Pas de parade militaire ni danses traditionnelles encore moins de grelots. Seulement une prise d’armes sur le Parvis de la présidence de la République. Les visages pas trop gais. Les regards interrogateurs, certainement sur leur avenir proche, des centaines d’Ivoiriens ont assisté, samedi, sur l’esplanade du Palais présidentiel, à la traditionnelle cérémonie de prise d’armes marquant le cinquantième anniversaire de l’Indépendance du pays. Tout s’est passé dans une sobriété sans précédent. Situation sociopolitique oblige.
A 12h25mn, le chef d’Etat-major, le Général de corps d’Armée Philipe Mangou, rend les honneurs militaires au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Lequel passe en revue les différentes troupes placées sous le commandement du général Léto Firmin, chef d’Etat-major des forces terrestres. Débuté à 12h45 pour prendre fin à 13h25, le défilé militaire a vu la participation de plusieurs corps de l’Armée nationale. Ainsi, successivement, sont passés devant le chef de l’Etat, les membres du Gouvernement et le corps diplomatique, plusieurs détachements de ces différents corps. Notamment la gendarmerie nationale, la police, le bataillon blindé, l’infanterie marine, des Douanes, des Eaux et forêts, du Centre de commandement intégré, etc.
Prenant la parole à la fin de la cérémonie, le chef de l’Etat s’est contenté de commentaires sur les derniers développements de l’actualité nationale. Ainsi, s’agissant de la date du premier tour de l’élection présidentielle, Gbagbo s’est félicité du travail abattu par le Premier ministre et le président de la CEI. « On nous avait trompé sur la marchandise », a-t-il commenté et justifié les raisons de la crise survenue au sein de cette institution et qui a vu le départ de Beugré Mambé. Se voulant rassurant – non pas pour le 31 octobre mais pour « cette année 2010 » – Gbagbo a annoncé pour bientôt la disponibilité la liste électorale définitive ainsi que la distribution des cartes d’identité et d’électeur. Et de lancer « personne ne peut être plus soucieux des élections que nous, les Ivoiriens », avant d’ajouter : « Eux (les partenaires extérieurs), ils veulent les élections, nous, nous voulons la paix ». Conscient qu’« on ne pourra jamais tout arranger avant les élections », Gbagbo a affirmé qu’elles auront lieu « sans que le ciel ne tombe sur notre tête ».Ibrahima B. Kamagaté
A 12h25mn, le chef d’Etat-major, le Général de corps d’Armée Philipe Mangou, rend les honneurs militaires au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Lequel passe en revue les différentes troupes placées sous le commandement du général Léto Firmin, chef d’Etat-major des forces terrestres. Débuté à 12h45 pour prendre fin à 13h25, le défilé militaire a vu la participation de plusieurs corps de l’Armée nationale. Ainsi, successivement, sont passés devant le chef de l’Etat, les membres du Gouvernement et le corps diplomatique, plusieurs détachements de ces différents corps. Notamment la gendarmerie nationale, la police, le bataillon blindé, l’infanterie marine, des Douanes, des Eaux et forêts, du Centre de commandement intégré, etc.
Prenant la parole à la fin de la cérémonie, le chef de l’Etat s’est contenté de commentaires sur les derniers développements de l’actualité nationale. Ainsi, s’agissant de la date du premier tour de l’élection présidentielle, Gbagbo s’est félicité du travail abattu par le Premier ministre et le président de la CEI. « On nous avait trompé sur la marchandise », a-t-il commenté et justifié les raisons de la crise survenue au sein de cette institution et qui a vu le départ de Beugré Mambé. Se voulant rassurant – non pas pour le 31 octobre mais pour « cette année 2010 » – Gbagbo a annoncé pour bientôt la disponibilité la liste électorale définitive ainsi que la distribution des cartes d’identité et d’électeur. Et de lancer « personne ne peut être plus soucieux des élections que nous, les Ivoiriens », avant d’ajouter : « Eux (les partenaires extérieurs), ils veulent les élections, nous, nous voulons la paix ». Conscient qu’« on ne pourra jamais tout arranger avant les élections », Gbagbo a affirmé qu’elles auront lieu « sans que le ciel ne tombe sur notre tête ».Ibrahima B. Kamagaté