Promotion dans les rangs des Forces de défense et de sécurité - Des grades amplement mérités

Certains journaux de la place ont cru devoir tourner en dérision les récentes promotions dans les rangs des Forces de défense et de sécurité (FDS). Et pourtant les grades qui ont été décernés sont amplement mérités par les bénéficiaires. «Gbagbo distribue des grades…», ont écrit pompeusement certains journaux de la place parlant de la promotion qui est intervenue dans les milieux des Forces de défense et de sécurité. Histoire de faire croire que le président Gbagbo a promu tous ces soldats par complaisance. Eh bien, il n’en est rien. Les soldats promus ont amplement mérité leurs grades et le président de la République a raison de le leur reconnaître. En effet, c’est grâce au combat de nos soldats que la Côte d’Ivoire, qui a été attaquée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, n’a pas sombré. Beaucoup de leurs pairs ont donné leur vie pour préserver la République. Ce sont eux qui, pendant les temps forts de la guerre, ont assuré la protection des biens et des personnes dans la partie sous contrôle gouvernemental. Même ceux qui écrivent que le président Gbagbo «distribue des grades» étaient sous la protection de ces mêmes soldats alors même qu’ils soutenaient ouvertement la rébellion. Qui ne se souvient, en effet, des actes de bravoure, par exemple, du colonel Philippe Mangou, alors commandant du théâtre des opérations ? Qui ne souvient de «l’opération César» au cours de laquelle nos soldats nous auraient débarrassé depuis longtemps de la rébellion n’eût été l’entrée officielle de l’armée française en guerre contre la Côte d’Ivoire en détruisant notre flotte militaire ? Pendant ce temps, le palais de la présidence de la République était soigneusement gardé par le colonel Kassaraté, alors commandant militaire du palais, et le colonel Dogbo Blé, alors commandant de la Garde républicaine Ils ne sont donc pas des parvenus. Ce sont des officiers à qui la Côte d’ivoire doit sa survie en tant que nation libre. Il n’en est pas moins pour le général Djé Bi Poin dont les performances des éléments du Cecos ne sont plus à démontrer. Que dire du contre-amiral Vagba Faussignaux dont les éléments conduits par le capitaine de vaisseaux Boniface Konan étaient au devant des combats sur le terrain ? Nous avons cité ces quelques exemples. Mais, en réalité, ce sont tous les soldats qui ont défendu la République qui méritent aujourd’hui la reconnaissance de la Nation. Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr