Le cercle des structures œuvrant au bien-être des populations démunies s’est élargi. Sékongo Félicien, porte-parole des Forces nouvelles, a procédé hier, à la présentation d’une fondation dénommée, Fondation internationale Soro Kigbafori (Fisk). Cette cérémonie a donné lieu à une conférence sur le thème : « Soro Kigbafori Guillaume, un combat politique, une visée sociale. De la naissance à Ferkessédougou à la Primature en passant par le petit séminaire de Katiola, le mandat à la Fesci en 1995 ». Sékongo Félicien a retracé la vie de son patron faite essentiellement, selon ses dires, de dévouement pour la cause des sans voix. Basée en face du bureau général des démobilisés de Bouaké, la fondation portant le nom du chef du gouvernement, à l’en croire, « a pour ambition de rechercher les moyens, développer les projets en faveur de l’amélioration du vécu quotidien des populations, amener ces populations à se prendre en charge. Il ne s’agit pas uniquement des populations de Côte d’Ivoire. Cette structure se veut internationale. On ira partout. Le pauvre n’a pas de pays, n’a pas d’ethnie ni de nationalité. Il s’agira pour nous d’assister le peuple de Dieu ». Le membre fondateur poursuit pour dire que dans l’ombre, le chef du gouvernement pose de nombreuses actions en faveur de l’amélioration du cadre de vie des populations. Et qu’après le séjour à la primature, cette fondation se révèlera d’un atout majeur dans ce sens. « Cette fondation aura son mot à dire. Quand il ne sera plus Premier ministre et qu’il souhaite toujours continuer à aider les populations, la fondation sera ce canal ». Interrogé sur les motifs de la rébellion, le porte-parole de l’ex-mouvement armé s’est voulu sans ambigüité : « Il y a des violences utiles. Je l’assume. Quand vous vous trouvez devant une rupture, quand vous vous rendez compte qu’il n’existe aucune alternative à cette situation difficile où le dialogue était impossible. L’arme devient nécessaire pour permettre à la Côte d’Ivoire qui marchait sur sa tête de remarcher sur ses pieds. Soro est venu avec les armes, ce qui importe, c’est quels ont été les résultats pour la Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo lui-même disait qu’on ne peut aller au paradis sans mourir » .
Marcel Konan
Correspondant régional
Marcel Konan
Correspondant régional