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Santé Publié le vendredi 6 août 2010 | Le Mandat

Epidémie de fièvre jaune et de Dengue : Le ministère de santé déballe son plan d’action stratégique

© Le Mandat Par Kah Zion
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Dimanche 1er août 2010. Toulepleu. Denis Kah Zion, le Directeur général du Groupe de presse "Le nouveau réveil" offre un hôtel à son village. Photo: la population accueillant le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Eugène AKA Aouélé
Une épidémie de fièvre jaune et de Dengue sévit actuellement dans les districts sanitaires d’Abidjan, Grand Bassam et Bouaké. La situation épidémiologqiue de la dengue est de 12 cas dont 1 décès à Abidjan. La fièvre jaune fait 13 cas dont 2 décès. Le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a organisé hier à son cabinet, une conférence de presse animée par deux spécialistes de la question. Il s’agit des professeurs Dagnan Simplice, Agrégé de santé publique, sous directeur de la vaccinologie à l’Insp et Doannion Julien Christian, biologiste, entomlogiste médical. Selon les deux conférenciers, la Dengue est une grippe tropicale ou « petit palu », due à un Arbovirus (Flavirus) transmise par un moustique (Aedes). Il en existe trois formes cliniques : la dengue classique, la dengue hémorragique et la dengue hémorragique avec syndrome choc. Il n’existe pas de traitement spécifique contre la dengue. Quand à la fièvre jaune, c’est une fièvre hémorragique virale. Elle a le même vecteur de transmission que la dengue, le moustique Aedes aegypti. Il pique les hommes de l’aube au crépuscule avec une agressivité marquée entre 15 heures et 20 heures pouvant aller au délà de 20 heures. « S’il existe un vaccin contre la fièvre jaune, il n’en existe pas contre la dengue » a déploré le professeur Doannion Julien. Pour venir à bout de ces deux maladies qui ont les mêmes symptômes que le paludisme, les deux conférenciers ont annoncé un certain nombre de mesures. Il s’agit de renforcer la situation épidémiologique et endomiologique. « La seule alternative pour lutter contre la dengue pour laquelle il n’y a ni vaccin ni médicaments, est de lutter contre le moustique vecteur » a-t-il souligné. Les personnes ayant fait le vaccin de la fièvre jaune en 2001 et en 2008, n’ont pas à craindre pour la fièvre jaune. Le plan national de lutte contre ces deux pathologies va reposer sur la stratégie de la ‘’gestion intégrée de la lutte antivectorielle (Gilav)’’. Il s’agit d’un processus qui va permettre de réduire ou d’interrompre la transmission des maladies. Son but est de bien planifier, de mettre en œuvre, de surveiller et d’évaluer des combinaisons de mesures ciblées, rentables et durables de nature opérationnelle et réglementaire avec des impacts mesurables et durables. Il est demandé à la population de lutter contre les nids de moustiques. Les campagnes de vaccination contre la fièvre jaune qui ont démarré à Grand Bassam vont s’étendre aux autres districts endémiques. Il en sera de même pour la lutte contre le moustique aèdes.

Aboubakar Sangaré
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