Ex-ministre français de la Coopération et de la francophonie et précédent président de l'Agence française de développement (Afd), Pierre-André Wiltzer, a dit le 20 juillet dernier au Plateau, lors d'une conférence internationale sur "L'Afrique, continent émergent à l'horizon 2050 : Défis à relever ? Atouts à exploiter ?" initiée par le ministère ivoirien de l'Economie et des finances, les défis majeurs auxquels doit faire face l'Afrique à l'horizon 2050. Pour s'arrimer au peloton des continents émergents, elle a intérêt, selon le conférencier, à concevoir et à exécuter avec pertinence et efficacité le travail dans des secteurs primordiaux. Telles l'énergie, l'agriculture. Ce, dans un élan stratégique de solidarité continentale ou sous-régionale. Wiltzer est convaincu que "l'Afrique a les moyens de résoudre tous ces problèmes" considérés comme des passages obligés pour les Africains. Cependant ceux-ci doivent, comme dans le cadre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), définir des organes de pilotage communs". A l’en croire, "l’Afrique peut régler à l'horizon 2050 les défis de l'alimentation, de l'énergie. Elle a un potentiel incomparable inexploité de terres. Une nouvelle génération de managers africains peut aider à une meilleure présentation des priorités et actions de développement économique et financier". Le ministre de l'Economie et des finances, Koffi Diby a, pour sa part, indiqué que "l'Afrique en 2050 comptera énormément dans le monde". Cette conférence a été initiée dans le cadre du projet Miri (Programme de renforcement des capacités managériales de l'ensemble du personnel). Un projet du ministère de l'Economie et des finances, co-construit avec l'institution Hec Paris et qui vise à aborder les défis de la mondialisation et de la bonne gouvernance avec maîtrise et sérénité.
Cinthia R Aka
Cinthia R Aka