Le ministère de l’Agriculture s’engage à réduire la pauvreté en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, il organise une table ronde. L’ouverture des travaux de réflexion a démarré le lundi 26 juillet 2010, au centre de conférence du ministère des Affaires Etrangères, au Plateau.
«Il a fallu abattre un dur labeur avant de parvenir à ce jour qui nous rassemble », a déclaré le Premier Ministre Soro Guillaume à l’ouverture de la table ronde sur le financement du PNIA (Programme Nationale d’Investissement Agricole). Dans son propos liminaire, il a indiqué que pour mieux cerner la portée et l’enjeu de l’évènement que l’on se souvienne que ‘’le développement de notre économie repose sur l’agriculture’’. Car, dans certaines régions de la Côte d’Ivoire, les paysans disposaient des ressources financières adéquates pour subvenir à leur besoin. Aujourd’hui, relève le chef du gouvernement, ‘’nous assistons à une situation inverse où tout part de la ville à la campagne’’. Sur cette lancée, le Premier Ministre a présenté les grands traits du contexte dans le quel se tient la table ronde nationale. «La période 1960 à 1980 a été marquée par une croissance rigoureuse. Le PIB a atteint un taux annuel de près de 7,5% », a-t-il dit. Pour lui, cette croissance était tirée par des exportations agricoles qui ont atteint en moyenne 40% du PIB et par un effort considérable d’investissement public à hauteur de 24% du budget de l’Etat. Toutefois des chocs extérieurs notamment la chute des cours mondiaux des matières premières sur le marché mondial ont réduit le taux de croissance à 1%. «Pour pallier cette insuffisance sur l’économie ivoirienne, des réformes ont été entreprises suite à la dévaluation du FCFA et ont permis d’atteindre un taux de croissance de 3,1% sur la période (1990-1997) », a-t-il noté. C’est pourquoi, dira-t-il : «L’orientation du gouvernement ivoirien doit conduire à la transformation locale des produits agricoles, en mettant un accent particulier sur la production vivrière». Pour Guillaume Soro, l’objectif est de contribuer à atteindre le premier objectif du millénaire pour le développement et assurer la sécurité alimentaire et créer des emplois. A sa suite, Coulibaly Sangafowa Mamadou, ministre de l’Agriculture, par ailleurs président du comité d’organisation de cette table ronde, a fait un rappel des circonstances de création du PNIA. Selon lui, ledit programme conçu sur la période 2010-2015 vise à relever un des défis majeurs, à savoir rendre l’agriculture ivoirienne plus compétitive et rémunératrice pour les producteurs tout en assurant la sécurité alimentaire
Armand Kouamé
«Il a fallu abattre un dur labeur avant de parvenir à ce jour qui nous rassemble », a déclaré le Premier Ministre Soro Guillaume à l’ouverture de la table ronde sur le financement du PNIA (Programme Nationale d’Investissement Agricole). Dans son propos liminaire, il a indiqué que pour mieux cerner la portée et l’enjeu de l’évènement que l’on se souvienne que ‘’le développement de notre économie repose sur l’agriculture’’. Car, dans certaines régions de la Côte d’Ivoire, les paysans disposaient des ressources financières adéquates pour subvenir à leur besoin. Aujourd’hui, relève le chef du gouvernement, ‘’nous assistons à une situation inverse où tout part de la ville à la campagne’’. Sur cette lancée, le Premier Ministre a présenté les grands traits du contexte dans le quel se tient la table ronde nationale. «La période 1960 à 1980 a été marquée par une croissance rigoureuse. Le PIB a atteint un taux annuel de près de 7,5% », a-t-il dit. Pour lui, cette croissance était tirée par des exportations agricoles qui ont atteint en moyenne 40% du PIB et par un effort considérable d’investissement public à hauteur de 24% du budget de l’Etat. Toutefois des chocs extérieurs notamment la chute des cours mondiaux des matières premières sur le marché mondial ont réduit le taux de croissance à 1%. «Pour pallier cette insuffisance sur l’économie ivoirienne, des réformes ont été entreprises suite à la dévaluation du FCFA et ont permis d’atteindre un taux de croissance de 3,1% sur la période (1990-1997) », a-t-il noté. C’est pourquoi, dira-t-il : «L’orientation du gouvernement ivoirien doit conduire à la transformation locale des produits agricoles, en mettant un accent particulier sur la production vivrière». Pour Guillaume Soro, l’objectif est de contribuer à atteindre le premier objectif du millénaire pour le développement et assurer la sécurité alimentaire et créer des emplois. A sa suite, Coulibaly Sangafowa Mamadou, ministre de l’Agriculture, par ailleurs président du comité d’organisation de cette table ronde, a fait un rappel des circonstances de création du PNIA. Selon lui, ledit programme conçu sur la période 2010-2015 vise à relever un des défis majeurs, à savoir rendre l’agriculture ivoirienne plus compétitive et rémunératrice pour les producteurs tout en assurant la sécurité alimentaire
Armand Kouamé
