Le président du Mouvement Jeunesse Active du Pdci (MJA-PDCI) conditionne la victoire de son parti à la présidentielle à venir au renouvellement de sa direction. «Face à l’entêtement du président Bédié à demeurer à la tête du parti, nous allons convoquer très prochainement, précisément à la fin de ce mois de juillet, un conclave avec tous les militants et tous les jeunes qui pensent que seul le changement à la tête de la direction peut permettre à notre parti de revenir aux affaires», a révélé, hier, Bamba Souleymane, le président de cette structure, au cours d’une rencontre que nous avons eue avec lui. Il n’apprécie surtout pas l’ambiance qui a prévalu au sein de son parti le 14 juillet dernier à la maison du pdci à l’occasion de la réunion du bureau politique «Le bureau politique n’est pas une tribune pour humilier les militants mais c’est plutôt pour poser les vrais problèmes qui minent le part. C’est cette attitude qui a toujours entraîné le départ de certains militants. Nous dénonçons cela», a-t-il martelé.
Le président de MJA-PDCI estime que le bureau politique actuel de son parti est illégitime. Etant donné que le dernier congrès du parti remonte à avril 2002 et que, depuis le mois d’avril 2010, un congrès devait se tenir en vue du renouvellement de ses structures. Une situation qui fait qu’à ce jour, soutient-il, personne ne connaît le nombre exact des membres du bureau politique. Simplement parce que «Bédié et ses plus proches collaborateurs avaient coopté des personnes et bourré cette instance pour consolider sa position à la tête du parti et s’y maintenir», s’indigne-t-il. Pour lui, il est impératif de trouver une alternative, à savoir l’organisation d’un congrès ou d’une convention pour permettre au parti d’aller sereinement aux élections. Des instances qu’il réclame à cause de l’âge du président de son parti. «Nos textes disent qu’à 75 ans, on ne peut plus diriger le parti or il a 77 ans bientôt, ;il foule donc aux pieds les textes du pdci. Mais il y a aussi la Constitution elle-même qui prévoit qu’à 75 ans, on ne peut être candidat à la présidence de la République», rappelle Bamba Souleymane. Puis de dénoncer la gestion du parti depuis son retour d’exil et véritable cause des défections en cascades. «Les différents départs, notamment celui de Laurent Dona Fologo et plusieurs autres caciques sont du fait de sa mauvaise gestion du parti et il n’y a pas eu d’actions pour les amener à revenir sur leur décision alors que nous sommes un parti de dialogue», s’étonne-t-il. Il s’élève contre le manque de communication entre le sommet et la base, l’inactivité des structures qui sont ,selon lui, des problèmes de fond qui minent le vieux parti. Il accuse le président du pdci qui, pour se maintenir à la tête du parti, a suscité des candidatures en 2000 après que la convention a désigné Emile Constant Bombet comme candidat du parti à la présidentielle de 2000. En l’occurrence Emile Brou, Boa Edjampan Tiemélé, Amah Tehoua et bien d’autres barons du parti. «Est-ce comme cela qu’on dirige un parti ?”, s’interroge Bamba Souleymane.
Le président du MJA-PDCI a indiqué avoir travaillé avec Kouakou Abonoua dit Empirus, président du Rassemblement pour le retour de Bédié, et Konan Kouakou Bertin dit KKB, alors président du Mouvement de la Nouvelle Génération du PDCI (MNG- PDCI).
Vincent Deh
Le président de MJA-PDCI estime que le bureau politique actuel de son parti est illégitime. Etant donné que le dernier congrès du parti remonte à avril 2002 et que, depuis le mois d’avril 2010, un congrès devait se tenir en vue du renouvellement de ses structures. Une situation qui fait qu’à ce jour, soutient-il, personne ne connaît le nombre exact des membres du bureau politique. Simplement parce que «Bédié et ses plus proches collaborateurs avaient coopté des personnes et bourré cette instance pour consolider sa position à la tête du parti et s’y maintenir», s’indigne-t-il. Pour lui, il est impératif de trouver une alternative, à savoir l’organisation d’un congrès ou d’une convention pour permettre au parti d’aller sereinement aux élections. Des instances qu’il réclame à cause de l’âge du président de son parti. «Nos textes disent qu’à 75 ans, on ne peut plus diriger le parti or il a 77 ans bientôt, ;il foule donc aux pieds les textes du pdci. Mais il y a aussi la Constitution elle-même qui prévoit qu’à 75 ans, on ne peut être candidat à la présidence de la République», rappelle Bamba Souleymane. Puis de dénoncer la gestion du parti depuis son retour d’exil et véritable cause des défections en cascades. «Les différents départs, notamment celui de Laurent Dona Fologo et plusieurs autres caciques sont du fait de sa mauvaise gestion du parti et il n’y a pas eu d’actions pour les amener à revenir sur leur décision alors que nous sommes un parti de dialogue», s’étonne-t-il. Il s’élève contre le manque de communication entre le sommet et la base, l’inactivité des structures qui sont ,selon lui, des problèmes de fond qui minent le vieux parti. Il accuse le président du pdci qui, pour se maintenir à la tête du parti, a suscité des candidatures en 2000 après que la convention a désigné Emile Constant Bombet comme candidat du parti à la présidentielle de 2000. En l’occurrence Emile Brou, Boa Edjampan Tiemélé, Amah Tehoua et bien d’autres barons du parti. «Est-ce comme cela qu’on dirige un parti ?”, s’interroge Bamba Souleymane.
Le président du MJA-PDCI a indiqué avoir travaillé avec Kouakou Abonoua dit Empirus, président du Rassemblement pour le retour de Bédié, et Konan Kouakou Bertin dit KKB, alors président du Mouvement de la Nouvelle Génération du PDCI (MNG- PDCI).
Vincent Deh