Les Universités de Bouaké-la-Neuve et de Cocody ont reçu le 7 août 2010, un important don de livres et un laboratoire complet (valeur du laboratoire 600 millions de francs cfa) pour l’Institut d’odonto-stomatologie (Cocody).
La cérémonie officielle de remise de ces dons a eu lieu à l’Institut d’odonto-stomatologie à l’Université de Cocody. A cette occasion, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, SEM Jean Marc Simon s’est dit heureux de participer avec l'ambassadeur Pierre Kipré à cette remise de don. C'est un lot très important de livres, 13000, ouvrages dont 8000 pour l'Université de Bouaké. Ces dons proviennent de la générosité du Conseil général du Bas-Rhin de celui du Haut-Rhin, de l'Université de Nancy.
Jean Marc Simon a exprimé sa joie que ces dons aillent aux Universités de Bouaké et celle de Cocody. S’agissant de l’Université de Bouaké, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire a reconnu ''qu'elle a beaucoup souffert des derniers évènements de ces dernières années. Il est important de la remettre sur pied, de la redynamiser dans ce contexte de sortie de crise’’. Quant à l’ambassadeur Rémy Aimé Pierre Kipré, il a relevé que les efforts que ‘’nous faisons au niveau de l'ambassade de Côte d'Ivoire à Paris avec l'appui de l'ambassade de France en Côte d'Ivoire, ces efforts que nous déployons visent chaque jour un peu plus à approfondir les liens entre le peuple de Côte d'Ivoire et le peuple français. Et ces liens sont excellents. Ne faisons pas attention aux dérapages du parcours. Ce n'est pas parce que de temps en temps la langue et les dents s'entrechoquent qu'on arrache toutes les dents’’. Il a également compati aux souffrances de l’Université de Bouaké ‘’beaucoup de courage à Monsieur le Président de l'Université de Bouaké, qui, comme l'a dit Monsieur l'ambassadeur, aura avec ses collègues, fortement souffert des affres de cette crise’’.
Nous vous proposons l'intervention du président de l’Université de Bouaké-la-Neuve, le Professeur Lazare M. POAME.
Le Mot de remerciements du Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve, le Professeur Lazare M. POAME
Excellence Monsieur l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire,
Excellence Pierre Kipré Ambassadeur de Côte d'Ivoire en France,
Madame la Vice-présidente du Comité national d'organisation du cinquantenaire,
Monsieur le Vice-président du Comité national d'organisation du cinquantenaire,
Monsieur le Président du Comité scientifique du Comité national d’organisation du cinquantenaire, Président de l’Université de Cocody,
Monsieur le Vice-président de l'Université de Bouaké,
Messieurs les Doyens (entrant et sortant) des UFR d'Odonto-stomatologie,
Madame et Messieurs les Doyens des UFR des sciences médicales, des Sciences juridiques, des Sciences Humaines (Université de Bouaké),
Messieurs les chefs de services,
Monsieur le responsable de la documentation et de l'information scientifique de l'Université de Bouaké,
Chers collègues, chers étudiants,
Je suis particulièrement heureux, Excellence Messieurs les Ambassadeurs, de vous exprimer, au nom des collègues de l'Université de Bouaké ici présents, notamment le Vice-président, les Doyens, les différents chefs de services, du fond du cœur, notre sincère gratitude pour ce don que nous recevons.
Ce don, il serait venu quinze ans plus tôt, il n'aurait pas la même valeur. Nous le recevons au moment où nous affichons le statut d'une Institution délocalisée, disloquée à travers la ville d'Abidjan, les différents quartiers de Cocody.
Une Institution qui peine à trouver des locaux. Une Institution où les enseignants sont obligés de se sacrifier à l'extrême pour qu’elle fonctionne. Une Institution qui fonctionne avec un budget extrêmement maigre.
Malgré les efforts, les appels lancés à qui de droit, même si nous savons que la situation générale de la Côte d'Ivoire est difficile, la situation de l'Université de Bouaké est dramatique.
Voilà une Université qui, à ce jour, a un budget qui ne peut lui permettre de payer les salaires de ses enseignants-chercheurs à partir du mois de septembre 2010. Le budget qui nous a été octroyé ne permettra pas de payer les fonctionnaires (enseignants-chercheurs, personnel administratif et technique) jusqu'à la fin de l'année.
Nos étudiants suivent les cours dans des conditions extrêmement pénibles, indescriptibles.
Voilà que un des nôtres, l'ambassadeur Pierre Kipré, qui a été l'un des tout premiers enseignants à dispenser des enseignements à Bouaké (ses cours d'histoire économique en Sciences économiques ont beaucoup apporté à cette Institution) pense à nous.
Aujourd'hui, il s'est souvenu que cette Institution avait encore besoin d'aide et il a pensé à nous. Nous ne pouvons que nous en réjouir et lui dire sincèrement merci.
Nous savons combien il est difficile à partir d'une petite expérience que nous avons eue avec Paris VIII de suivre la collecte d’ouvrages. Son Excellence l'Ambassadeur de France l'a dit, n'eut été le dynamisme de l'ambassadeur Pierre Kipré, on n’aurait pas pu avoir ces ouvrages. Suivre cette collecte en France, ce n'est pas évident. En plus de ses tâches, nous savons qu'il a des charges extrêmement lourdes, parce que l'ambassade de Côte d'Ivoire en France est quand même l'une des ambassades les plus stratégiques de notre pays.
Excellence Messieurs les ambassadeurs,
au nom de nos collègues ici présents, je voudrais vous dire sincèrement merci.
Nous voulons dire aussi que ce jour choisi, 7 août 2010 n'est pas fortuit. Nous avons un lien au hasard qui est assez problématique. Nous pensons que c'est notre méconnaissance de l'enchainement des choses qui fait croire que ce qui arrive, arrive au hasard.
Ce n'est pas un hasard si le 7 août, on nous remet des ouvrages, du matériel de laboratoire qui sont les outils de la connaissance psychanalysée qui libère. Vous nous donnez là, les instruments de la véritable indépendance. Un pays n'est vraiment indépendant que lorsqu'il aura maîtrisé la science, la technique, maitrisé globalement la connaissance psychanalysée. Et vous y contribuez efficacement.
Au moment de la remise de ce don, l'ouvrage sur lequel tombe la main de son excellence l'ambassadeur de France, que je tiens ici, en main, cet ouvrage est intitulé: ''La décolonisation française''. Là encore, ce n'est pas l'effet du hasard. Il y a tout un enchainement: 7 août, indépendance, libération par le savoir, par la connaissance. C'est le véritable moyen de libération. Nous l'avions déjà obtenu pendant la colonisation à travers l'école. L'école nous a donné les moyens de notre libération. L'acte que vous posez aujourd'hui prolonge cette libération.
Au nom de la communauté universitaire, je voudrais une fois encore avant de me réduire au silence, multiplier le mot merci pour qu'il puisse produire l'effet escompté dans vos esprits et vous donner la pleine mesure de ce que nous ressentons comme plaisir et comme fierté à travers ce don que nous recevons.
Je vous remercie.
L'Attaché de presse
La cérémonie officielle de remise de ces dons a eu lieu à l’Institut d’odonto-stomatologie à l’Université de Cocody. A cette occasion, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, SEM Jean Marc Simon s’est dit heureux de participer avec l'ambassadeur Pierre Kipré à cette remise de don. C'est un lot très important de livres, 13000, ouvrages dont 8000 pour l'Université de Bouaké. Ces dons proviennent de la générosité du Conseil général du Bas-Rhin de celui du Haut-Rhin, de l'Université de Nancy.
Jean Marc Simon a exprimé sa joie que ces dons aillent aux Universités de Bouaké et celle de Cocody. S’agissant de l’Université de Bouaké, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire a reconnu ''qu'elle a beaucoup souffert des derniers évènements de ces dernières années. Il est important de la remettre sur pied, de la redynamiser dans ce contexte de sortie de crise’’. Quant à l’ambassadeur Rémy Aimé Pierre Kipré, il a relevé que les efforts que ‘’nous faisons au niveau de l'ambassade de Côte d'Ivoire à Paris avec l'appui de l'ambassade de France en Côte d'Ivoire, ces efforts que nous déployons visent chaque jour un peu plus à approfondir les liens entre le peuple de Côte d'Ivoire et le peuple français. Et ces liens sont excellents. Ne faisons pas attention aux dérapages du parcours. Ce n'est pas parce que de temps en temps la langue et les dents s'entrechoquent qu'on arrache toutes les dents’’. Il a également compati aux souffrances de l’Université de Bouaké ‘’beaucoup de courage à Monsieur le Président de l'Université de Bouaké, qui, comme l'a dit Monsieur l'ambassadeur, aura avec ses collègues, fortement souffert des affres de cette crise’’.
Nous vous proposons l'intervention du président de l’Université de Bouaké-la-Neuve, le Professeur Lazare M. POAME.
Le Mot de remerciements du Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve, le Professeur Lazare M. POAME
Excellence Monsieur l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire,
Excellence Pierre Kipré Ambassadeur de Côte d'Ivoire en France,
Madame la Vice-présidente du Comité national d'organisation du cinquantenaire,
Monsieur le Vice-président du Comité national d'organisation du cinquantenaire,
Monsieur le Président du Comité scientifique du Comité national d’organisation du cinquantenaire, Président de l’Université de Cocody,
Monsieur le Vice-président de l'Université de Bouaké,
Messieurs les Doyens (entrant et sortant) des UFR d'Odonto-stomatologie,
Madame et Messieurs les Doyens des UFR des sciences médicales, des Sciences juridiques, des Sciences Humaines (Université de Bouaké),
Messieurs les chefs de services,
Monsieur le responsable de la documentation et de l'information scientifique de l'Université de Bouaké,
Chers collègues, chers étudiants,
Je suis particulièrement heureux, Excellence Messieurs les Ambassadeurs, de vous exprimer, au nom des collègues de l'Université de Bouaké ici présents, notamment le Vice-président, les Doyens, les différents chefs de services, du fond du cœur, notre sincère gratitude pour ce don que nous recevons.
Ce don, il serait venu quinze ans plus tôt, il n'aurait pas la même valeur. Nous le recevons au moment où nous affichons le statut d'une Institution délocalisée, disloquée à travers la ville d'Abidjan, les différents quartiers de Cocody.
Une Institution qui peine à trouver des locaux. Une Institution où les enseignants sont obligés de se sacrifier à l'extrême pour qu’elle fonctionne. Une Institution qui fonctionne avec un budget extrêmement maigre.
Malgré les efforts, les appels lancés à qui de droit, même si nous savons que la situation générale de la Côte d'Ivoire est difficile, la situation de l'Université de Bouaké est dramatique.
Voilà une Université qui, à ce jour, a un budget qui ne peut lui permettre de payer les salaires de ses enseignants-chercheurs à partir du mois de septembre 2010. Le budget qui nous a été octroyé ne permettra pas de payer les fonctionnaires (enseignants-chercheurs, personnel administratif et technique) jusqu'à la fin de l'année.
Nos étudiants suivent les cours dans des conditions extrêmement pénibles, indescriptibles.
Voilà que un des nôtres, l'ambassadeur Pierre Kipré, qui a été l'un des tout premiers enseignants à dispenser des enseignements à Bouaké (ses cours d'histoire économique en Sciences économiques ont beaucoup apporté à cette Institution) pense à nous.
Aujourd'hui, il s'est souvenu que cette Institution avait encore besoin d'aide et il a pensé à nous. Nous ne pouvons que nous en réjouir et lui dire sincèrement merci.
Nous savons combien il est difficile à partir d'une petite expérience que nous avons eue avec Paris VIII de suivre la collecte d’ouvrages. Son Excellence l'Ambassadeur de France l'a dit, n'eut été le dynamisme de l'ambassadeur Pierre Kipré, on n’aurait pas pu avoir ces ouvrages. Suivre cette collecte en France, ce n'est pas évident. En plus de ses tâches, nous savons qu'il a des charges extrêmement lourdes, parce que l'ambassade de Côte d'Ivoire en France est quand même l'une des ambassades les plus stratégiques de notre pays.
Excellence Messieurs les ambassadeurs,
au nom de nos collègues ici présents, je voudrais vous dire sincèrement merci.
Nous voulons dire aussi que ce jour choisi, 7 août 2010 n'est pas fortuit. Nous avons un lien au hasard qui est assez problématique. Nous pensons que c'est notre méconnaissance de l'enchainement des choses qui fait croire que ce qui arrive, arrive au hasard.
Ce n'est pas un hasard si le 7 août, on nous remet des ouvrages, du matériel de laboratoire qui sont les outils de la connaissance psychanalysée qui libère. Vous nous donnez là, les instruments de la véritable indépendance. Un pays n'est vraiment indépendant que lorsqu'il aura maîtrisé la science, la technique, maitrisé globalement la connaissance psychanalysée. Et vous y contribuez efficacement.
Au moment de la remise de ce don, l'ouvrage sur lequel tombe la main de son excellence l'ambassadeur de France, que je tiens ici, en main, cet ouvrage est intitulé: ''La décolonisation française''. Là encore, ce n'est pas l'effet du hasard. Il y a tout un enchainement: 7 août, indépendance, libération par le savoir, par la connaissance. C'est le véritable moyen de libération. Nous l'avions déjà obtenu pendant la colonisation à travers l'école. L'école nous a donné les moyens de notre libération. L'acte que vous posez aujourd'hui prolonge cette libération.
Au nom de la communauté universitaire, je voudrais une fois encore avant de me réduire au silence, multiplier le mot merci pour qu'il puisse produire l'effet escompté dans vos esprits et vous donner la pleine mesure de ce que nous ressentons comme plaisir et comme fierté à travers ce don que nous recevons.
Je vous remercie.
L'Attaché de presse
