Le ministère de l’Intérieur a procédé le mardi 10 août 2010 au Palais de la Culture de Treichville, au lancement officiel du Hadj édition 2010. A cette occasion, le ministre Désiré Tagro a présenté à la communauté musulmane le nouveau commissaire du Hadj en la personne du commissaire divisionnaire Kourouma Mamadou.
Depuis le palais de la culture le ministre Tagro a indiqué aux Imams et nombreux fidèles réunis que les motifs qui président à l’organisation du Hadj par l’Etat laïc de Côte d’Ivoire n’ont pas varié. Il s’agit d’une part d’assister la communauté musulmane de Côte d’Ivoire pour lui éviter les désagréments du Hadj 2006 qui ont occasionné des troubles à l’ordre public, et d’autre part, préserver la qualité des rapports entre la République de Côte d’Ivoire et le Royaume d’Arabie Saoudite. Aussi, le ministre a-t-il rappelé que les règles qui ont guidé les rapports entre son département et la communauté musulmane sont toujours de mise. A savoir la vigilance, la transparence et le consensus. Il entend donc que chaque partie (ministère de l’Intérieur et la communauté musulmane) au sein du comité de pilotage du Hadj participe effectivement à la prise de décisions. « C’est pourquoi, sans craindre de vous décevoir, je ne donnerai pas aujourd’hui le coût du Hadj par pèlerin », a-t-il précisé. Puis de présenter le nouveau Commissaire au Hadj en la personne du Commissaire divisionnaire de police, Kourouma Mamadou. C’est à lui que reviendra la mission de travailler avec la Direction Générale des Cultes, le ministère de l’Economie et des Finances et les représentants de la communauté musulmane afin de déterminer le coût réel du Hadj par pèlerin. « Cela permettra de savoir quelle est la part payée par le pèlerin et quel est le soutien fait par le Président de la République », a expliqué M. Tagro. L’objectif pour lui, étant qu’on ait les prix les plus bas possibles pour que l’Etat paye également le moins possible. Désiré Tagro a indiqué que les tarifs devraient être connus au plus tard le vendredi 13 août 2010. C’est pourquoi, les travaux du comité commencent dès ce mardi. Avant lui, le Dr Fadiga Moussa, chef des Sunnites en Côte d’Ivoire a salué la collaboration entre l’Etat et la communauté. Il a plaidé pour qu’elle soit la base d’une rétrocession concertée du Hadj aux musulmans
Olivier Guédé
Depuis le palais de la culture le ministre Tagro a indiqué aux Imams et nombreux fidèles réunis que les motifs qui président à l’organisation du Hadj par l’Etat laïc de Côte d’Ivoire n’ont pas varié. Il s’agit d’une part d’assister la communauté musulmane de Côte d’Ivoire pour lui éviter les désagréments du Hadj 2006 qui ont occasionné des troubles à l’ordre public, et d’autre part, préserver la qualité des rapports entre la République de Côte d’Ivoire et le Royaume d’Arabie Saoudite. Aussi, le ministre a-t-il rappelé que les règles qui ont guidé les rapports entre son département et la communauté musulmane sont toujours de mise. A savoir la vigilance, la transparence et le consensus. Il entend donc que chaque partie (ministère de l’Intérieur et la communauté musulmane) au sein du comité de pilotage du Hadj participe effectivement à la prise de décisions. « C’est pourquoi, sans craindre de vous décevoir, je ne donnerai pas aujourd’hui le coût du Hadj par pèlerin », a-t-il précisé. Puis de présenter le nouveau Commissaire au Hadj en la personne du Commissaire divisionnaire de police, Kourouma Mamadou. C’est à lui que reviendra la mission de travailler avec la Direction Générale des Cultes, le ministère de l’Economie et des Finances et les représentants de la communauté musulmane afin de déterminer le coût réel du Hadj par pèlerin. « Cela permettra de savoir quelle est la part payée par le pèlerin et quel est le soutien fait par le Président de la République », a expliqué M. Tagro. L’objectif pour lui, étant qu’on ait les prix les plus bas possibles pour que l’Etat paye également le moins possible. Désiré Tagro a indiqué que les tarifs devraient être connus au plus tard le vendredi 13 août 2010. C’est pourquoi, les travaux du comité commencent dès ce mardi. Avant lui, le Dr Fadiga Moussa, chef des Sunnites en Côte d’Ivoire a salué la collaboration entre l’Etat et la communauté. Il a plaidé pour qu’elle soit la base d’une rétrocession concertée du Hadj aux musulmans
Olivier Guédé