Un scandale a éclaté, samedi dernier, à l’Eglise Celeste Saint-Gabriel d’Abobo-gare. Des fidèles célestes s'affairaient à une cérémonie de dépôt de dossiers pour l'organisation d'un pèlerinage au Nigéria, de 16h à 23h. C'est le moment choisi par dame B.F qui avait des antécédents avec un pasteur de Bouaké, le nommé Yao Marcellin pour crier publiquement ses griefs contre cet homme de Dieu aux pratiques peu orthodoxes. En effet, B.F soutient mordicus qu'elle a été violée en soutane(sacrilège), qu'elle a été obligée d'avorter et qu'on lui devait 247 mille Fcfa qu'elle a remis à Yao pour l'achat d'un réfrigérateur.
La stupéfaction est générale. Le président de la cérémonie, le pasteur Kanon Luc, tente de sauver la face. En vain. Le bouchon ayant sauté, les christianistes célestes d'Abobo boiront le calice jusqu'à la lie.
Le principal accusé Yao Marcellin se défend avec énergie : « oui je connais dame B comme tout autre fidèle de l'église. Je l'ai rencontrée à Daoukro au cours d'une veillée funèbre probablement au mois de février dernier ». Dame B. est irascible et de ce fait elle avait quelques démêlés avec la communauté de sa paroisse. Toute chose que le mis en cause essaie d'aplanir avec elle. « En fait, elle a eu des histoires avec son responsable de paroisse. Et mon secrétaire Sébastien et moi avons réussi à régler le problème. La veillée terminée, mon compagnon et moi sommes montés en voiture pour notre hôtel. Dame B.F nous a suivis pour dire qu'elle descendait en route. Mais chemin faisant, elle décide de continuer avec nous jusqu'à l'hôtel », raconte Marcellin.
Dame B.F ne partage pas cet avis ; elle réplique « J'étais en compagnie de Koffi Koffi qui m'a présentée au pasteur Yao. Comme il y avait un problème entre moi et mon chargé spirituel au sujet de disputes avec certains fidèles. Yao Marcellin a réglé le problème. Tout est parti de là », laisse entendre B.F qui reprend aussitôt la parole : « après les funérailles, Yao a dit à Sébastien, son secrétaire, qu'il voulait me rencontrer. C'est ainsi qu'il m'a fait monter dans sa voiture. On est arrivé devant l'hôtel et il m'a dit qu'il va profiter pour faire mes cérémonies car, selon lui, il avait les parfums pour exorciser mes accès de colère. C'est un vieux pasteur mais je ne connaissais pas son caractère. J'ai donc accepté qu'il fasse la cérémonie. J'étais en soutane et lui aussi. Et comme il est interdit de souiller cette tenue, je ne me doutais de rien. J'étais assise dans le fauteuil de la chambre quand il m'a lancé « Ma fille, il ne faut pas te gêner. C'est dans une heure que je vais composer les trucs donc il faut te mettre au lit ». Et dame B.F de poursuivre ses récriminations en toute innocence. «J'étais couchée sur le lit. Tout d'abord, il avait mis une toile ; dès lors le lieu est déjà sanctifié selon nos rituels. Moi, j'étais en soutane, avec mon chapeau sur la tête et ma cendre attachée. Soudain, il s'est laissé tomber sur moi, puis m'embrassant, il a tiré mon collant. On s'est débattus mais comme il est gros, le coït a été consommé. Quand je lui ai demandé ce qui se passait, il m'a répondu que c'est un esprit », confesse-t-elle.
Le lendemain, dame B.F est repartie aux funérailles pour dénoncer les faits de la veille devant tout le monde. Mais les papas entendez les guides spirituels m'ont demandé pardon au motif que l'Eglise céleste est divisée en quatre parties et que les autres camps allaient se moquer de nous surtout que Yao Marcellin est le 3ème pasteur mondial en Côte d'Ivoire.
En se rendant au commissariat du 13ème arrondissement, dame B.F qui ne veut pas tout perdre dans cette affaire, a porté plainte pour escroquerie le 31 juillet (Op n°2674). Joint au téléphone, Kanon Luc, président de l'Eglise du christianisme céleste, diocèse de Côte d'Ivoire, indique que dans l'affaire, il a remis la somme de 100 mille Fcfa à la plaignante pour, dit-il, faire « baisser la tension », en promettant qu'il allait arranger les choses. « Mais elle était si remontée que j'ai été obligé de la sermonner ; elle se dit femme mariée mais elle est allée coucher avec quelqu'un dans un hôtel. C'est elle qui va gâter son foyer tout en dénigrant sa propre personne. On ne l'a pas attachée pour aller là-bas. Je n'ai rien à avoir dans cette histoire. Concernant les 247 mille Fcfa, le pasteur Marcellin m'a dit qu'il lui a pris 150 mille pour réparer sa voiture. Et quand elle partait se soigner, il lui a pris 50 mille Fcfa. Donc, Marcellin m'a dit qu'il lui doit 200 mille Fcfa. Je lui ai remis 100 mille Fcfa et j'ai demandé à Marcellin de lui rembourser le reste. Dieu est mon témoin », soutient l'homme de Dieu. En tout état de cause si les faits d'escroqueries sont établis, le pasteur Yao Marcellin risque selon le code pénal (article 403), une peine d'emprisonnement allant d'un à cinq ans de prison assortis d'une amende de 300 mille à 3 millions Fcfa.
Bahi K.
La stupéfaction est générale. Le président de la cérémonie, le pasteur Kanon Luc, tente de sauver la face. En vain. Le bouchon ayant sauté, les christianistes célestes d'Abobo boiront le calice jusqu'à la lie.
Le principal accusé Yao Marcellin se défend avec énergie : « oui je connais dame B comme tout autre fidèle de l'église. Je l'ai rencontrée à Daoukro au cours d'une veillée funèbre probablement au mois de février dernier ». Dame B. est irascible et de ce fait elle avait quelques démêlés avec la communauté de sa paroisse. Toute chose que le mis en cause essaie d'aplanir avec elle. « En fait, elle a eu des histoires avec son responsable de paroisse. Et mon secrétaire Sébastien et moi avons réussi à régler le problème. La veillée terminée, mon compagnon et moi sommes montés en voiture pour notre hôtel. Dame B.F nous a suivis pour dire qu'elle descendait en route. Mais chemin faisant, elle décide de continuer avec nous jusqu'à l'hôtel », raconte Marcellin.
Dame B.F ne partage pas cet avis ; elle réplique « J'étais en compagnie de Koffi Koffi qui m'a présentée au pasteur Yao. Comme il y avait un problème entre moi et mon chargé spirituel au sujet de disputes avec certains fidèles. Yao Marcellin a réglé le problème. Tout est parti de là », laisse entendre B.F qui reprend aussitôt la parole : « après les funérailles, Yao a dit à Sébastien, son secrétaire, qu'il voulait me rencontrer. C'est ainsi qu'il m'a fait monter dans sa voiture. On est arrivé devant l'hôtel et il m'a dit qu'il va profiter pour faire mes cérémonies car, selon lui, il avait les parfums pour exorciser mes accès de colère. C'est un vieux pasteur mais je ne connaissais pas son caractère. J'ai donc accepté qu'il fasse la cérémonie. J'étais en soutane et lui aussi. Et comme il est interdit de souiller cette tenue, je ne me doutais de rien. J'étais assise dans le fauteuil de la chambre quand il m'a lancé « Ma fille, il ne faut pas te gêner. C'est dans une heure que je vais composer les trucs donc il faut te mettre au lit ». Et dame B.F de poursuivre ses récriminations en toute innocence. «J'étais couchée sur le lit. Tout d'abord, il avait mis une toile ; dès lors le lieu est déjà sanctifié selon nos rituels. Moi, j'étais en soutane, avec mon chapeau sur la tête et ma cendre attachée. Soudain, il s'est laissé tomber sur moi, puis m'embrassant, il a tiré mon collant. On s'est débattus mais comme il est gros, le coït a été consommé. Quand je lui ai demandé ce qui se passait, il m'a répondu que c'est un esprit », confesse-t-elle.
Le lendemain, dame B.F est repartie aux funérailles pour dénoncer les faits de la veille devant tout le monde. Mais les papas entendez les guides spirituels m'ont demandé pardon au motif que l'Eglise céleste est divisée en quatre parties et que les autres camps allaient se moquer de nous surtout que Yao Marcellin est le 3ème pasteur mondial en Côte d'Ivoire.
En se rendant au commissariat du 13ème arrondissement, dame B.F qui ne veut pas tout perdre dans cette affaire, a porté plainte pour escroquerie le 31 juillet (Op n°2674). Joint au téléphone, Kanon Luc, président de l'Eglise du christianisme céleste, diocèse de Côte d'Ivoire, indique que dans l'affaire, il a remis la somme de 100 mille Fcfa à la plaignante pour, dit-il, faire « baisser la tension », en promettant qu'il allait arranger les choses. « Mais elle était si remontée que j'ai été obligé de la sermonner ; elle se dit femme mariée mais elle est allée coucher avec quelqu'un dans un hôtel. C'est elle qui va gâter son foyer tout en dénigrant sa propre personne. On ne l'a pas attachée pour aller là-bas. Je n'ai rien à avoir dans cette histoire. Concernant les 247 mille Fcfa, le pasteur Marcellin m'a dit qu'il lui a pris 150 mille pour réparer sa voiture. Et quand elle partait se soigner, il lui a pris 50 mille Fcfa. Donc, Marcellin m'a dit qu'il lui doit 200 mille Fcfa. Je lui ai remis 100 mille Fcfa et j'ai demandé à Marcellin de lui rembourser le reste. Dieu est mon témoin », soutient l'homme de Dieu. En tout état de cause si les faits d'escroqueries sont établis, le pasteur Yao Marcellin risque selon le code pénal (article 403), une peine d'emprisonnement allant d'un à cinq ans de prison assortis d'une amende de 300 mille à 3 millions Fcfa.
Bahi K.
