Abidjan (CICR) – Avec la ratification du Burkina Faso comme 30ème État partie, la Convention sur les armes à sous-munitions est entré en vigueur le 1er août 2010. L'emploi, la production, le stockage et le transfert de ces armes seront dorénavant interdits pour les 30 États qui l'ont ratifié. En outre la Convention exige des États de détruire leurs réserves et de prévoir les soins et l'assistance nécessaire aux victimes des armes à sous-munitions.
Les armes à sous-munitions sont des armes qui libèrent de petites charges explosives, conçues pour exploser avant l’impact, à l’impact ou après l’impact. Ces armes dispersent des petites bombes sur de vastes surfaces et peuvent faire énormément de victimes civiles si elles sont larguées au-dessus de zones habitées. En outre, de très nombreuses sous-munitions n’explosent pas comme prévu et lèguent ainsi pour longtemps à la population des terres contaminées par des restes d'explosifs de guerre. Plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d’enfants ont été tués ou blessés de manière tragique en entrant en contact avec des sous-munitions non explosées.
« Avec l'entrée en vigueur de cette Convention, le droit international humanitaire dispose désormais d’un cadre de référence complet pour prévenir et faire cesser les souffrances infligées aux civils par des armes qui n’en finissent pas de tuer », explique Fanny Fontaine, conseillère juridique du CICR à Abidjan.
« Avec la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel de 1997 et le Protocole relatif aux restes explosifs de guerre de 2003, la Convention sur les armes à sous-munitions constitue une réponse considérable aux conséquences humanitaires des engins non explosés et abandonnés et donne l'espoir d'un futur où les communautés peuvent vivre sans la menace de ces armes », affirme Dominique Liengme, Cheffe de délégation du CICR à Abidjan.
« Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel à tous les États parties à la Convention afin qu’ils la mettent en oeuvre sans délai en espérant que l’entrée en vigueur aura également une incidence sur la pratique des États qui n’ont pas encore adhéré au traité », a déclaré Jakob Kellenberger, président du CICR.
Le CICR a joué un rôle important dans le processus qui a abouti à l’adoption de la Convention. Avec l’aide du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, il s’emploie à promouvoir sa mise en œuvre intégrale et son adoption universelle.
La première réunion des États parties sera organisé du 8 au 12 novembre 2010 à Vientiane, au Laos, le pays le plus affecté par les armes à sous-munitions. La réunion a pour but d’établir un plan d’action visant à mettre en oeuvre la Convention et décider des procédures en vue d’un suivi régulier des progrès accomplis.
Informations complémentaires :
Kelnor Panglungtshang, CICR Abidjan, tél. :+225 224 000 70 ou +225 09 399 404
ou sur notre site: www.cicr.org
Les armes à sous-munitions sont des armes qui libèrent de petites charges explosives, conçues pour exploser avant l’impact, à l’impact ou après l’impact. Ces armes dispersent des petites bombes sur de vastes surfaces et peuvent faire énormément de victimes civiles si elles sont larguées au-dessus de zones habitées. En outre, de très nombreuses sous-munitions n’explosent pas comme prévu et lèguent ainsi pour longtemps à la population des terres contaminées par des restes d'explosifs de guerre. Plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d’enfants ont été tués ou blessés de manière tragique en entrant en contact avec des sous-munitions non explosées.
« Avec l'entrée en vigueur de cette Convention, le droit international humanitaire dispose désormais d’un cadre de référence complet pour prévenir et faire cesser les souffrances infligées aux civils par des armes qui n’en finissent pas de tuer », explique Fanny Fontaine, conseillère juridique du CICR à Abidjan.
« Avec la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel de 1997 et le Protocole relatif aux restes explosifs de guerre de 2003, la Convention sur les armes à sous-munitions constitue une réponse considérable aux conséquences humanitaires des engins non explosés et abandonnés et donne l'espoir d'un futur où les communautés peuvent vivre sans la menace de ces armes », affirme Dominique Liengme, Cheffe de délégation du CICR à Abidjan.
« Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel à tous les États parties à la Convention afin qu’ils la mettent en oeuvre sans délai en espérant que l’entrée en vigueur aura également une incidence sur la pratique des États qui n’ont pas encore adhéré au traité », a déclaré Jakob Kellenberger, président du CICR.
Le CICR a joué un rôle important dans le processus qui a abouti à l’adoption de la Convention. Avec l’aide du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, il s’emploie à promouvoir sa mise en œuvre intégrale et son adoption universelle.
La première réunion des États parties sera organisé du 8 au 12 novembre 2010 à Vientiane, au Laos, le pays le plus affecté par les armes à sous-munitions. La réunion a pour but d’établir un plan d’action visant à mettre en oeuvre la Convention et décider des procédures en vue d’un suivi régulier des progrès accomplis.
Informations complémentaires :
Kelnor Panglungtshang, CICR Abidjan, tél. :+225 224 000 70 ou +225 09 399 404
ou sur notre site: www.cicr.org