Le Président de la République a accordé une audience, mercredi, au Palais présidentiel, au Plateau, aux chefs des 20 délégations étrangères des ministres de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle d’Afrique réunis à Abidjan depuis trois jours. À la faveur de la Conférence de lancement du pôle qualité inter pays sur le développement des compétences techniques et professionnelles.
En effet, après les travaux de réflexion, sous l’impulsion de l’Agence pour le développement de l’éducation en Afrique (Adea), il était important pour Ahllin Byll- Cataria, son secrétaire exécutif, d’aller saluer le Président Laurent Gbagbo. Pour lui témoigner toute la gratitude de la conférence d’avoir accepté d’abriter les assises. Il a réitéré devant le Chef de l’Etat la nécessité pour les Etat africains de mutualiser les politiques et actions en faveur de l’éducation en vue d’échanger les bonnes pratiques. A terme, selon lui, il est question de trouver des solutions idoines aux problèmes de formation et d’employabilité des jeunes sans emploi ou au chômage, qui sont de plus en plus nombreux et avec qui les Etats ont maille à partir. « Nul ne peut se développer et être fort tout seul », a-t-il souligné. Avant de relever que c’est désormais dans un cadre régional que les 53 Etats africains de l’Adea devront compter pour trouver des solutions concertées et innovantes aux problèmes de formation et d’emploi des jeunes.
Quant au ministre ivoirien Benjamin Yapo Atsé, il a expliqué au Président de la République que la Côte d’Ivoire a été choisie par ses pairs ministres pour abriter la conférence depuis la réunion des ministres en charge de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle à Bamako en avril dernier. Et surtout, pour la touche d’avance conclue par le pays en octobre dernier, en scellant un partenariat stratégique avec les organisations professionnelles issues du secteur privé. Ce, pour, réduire « le problème endémique du chômage, commun à tous les Etats africains».
Le Chef de l’Etat, tout en remerciant les délégations étrangères venues le saluer, s’est montré préoccupé, à l’instar de chacun de ses homologues dans son pays, par le problème d’emploi des jeunes. C’est donc à juste titre que l’enseignant qu’il est a rappelé les réformes entreprises au niveau de l’Université en Côte d’Ivoire, pour faire non seulement siéger les chefs d’entreprises dans le conseil de l’Université, mais également leur permettre de participer activement dans la définition des programmes pour les rendre plus proches et adaptés aux réalités du monde du travail. « Il faut repenser l’Université », a insisté le Chef de l’Etat, en copiant le type d’enseignement de l’Unité de formation et de recherche (Ufr) en sciences médicales, qui forme des médecins qui sont tout de suite aptes à soigner des patients. Il s’agit pour lui de ne plus dispenser des cours et formations qui soient essentiellement théoriques, et qui ne débouchent sur aucun métier. « La Côte d’Ivoire qui est un peu mieux lotie que certains pays a 70% de sa population jeune, avec 4 millions d’entre eux sans emploi. Ce sont ceux-là, qui, si rien n’est fait pour eux, partent d’une frontière à l’autre en quête d’un mieux-être et qui acceptent les propositions de certains individus qui leur proposent de l’argent pour attaquer des pays », a poursuivi le Président. Il a cité le Maroc, la Tunisie et l’Ile Maurice comme étant de bons modèles dans la formation des ressources humaines. En somme, le Chef de l’Etat s’est montré très intéressé et très préoccupé par les questions relatives à la formation et à l’emploi des jeunes.
Cissé Mamadou
Auteur de cet article: Cissé Mamadou
En effet, après les travaux de réflexion, sous l’impulsion de l’Agence pour le développement de l’éducation en Afrique (Adea), il était important pour Ahllin Byll- Cataria, son secrétaire exécutif, d’aller saluer le Président Laurent Gbagbo. Pour lui témoigner toute la gratitude de la conférence d’avoir accepté d’abriter les assises. Il a réitéré devant le Chef de l’Etat la nécessité pour les Etat africains de mutualiser les politiques et actions en faveur de l’éducation en vue d’échanger les bonnes pratiques. A terme, selon lui, il est question de trouver des solutions idoines aux problèmes de formation et d’employabilité des jeunes sans emploi ou au chômage, qui sont de plus en plus nombreux et avec qui les Etats ont maille à partir. « Nul ne peut se développer et être fort tout seul », a-t-il souligné. Avant de relever que c’est désormais dans un cadre régional que les 53 Etats africains de l’Adea devront compter pour trouver des solutions concertées et innovantes aux problèmes de formation et d’emploi des jeunes.
Quant au ministre ivoirien Benjamin Yapo Atsé, il a expliqué au Président de la République que la Côte d’Ivoire a été choisie par ses pairs ministres pour abriter la conférence depuis la réunion des ministres en charge de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle à Bamako en avril dernier. Et surtout, pour la touche d’avance conclue par le pays en octobre dernier, en scellant un partenariat stratégique avec les organisations professionnelles issues du secteur privé. Ce, pour, réduire « le problème endémique du chômage, commun à tous les Etats africains».
Le Chef de l’Etat, tout en remerciant les délégations étrangères venues le saluer, s’est montré préoccupé, à l’instar de chacun de ses homologues dans son pays, par le problème d’emploi des jeunes. C’est donc à juste titre que l’enseignant qu’il est a rappelé les réformes entreprises au niveau de l’Université en Côte d’Ivoire, pour faire non seulement siéger les chefs d’entreprises dans le conseil de l’Université, mais également leur permettre de participer activement dans la définition des programmes pour les rendre plus proches et adaptés aux réalités du monde du travail. « Il faut repenser l’Université », a insisté le Chef de l’Etat, en copiant le type d’enseignement de l’Unité de formation et de recherche (Ufr) en sciences médicales, qui forme des médecins qui sont tout de suite aptes à soigner des patients. Il s’agit pour lui de ne plus dispenser des cours et formations qui soient essentiellement théoriques, et qui ne débouchent sur aucun métier. « La Côte d’Ivoire qui est un peu mieux lotie que certains pays a 70% de sa population jeune, avec 4 millions d’entre eux sans emploi. Ce sont ceux-là, qui, si rien n’est fait pour eux, partent d’une frontière à l’autre en quête d’un mieux-être et qui acceptent les propositions de certains individus qui leur proposent de l’argent pour attaquer des pays », a poursuivi le Président. Il a cité le Maroc, la Tunisie et l’Ile Maurice comme étant de bons modèles dans la formation des ressources humaines. En somme, le Chef de l’Etat s’est montré très intéressé et très préoccupé par les questions relatives à la formation et à l’emploi des jeunes.
Cissé Mamadou
Auteur de cet article: Cissé Mamadou
