Le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire, Albert Toikeusse Mabri a achevé, par un meeting à Daloa, sa tournée dans la région du Haut-Sassandra.
La grande tournée nationale qu'avait entreprise le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), Albert Toikeusse Mabri, a pris fin hier par un grand meeting de clôture, à la place Guédé Guina de Daloa. Au cours de ce rassemblement, Toikeusse Mabri est revenu sur sa volonté de diriger la Côte d'Ivoire qui s'écroule sous la refondation. Aux peuples Bété et Gouro des départements d'Issia, Zoukougbeu et Daloa, il a dépeint la situation catastrophique du pays. D'entrée, le président du parti arc-en-ciel a fait observer une minute de silence en mémoire des jeunes de Daloa tués selon lui, par Laurent Gbagbo en février dernier, parce qu'ils réclamaient des élections et leurs cartes d'identité. Pour lui, son parti tourne au moment où les Ivoiriens ont perdu espoir. « Le pays s'écroule sous la refondation. Laurent Gbagbo a promis monts et merveilles aux Ivoiriens, mais il a montré son incapacité à nous diriger. Le pays va mal, avec l'école qui a perdu sa noblesse, avec les enfants qui ne peuvent plus aller en classes. Avec la promotion des médiocres au détriment des compétents. Des jeunes instrumentalisés ». Et de poursuivre : « Le régime de la refondation et de Laurent Gbagbo ont volé la joie du peuple, avec les détournements de l'argent des planteurs par des gens que le chef de l'Etat a nommé des gens incompétents à la tête des nombreuses structures qu'il a créées ». Et s'adressant à lui, Mabri de paraphraser l'artiste : « Si tu as choisi voleurs, on va t'appeler voleur ». Le candidat de l'Udpci a apporté sa compassion et son soutien à la presse en condamnant l'emprisonnement des journalistes du Nouveau Courrier. « En Côte d'Ivoire, il n'y a plus de liberté, même pour les journalistes. Je soutiens la presse dans son combat », a-t-il fait remarquer. Face aux nombreuses dérives connues sous la refondation, Mabri demande de l'électorat pour qu'il redonne espoir aux Ivoiriens. Pour que le pays renaisse, pour ramener la paix, la cohésion sociale effritée et remettre les Ivoiriens au travail. « Je voudrais travailler pour la Côte d'Ivoire », a-t-il promis aux femmes et aux jeunes avant de les investir de la mission d'être ses porte-voix et ses directeurs de campagne partout ils seront. Albert Toikeusse Mabri a rendu un vibrant hommage aux animateurs locaux de son parti dans toutes les localités qu'il a eues à visiter dans les trois départements pour le travail abattu sur le terrain. En signe d'encouragement, il a doté les différentes coordinations de moyens pour plus d'efficacité dans la pêche des électeurs avant les prochaines élections.
Bayo Fatim à Daloa
La grande tournée nationale qu'avait entreprise le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), Albert Toikeusse Mabri, a pris fin hier par un grand meeting de clôture, à la place Guédé Guina de Daloa. Au cours de ce rassemblement, Toikeusse Mabri est revenu sur sa volonté de diriger la Côte d'Ivoire qui s'écroule sous la refondation. Aux peuples Bété et Gouro des départements d'Issia, Zoukougbeu et Daloa, il a dépeint la situation catastrophique du pays. D'entrée, le président du parti arc-en-ciel a fait observer une minute de silence en mémoire des jeunes de Daloa tués selon lui, par Laurent Gbagbo en février dernier, parce qu'ils réclamaient des élections et leurs cartes d'identité. Pour lui, son parti tourne au moment où les Ivoiriens ont perdu espoir. « Le pays s'écroule sous la refondation. Laurent Gbagbo a promis monts et merveilles aux Ivoiriens, mais il a montré son incapacité à nous diriger. Le pays va mal, avec l'école qui a perdu sa noblesse, avec les enfants qui ne peuvent plus aller en classes. Avec la promotion des médiocres au détriment des compétents. Des jeunes instrumentalisés ». Et de poursuivre : « Le régime de la refondation et de Laurent Gbagbo ont volé la joie du peuple, avec les détournements de l'argent des planteurs par des gens que le chef de l'Etat a nommé des gens incompétents à la tête des nombreuses structures qu'il a créées ». Et s'adressant à lui, Mabri de paraphraser l'artiste : « Si tu as choisi voleurs, on va t'appeler voleur ». Le candidat de l'Udpci a apporté sa compassion et son soutien à la presse en condamnant l'emprisonnement des journalistes du Nouveau Courrier. « En Côte d'Ivoire, il n'y a plus de liberté, même pour les journalistes. Je soutiens la presse dans son combat », a-t-il fait remarquer. Face aux nombreuses dérives connues sous la refondation, Mabri demande de l'électorat pour qu'il redonne espoir aux Ivoiriens. Pour que le pays renaisse, pour ramener la paix, la cohésion sociale effritée et remettre les Ivoiriens au travail. « Je voudrais travailler pour la Côte d'Ivoire », a-t-il promis aux femmes et aux jeunes avant de les investir de la mission d'être ses porte-voix et ses directeurs de campagne partout ils seront. Albert Toikeusse Mabri a rendu un vibrant hommage aux animateurs locaux de son parti dans toutes les localités qu'il a eues à visiter dans les trois départements pour le travail abattu sur le terrain. En signe d'encouragement, il a doté les différentes coordinations de moyens pour plus d'efficacité dans la pêche des électeurs avant les prochaines élections.
Bayo Fatim à Daloa