Le responsable du Comité de régulation des transports routiers de Côte d’Ivoire (Crtr-Ci), Losséni Diabaté, a animé une conférence de presse, hier, au siège de la Fédération des syndicats et chauffeurs professionnels de Côte d’Ivoire (Fesyncpro-ci) à Abobo. Au nom de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (Cngr-ci), la Fédération nationale des syndicats et chauffeurs de Côte d’Ivoire (Fensc-ci), la Fesyncpro-ci et la Crtr-ci, il a donné les prochaines conduites à tenir face aux Forces de défense et de sécurité (Fds). « Nous n’allons plus payer un rond à un élément des Fds. Nous avons décelé trois barrages qui réclament 500 Fcfa par chauffeur de Gbaka la nuit tombée. Il s’agit des barrages sur la voie express menant à Yopougon au niveau du premier pont et de la station Shell à la limite de Williamsville. Et, celui du carrefour des Deux-Plateaux sur l’axe Abobo-Adjamé en passant par le zoo », a-t-il dénoncé. Il a noté la violence des agents postés à ces postes de contrôle. Pour lui, son appel n’est pas une interdiction aux gendarmes de faire leur travail. « Mais, intimera-t-il, que ceux-ci se limitent à faire leur travail ». Aussi, a-t-il annoncé l’avènement de macarons qui permettront de différencier les véhicules en règle de ceux qui ne le sont pas. Une distinction qui, selon lui, pourra diminuer les tracasseries contre les véhicules de transport.
Sanou Amadou (Stagiaire)
Sanou Amadou (Stagiaire)