir faire cette communication. Et lorsque nous avons toutes les données précises en termes de localisation, nous donnons toutes ces informations à la police qui se charge de mener les opérations sur le terrain et appréhender le criminel
Réalisée par David Yala
Quelle est l’ampleur de la cybercriminalité aujourd’hui en Côte d’Ivoire ?
Jusqu’à une période récente, la pratique de la cybercriminalité était répandue en Côte d’Ivoire. Les jeunes et même les adolescents ont commencé à utiliser Internet pour escroquer de l’argent à des personnes, soit en Côte d’Ivoire soit à l’extérieur. Pour avoir une idée de l’ampleur du phénomène, lorsque l’année dernière nous avons commencé, en tant qu’ATCI, à chercher à lutter contre ce phénomène, nous avons reçu 950 cas de dénonciation. C’est-à-dire des gens qui se sont plaint parce qu’elles ont été victimes d’arnaque sur Internet. Cela a donné une mauvaise réputation à la Côte d’Ivoire. Certains avaient dit que la Côte d’Ivoire avait détrôné le Nigeria qui, de façon unanime et au niveau mondiale, était reconnu comme la niche, le pays qui exportait la grille escroquerie.
A quoi est due, à votre avis, cette situation qui fait que nombre d’internautes ivoiriens soient subitement devenus des cybers escroc ?
C’est le revers de la médaille. La médaille qui est la pénétration d’Internet dans tous les milieux socioprofessionnels de la Côte d’Ivoire. Les gens ont beaucoup plus facilement accès à Internet dans les écoles, les cybercafés, à domicile, en entreprises. L’outil est disponible. Et puis au niveau de l’Etat, il y a eu un désintérêt en termes de surveillance. Les gens ont pensé qu’ils pouvaient faire tout ce qu’ils voulaient sur Internet. Utiliser Internet de façon malveillante, sachant que l’Etat n’était pas là pour faire la répression. Donc, c’est ce manque de répression qui a favorisé la pratique de la cybercriminalité. Il y a aussi le fait qu’il était répandu qu’il y n’avait pas de textes au niveau réglementaire qui punissait la criminalité sur Internet. Cela s’est avéré faux parce que lorsque l’Etat, par ses démembrements, a commencé à lutter contre ce phénomène et il y a eu beaucoup de délinquants qui ont été arrêtés puis emprisonnés.
Comment se présentent généralement ces formes d’arnaques sur Internet?
Il y en a plusieurs, mais celles qu’on subi le plus, sont celles qui salissent l’image du pays et qui débouchent sur l’escroquerie. On peut citer le love tchat. C’est-a-dire des hommes qui se font passer pour des filles et donc qui cherchent à établir des relations amoureuses avec des personnes souvent à l’extérieur ; donc avec des Blancs. Ces personnes, compte tenu de l’anonymat sur Internet et du fait qu’il n’y a pas de frontière sur Internet, abusent de la bonne volonté de ces personnes. Elles se disent amoureuses et par des subtilités, inventent des histoires et de l’autre côté, le correspondant tombe dans le panneau et finit par décaisser de l’argent. Et dès que l’argent est décaissé, ces personnes disparaissent. Ça, c’est le love tchat. Il y a aussi la forme de fausses entreprises. Des gens qui se disent hommes d’affaires, qui proposent des marchés sur Internet à des gens à l’extérieur et qui d’une manière ou d’une autre arrivent à leur demander de payer de l’argent contre des biens ou de la livraison de marchandises. Dès qu’ils touchent l’argent, ils disparaissent. Ce sont les cas les plus courants que nous avons observés. Sinon, il y a d’autres formes de criminalité qui existent mais que nous ne subissons pas vraiment : la propagation des virus, les attaques des systèmes d’information, le hacking.
Faut-il, au regard de tout ceci, désespérer de l’avènement d’Internet ?
Non ! Pas du tout ! Internet est un outil merveilleux. Seulement il faut qu’au niveau de l’Etat, l’on fasse attention à réglementer l’utilisation de l’Internet et à le sécuriser. Il faut veiller à ce que les utilisateurs d’Internet aient confiance dans les transactions qu’ils font sur internet. Donc l’Etat a un grand rôle à jouer. On peut utiliser Internet pour beaucoup de besoins : pour s’instruire, pour faire du business, pour se divertir. Mais il faut que l’Etat puisse mettre en œuvre des mesures pour que l’utilisation d’Internet soit faite de façon rassurante.
Au niveau de l’ATCI, quelles sont les actions déjà entreprises par vous pour lutter contre la cybercriminalité?
En termes d’actions, l’ATCI en a mené plusieurs depuis déjà 3 ans dans trois directions. L’ATCI a organisé des conférences et des séminaires où on a exposé longuement sur la cybercriminalité. Donc la sensibilisation. Il faut que les gens fassent attention. Que ce soient les criminelles ou les utilisateurs, tout le monde a intérêt à ce qu’Internet soit utilisé avec des objectifs nobles. Le deuxième volet, c’est le cadre réglementaire. L’ATCI a élaboré des projets de lois pour doter le pays d’un cadre réglementaire rigoureux et adapté de sorte que les sanctions soient à la mesure des dégâts que font les cybercriminels. Ces projets ont été finalisés et transmis à la tutelle ; donc il reste à ce que les organes compétents de l’Etat puissent continuer le processus pour qu’on puisse aboutir à des lois et décrets. Le troisième volet, c’est l’organisation. L’ATCI a mis en place un centre d’éveil et de surveillance du traitement des incidents. On appelle incident, tout ce qui est mauvaise utilisation d’Internet : hacking, escroquerie et autres. Ce centre qui regroupe 6 ingénieurs informaticiens, spécialistes en sécurité informatique et qui travaillent quotidiennement pour retrouver les cybercriminels, détecter les menaces et puis corriger les systèmes, les sites qui sont victimes d’attaques. Au niveau international, l’ATCI participe aussi aux différentes rencontres de sorte que lorsque des attaques viennent d’un pays donné, on puisse entrer en relation avec les organes compétents de ce pays pour que les attaques puissent être stoppées. Mais toutes ces actions sont menées par l’ATCI en tant qu’organisation pionnière. Il est bon que d’autres acteurs s’impliquent dans cette lutte.
Qu’avez-vous obtenu comme résultats depuis que vous luttez?
Selon les statistiques du CICERT qui est le bras séculier dans ce domaine en matière de lutte, depuis juillet 2009 jusqu’à fin mai 2010, nous avons enregistré grâce à notre collaboration avec la police scientifique, 1500 cas de dénonciations, c’est-à-dire des gens qui se sont plaints. 77 personnes ont été condamnées à des peines d’emprisonnement ferme ; donc sont allées à la Maca. Les autres chiffres qu’on peut donner, c’est qu’aujourd’hui on a une visibilité de ce que cela représente en termes d’évaluation. Dans les six premiers mois, de juillet 2009 à 2010, nous avons totalisé une somme de 10 milliards FCFA, qui représente le total des différentes transactions. Voilà quelques chiffres qui montrent que la cybercriminalité est une réalité dans notre pays parce qu’il y a un intérêt lucratif derrière.
Quel sentiment vous anime lorsque les cybercriminels que vous arrêtez Regrettez-vous souvent, sont mis en liberté, quelques jours seulement après?
Nous n’avons pas le sentiment d’avoir échoué. Au contraire, on a une fierté d’avoir fait notre part qui est de mettre à la disposition de la police toutes les informations techniques pour qu’elle puisse appréhender les criminels. Une fois que cela est fait, nous avons une satisfaction totale parce que nous avons atteint nos objectifs. Maintenant il appartient à la police de faire les enquêtes puis déférer le criminel devant la justice qui se charge de le condamner si ce dernier le mérite. C’est vrai que ce n’est pas notre souhait de voir un cybercriminel relaxé, mais nous nous disons que la justice est suffisamment compétente pour faire son travail.
Que prévoit la législation ivoirienne en la matière ?
Quand on parle de cybercriminalité, il y a les crimes habituels, comme l’escroquerie, qui sont commis en utilisant l’outil Internet. Ces crimes là sont punis par le code pénal qu’on a aujourd’hui. Par contre, il y a des actes qui sont spécifiques à l’utilisation d’Internet. La propagation des spam par exemple. Quelqu’un peut inonder le réseau avec des centaines d’e-mail. Tout le monde reçoit dans sa boîte des messages d’annonce commerciale dont on ne connait pas les expéditeurs. Ça par exemple, n’est pas puni par notre législation. Ce sont des actes nouveaux qui existent parce que l’outil Internet se développe et aujourd’hui est utilisé de façon quotidienne. Donc la législation ivoirienne doit se mettre à jour comme les autres pays le font d’ailleurs. Elle doit donc prendre en compte ces nouveaux actes qui sont des comportements non souhaités, les qualifiés de délits et prendre les sanctions qui y correspondent.
Quels sont vos rapports avec les différents fournisseurs de l’accès Internet ?
Nous avons de bonnes relations. Comme vous pouvez l’imaginez, s’ils ne coopèrent pas, nous ne pouvons pas attraper de cybercriminels. Parce que notre travail consiste à identifier les criminels. C’est avec l’aide des ISP, les fournisseurs de l’accès Internet, qui nous donnent des informations sur les machines qui ont émis les communications. C’est eux qui nous disent qui est le client qui a utilisé sa connexion pour pouvoir faire cette communication. Et lorsque nous avons toutes les données précises en termes de localisation, nous donnons toutes ces informations à la police qui se charge de mener les opérations sur le terrain et appréhender le criminel
Réalisée par David Yala