Encadré - Les défis qui attendent Irigalé-Bli Toussaint et ses collaborateurs

Au nombre des défis qui attendent les acteurs de la CENTIF-CI figurent en bonne place, la poursuite de la coopération avec les assujettis, le renforcement du dispositif juridique et judiciaire. «Le combat pour la coopération internationale est désormais gagné. Il faut maintenant s’assurer que sur le plan intérieur, la coopération nationale soit également de mise. Il y a ce défi à relever. Parce que la CENTIF-CI n’est qu’un maillon d’une chaîne où l’on trouve les assujettis, donc nos partenaires qui sont chargés de nous fournir des informations. Mais il y a également les autorités de contrôle, les autorités de poursuite. Si l’un de ces maillons ne fonctionne pas bien, c’est toute la chaîne qui ne fonctionnera pas. C’est cette coopération qu’il faut renforcer.
Deuxième défi, il s’agit de consolider le mécanisme institutionnel et juridique de lutte contre la criminalité financière. Cela passe par la ratification de la convention de MERIDA, sur la corruption. C’est une convention qui indique les mesures et les dispositions à prendre pour lutter efficacement contre la corruption. Il s’agit de prendre aujourd’hui une loi pour lutter contre la cybercriminalité. C’est un fléau qui ternit l’image de notre pays. Il s’agit comme l’ont fait dans certains pays, de prendre une loi sur l’enrichissement illicite. C’est l’ensemble de ces dispositifs qui viendra compléter l’existant, pour lutter efficacement contre la criminalité financière », rappelle Irigalé- Bli Toussaint. Non sans inviter les assujettis à être plus vigilants. La CENTIF-CI, contrairement à ce que certains pensent, n’est pas une police. Elle travaille en fonction des déclarations de soupçons
H.K