A l’approche d’une élection qui s’annonce historique pour la Côte d’Ivoire, Charles Konan Banny ne cesse de montrer des signes de rupture d’avec le candidat naturel du vieux parti, Henri Konan Bédié. Toutefois, le mystère reste complet quant à son éventuel candidature pour la prochaine élection prévue en fin 2010.
L’ex-gouverneur de la BCEAO, Charles Konan Banny qui n’a jamais fait mystère de jouer les premiers rôles dans la marche des affaires de l’Etat. Mais avant, il veut se poser en dirigeant national d’un PDCI qui manque actuellement d’une telle figure. Ses partisans rêvent de le voir se présenter à la prochaine élection mais rongent leur frein pour plusieurs raisons objectives. En attendant de se prononcer, celui qui a été le Premier Ministre de la Côte d’Ivoire de janvier 2006 à mars 2007 a décidé d’entreprendre une véritable bataille de positionnement au sein du PDCI. Entre lui et le président Henri Konan Bédié fini le temps des amabilités et autres procédés de bonnes convenances. Place est désormais au conflit ouvert. L’ambiance très peu conviviable du 14 juillet dernier à la maison du parti entre les partisans des deux hommes témoignes de la nouvelle donne des relations entre Konan Bédié et Konan Banny. Le point de non retour ? Peut être, tant l’animosité est plus que jamais perfectible. De bonne source, il aurait mis a profit le temps du silence pour nouer contacts à l’extérieur mais aussi et surtout entreprendre une nouvelle ère de paix des intérêts avec les membres du fluents du bureau politique du PDCI ainsi que les associations de jeunesse toutes obédiences confondues. Ce rapprochement avec les instances du vieux parti indique peut être que Charles Konan Banny fera un jour appel à ses ‘’faiseurs de roi’’ pour gagner la bataille de positionnement qui l’oppose à l’actuel président du parti, Konan Bédié. ‘’Il est certains que Banny joue la carte de l’ouverture face à Bédié qui a vu son étoile pâlit année après année depuis l’éclatement de la crise armée’’, commente un habitué de la politique Ivoirienne. Banny choisit aussi de participer à la guerre médiatique qui fait rage à cette période du pré campagne par presses interposées bénéficiant dans un degré moindre des réseaux du Président Laurent Gbagbo. ‘’L’ennemi de mon ennemi est mon ami ‘’semble faire passer comme message les réseaux de communication proche du candidat Gbagbo. Pour le reste la presse indépendante observe sans toutefois miser sur l’un ou l’autre prétendant. Banny veut se poser en véritable alternative pour un PDCI revigoré et pour cela, il se voit sollicité dans l’ombre par l’aile progressiste du parti pour la perspicacité de sa démarche et sa combativité face à un Bédié un peu déconnecté des réalités du terrain. En revanche, l’aile conservatrice de ce parti lui témoigne de l’aversion parce qu’il fait preuve d’un certain pragmatique qui consiste à se rapprocher de la jeunesse militante et significatif tout en maintenant le dialogue avec les membres de la majorité présidentielle.
Réaliste et Pragmatique
Divers groupes se sont crées pour le soutenir, par exemple, une partie de la jeunesse proche de la galaxie patriotique. Feu de paille ou soutien sincère ? L’avenir nous le dira. A l’instar de ses admirateurs, les adversaires de Banny sont légion. Ils l’on brocardé lorsqu’il a tenté le 14 juillet dernier lors d’une réunion des instances du parti, de communiquer le souffle qu’il attend donner au PDCI pour la prochaine élection présidentielle. Son principal atout, il exerce un attrait particulier sur beaucoup de gens qui ont le sentiment de ne pas pouvoir se faire entendre au sein du PDCI. Il semble ainsi canaliser leur frustrations et rend ainsi ‘’fou’’ ses adversaires au sein du vieux parti. Son indépendance d’esprit dérange et fait perdre des pédales à l’aile conservatrice du parti, c’est pourquoi ils le préféraient plus qu’un vassal qu’un adversaire. Au-delà de la guéguerre qui l’oppose à Bédié, Banny devra donner les réponses aux questions que beaucoup d’ivoiriens se posent à son sujet. Sera-t-il candidat à la prochaine présidentielle ? Sous quelle bannière se présentera-t-il ? Peut-il avoir l’appareil du PDCI pour sa campagne etc… ? « Je l’imagine aussi bien se présenter comme ne pas le faire », a commenté un observateur avertit de la scène politique ivoirienne soulignant la difficulté d’une entrée en campagne pour une présidentielle. Dans le cas de Banny on ne sait pas encore si ses moyens financières et son organisation sont à la hauteur d’une élection présidentielle où logiquement l’argent sera le nerf de la…victoire. En dernier lieu, ce sera la décision la plus personnelle que l’on puisse prendre. Toutefois l’on peut concéder à Banny qu’il a eu le mérite de faire bouger les lignes au sein du vieux parti en affrontant l’ex-Chef d’Etat Henri Konan Bédié et Chef du parti depuis la disparition de Président Houphouët-Boigny en décembre 1993 après une résistance peu glorieuse et brève d’un certains Laurent Dona Fologo.
Williams Arthur Prescot.
L’ex-gouverneur de la BCEAO, Charles Konan Banny qui n’a jamais fait mystère de jouer les premiers rôles dans la marche des affaires de l’Etat. Mais avant, il veut se poser en dirigeant national d’un PDCI qui manque actuellement d’une telle figure. Ses partisans rêvent de le voir se présenter à la prochaine élection mais rongent leur frein pour plusieurs raisons objectives. En attendant de se prononcer, celui qui a été le Premier Ministre de la Côte d’Ivoire de janvier 2006 à mars 2007 a décidé d’entreprendre une véritable bataille de positionnement au sein du PDCI. Entre lui et le président Henri Konan Bédié fini le temps des amabilités et autres procédés de bonnes convenances. Place est désormais au conflit ouvert. L’ambiance très peu conviviable du 14 juillet dernier à la maison du parti entre les partisans des deux hommes témoignes de la nouvelle donne des relations entre Konan Bédié et Konan Banny. Le point de non retour ? Peut être, tant l’animosité est plus que jamais perfectible. De bonne source, il aurait mis a profit le temps du silence pour nouer contacts à l’extérieur mais aussi et surtout entreprendre une nouvelle ère de paix des intérêts avec les membres du fluents du bureau politique du PDCI ainsi que les associations de jeunesse toutes obédiences confondues. Ce rapprochement avec les instances du vieux parti indique peut être que Charles Konan Banny fera un jour appel à ses ‘’faiseurs de roi’’ pour gagner la bataille de positionnement qui l’oppose à l’actuel président du parti, Konan Bédié. ‘’Il est certains que Banny joue la carte de l’ouverture face à Bédié qui a vu son étoile pâlit année après année depuis l’éclatement de la crise armée’’, commente un habitué de la politique Ivoirienne. Banny choisit aussi de participer à la guerre médiatique qui fait rage à cette période du pré campagne par presses interposées bénéficiant dans un degré moindre des réseaux du Président Laurent Gbagbo. ‘’L’ennemi de mon ennemi est mon ami ‘’semble faire passer comme message les réseaux de communication proche du candidat Gbagbo. Pour le reste la presse indépendante observe sans toutefois miser sur l’un ou l’autre prétendant. Banny veut se poser en véritable alternative pour un PDCI revigoré et pour cela, il se voit sollicité dans l’ombre par l’aile progressiste du parti pour la perspicacité de sa démarche et sa combativité face à un Bédié un peu déconnecté des réalités du terrain. En revanche, l’aile conservatrice de ce parti lui témoigne de l’aversion parce qu’il fait preuve d’un certain pragmatique qui consiste à se rapprocher de la jeunesse militante et significatif tout en maintenant le dialogue avec les membres de la majorité présidentielle.
Réaliste et Pragmatique
Divers groupes se sont crées pour le soutenir, par exemple, une partie de la jeunesse proche de la galaxie patriotique. Feu de paille ou soutien sincère ? L’avenir nous le dira. A l’instar de ses admirateurs, les adversaires de Banny sont légion. Ils l’on brocardé lorsqu’il a tenté le 14 juillet dernier lors d’une réunion des instances du parti, de communiquer le souffle qu’il attend donner au PDCI pour la prochaine élection présidentielle. Son principal atout, il exerce un attrait particulier sur beaucoup de gens qui ont le sentiment de ne pas pouvoir se faire entendre au sein du PDCI. Il semble ainsi canaliser leur frustrations et rend ainsi ‘’fou’’ ses adversaires au sein du vieux parti. Son indépendance d’esprit dérange et fait perdre des pédales à l’aile conservatrice du parti, c’est pourquoi ils le préféraient plus qu’un vassal qu’un adversaire. Au-delà de la guéguerre qui l’oppose à Bédié, Banny devra donner les réponses aux questions que beaucoup d’ivoiriens se posent à son sujet. Sera-t-il candidat à la prochaine présidentielle ? Sous quelle bannière se présentera-t-il ? Peut-il avoir l’appareil du PDCI pour sa campagne etc… ? « Je l’imagine aussi bien se présenter comme ne pas le faire », a commenté un observateur avertit de la scène politique ivoirienne soulignant la difficulté d’une entrée en campagne pour une présidentielle. Dans le cas de Banny on ne sait pas encore si ses moyens financières et son organisation sont à la hauteur d’une élection présidentielle où logiquement l’argent sera le nerf de la…victoire. En dernier lieu, ce sera la décision la plus personnelle que l’on puisse prendre. Toutefois l’on peut concéder à Banny qu’il a eu le mérite de faire bouger les lignes au sein du vieux parti en affrontant l’ex-Chef d’Etat Henri Konan Bédié et Chef du parti depuis la disparition de Président Houphouët-Boigny en décembre 1993 après une résistance peu glorieuse et brève d’un certains Laurent Dona Fologo.
Williams Arthur Prescot.
