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Faits Divers Publié le mardi 3 août 2010 | Nord-Sud

Assassinat : Un planteur décapité par son fils

Horrible histoire que vit la famille Guindo, totalement attristée par ce malheur qui la frappe. Le vieux Guindo Arouna, 61ans , est retrouvé mort samedi dans son champ, la tête tranchée. Il a été froidement assassiné par son fils Youssouf. Le drame s'est produit à Modeste, village situé à environ 4 km de la ville de Grand-Bassam.

Comment en est-on arrivé à cette tragédie ? Si les mobiles de ce crime ne sont pas encore connus, il ressort tout de même que Guindo Arouna est maraîcher. Comme à l'accoutumée, ce vaillant planteur se rend chaque jour dans son champ pour les travaux. Ce samedi 31 juillet tôt , le matin, l'intrépide père de famille brave la fatigue pour se rendre dans son jardin situé au nord de Modeste à quelques lieues de son habitation. Mais ce chef de famille ne regagnera plus son domicile. Son fils Guindo Youssouf en a décidé ainsi. Il attend la tombée du jour pour mettre à exécution sa mauvaise intention. Muni d'une machette de paysan, il trompe la vigilance de ses proches en faisant croire qu'il se rend au champ de son père pour lui prêter main forte. L'indigne fils, une fois sur les lieux, se sert plutôt de sa machette pour ôter la vie à son père. Il lui tranche la tête et retourne gaillardement au village. Des maraîchères travaillant dans les champs voisins attirées par les cris de détresse du vieux Guindo découvrent l'effroyable scène macabre. Alarmées, elles courent comme un dératé informer le village dérouté par la nouvelle qui se répand. L'assassin est vite maîtrisé. La gendarmerie informée autour de 19 heures ne tarde pas à arriver sur les lieux. Elle tient en respect le criminel et le conduit au poste pour lui tirer les vers du nez quant aux circonstances du meurtre commis. Mais l'assassin qui semblerait avoir perdu l'usage de la langue, n'a pas encore pipé un seul mot vaillant. Une enquête est ouverte pour connaître les causes réelles de ce crime. Les jours qui viennent nous situeront peut-être sur cette ignominie.

Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
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