Ogou Maxime, alias Molière, artiste-chanteur Zouglou, revient fraîchement d’une tournée en Europe où il a eu le temps de boucler son dernier album. Invité au concerto de Yopougon, après sa prestation, il s’est prêté à nos questions. Il parle de son dernier opus, de son absence sur la scène musicale ivoirienne et fait le bilan du Zouglou.
Vous êtes un artiste Zouglou confirmé et cela fait un bon moment que vous êtes absent de la scène musicale.
Il faut dire que ce moment n’a pas été inutile, mais c’est un moment de repli stratégique. Je devais m’occuper de ma famille parce que depuis mon dernier album, je voyageais beaucoup. Il fallait donc que je me consacre à ma famille. Cela est aussi dû au fait que je préparais un nouvel album et je devais me concentrer. L’album est fin prêt et il va sortir bientôt. C’était donc un recul stratégique.
D’aucuns auraient dit que c’est parce que Molière n’est plus inspiré. Est-ce vrai ?
Dans la vie, il faut reculer pour mieux sauter. De toutes les façons, mon inspiration ne pourra jamais tarir. Le jour où la mer va se vider, à ce moment-là, mon inspiration également finira.
Vous parliez de voyage tout à l’heure. Avez-vous beaucoup tourné ces temps-ci ?
Oui ! Là, je rentre de ma tournée de Vienne. J’ai bouclé mon nouvel album à Paris avec lequel je suis revenu. Bientôt, il sortira.
Peut-on en savoir le titre ?
C’est ‘’Le troisième jour’’.
Pourquoi ce titre ?
Parce que c’est mon troisième album et c’est pour moi ce qui va véritablement me confirmer vis-à-vis de mes fans. A travers cet album, j’ai apporté beaucoup d’innovation à ma musique. Mon troisième album, ‘’Le troisième jour’’, c’est le jour de ma résurrection.
Quel regard portez-vous sur la musique Zouglou. Nous sommes à 50 ans de l’indépendance et la musique Zouglou a fait son temps. Quel bilan en faites-vous ?
Je puis dire que le Zouglou a un bilan positif. Parce qu’en ses débuts, il se chantait dans les funérailles, les Wôyô, les mariages, les baptêmes, avec une percussion horrible. Aujourd’hui, un artiste Zouglou est capable de se produire en live, or autrefois ce n’était pas le cas. On est content de voir les artistes voyager à l’extérieur de pays et faire la fierté de la Côte d’Ivoire. A travers ce rythme-là, beaucoup de personnes se sont rangées parce que nous critiquons les tares de la société. Il faut dire que de la danse au thème, du texte à la mélodie, les choses ont vraiment évolué.
Votre message à la population ivoirienne qui vous attend.
Je lui dis que l’album est prêt et je m’excuse pour ce retard, car tout ce que Dieu fait est bon.
Réalisée par Nathalie Kassi
Vous êtes un artiste Zouglou confirmé et cela fait un bon moment que vous êtes absent de la scène musicale.
Il faut dire que ce moment n’a pas été inutile, mais c’est un moment de repli stratégique. Je devais m’occuper de ma famille parce que depuis mon dernier album, je voyageais beaucoup. Il fallait donc que je me consacre à ma famille. Cela est aussi dû au fait que je préparais un nouvel album et je devais me concentrer. L’album est fin prêt et il va sortir bientôt. C’était donc un recul stratégique.
D’aucuns auraient dit que c’est parce que Molière n’est plus inspiré. Est-ce vrai ?
Dans la vie, il faut reculer pour mieux sauter. De toutes les façons, mon inspiration ne pourra jamais tarir. Le jour où la mer va se vider, à ce moment-là, mon inspiration également finira.
Vous parliez de voyage tout à l’heure. Avez-vous beaucoup tourné ces temps-ci ?
Oui ! Là, je rentre de ma tournée de Vienne. J’ai bouclé mon nouvel album à Paris avec lequel je suis revenu. Bientôt, il sortira.
Peut-on en savoir le titre ?
C’est ‘’Le troisième jour’’.
Pourquoi ce titre ?
Parce que c’est mon troisième album et c’est pour moi ce qui va véritablement me confirmer vis-à-vis de mes fans. A travers cet album, j’ai apporté beaucoup d’innovation à ma musique. Mon troisième album, ‘’Le troisième jour’’, c’est le jour de ma résurrection.
Quel regard portez-vous sur la musique Zouglou. Nous sommes à 50 ans de l’indépendance et la musique Zouglou a fait son temps. Quel bilan en faites-vous ?
Je puis dire que le Zouglou a un bilan positif. Parce qu’en ses débuts, il se chantait dans les funérailles, les Wôyô, les mariages, les baptêmes, avec une percussion horrible. Aujourd’hui, un artiste Zouglou est capable de se produire en live, or autrefois ce n’était pas le cas. On est content de voir les artistes voyager à l’extérieur de pays et faire la fierté de la Côte d’Ivoire. A travers ce rythme-là, beaucoup de personnes se sont rangées parce que nous critiquons les tares de la société. Il faut dire que de la danse au thème, du texte à la mélodie, les choses ont vraiment évolué.
Votre message à la population ivoirienne qui vous attend.
Je lui dis que l’album est prêt et je m’excuse pour ce retard, car tout ce que Dieu fait est bon.
Réalisée par Nathalie Kassi
