L'Association pour la promotion des exportations de Côte d'Ivoire (Apex-Ci), en collaboration avec la Banque mondiale et le ministère de l'Industrie et de la promotion des Pme a procédé, hier, au lancement du programme de revitalisation et de gouvernance des entreprises, Pare/Pme. Ce programme confié à l'Apex-Ci pour son exécution est doté d'une enveloppe de 15 millions de dollars américains soit 7,5 milliards de francs Cfa, financée par la Banque Mondiale. Il entre dans le cadre de la sortie de crise et de la relance économique de la Côte d'Ivoire. Selon Guy M'bengue, directeur général de l'Apex-Ci et coordonnateur du Pare, " ce projet permet de contribuer à l'amélioration des performances des Pme ivoiriennes et de l'environnement spécifiques des affaires dans le quel elles évoluent". Pour le coordonnateur, ce projet permettra de stimuler l'activité économique, les investissements, la croissance. Il va, en outre, générer 10 mille emplois et sera exécuté en 4 ans. Doté d'un fonds d'appui à la revitalisation des Pme avec une enveloppe de 1,5 milliard. Mais, pour plus d'efficacité, il a besoin d'un environnement sain pour les affaires. A ce titre, Jean Kacou Diagou, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cegci), au nom du patronat, a exhorté les hommes politiques à œuvrer à l'avènement d'un climat des affaires notamment par l'organisation d'élection permettant à la Côte d'Ivoire de sortir de l'impasse. Le prenant au mot, Madani Tall, directeur des Opérations de la Banque Mondiale a souhaité "que les questions économiques ne soient pas une source additionnelle pour ne pas aller à la normalisation de la Côte d'Ivoire". A propos du rang qu'occupe la Côte d'Ivoire au niveau des pays en voie de développement (168ème sur 180), il l'a violemment dénoncé : "c'est honteux". C’est pourquoi, il souhaite que le projet porte ses fruits. Dosso Moussa, ministre de l'Industrie et de la promotion des Pme, avant de déclarer ouverts les travaux sur le Pare/Pme, a fait remarquer qu'"il est désormais admis par tous que c'est le secteur privé qui est le moteur de l'avancement économique de toute nation". Selon lui, "L'amélioration des affaires et l'appui direct au Pme et Pmi sont deux préoccupations majeures que se doit de relever l'Etat". Pour ce faire, il a dénoncé le racket qui tue l'économie.
Jean Prisca
Jean Prisca