Invité des communicateurs citoyens bénévoles, le socialiste français et ami du chef de l’Etat, était hier la 34e personne devant la tribune de la presse.
“L’importance de l’accord politique de Ouagadougou dans le processus de paix en Côte d’Ivoire» était le thème central de cette rencontre. Dans son exposé, Guy Labertit est parti de deux moments historiques de la gestion de la crise ivoirienne. « Pendant le 1er moment, ce sont la France et la communauté internationale qui définissaient les grandes lignes de la gestion de la crise… Le second moment s’engage avec la signature de l’accord de Ouagadougou » a déclaré le conférencier. Qui estime que l’Apo est la phase la plus significative de tous les accords signés. Toutefois, l’orateur a reconnu des difficultés dans l’application dudit accord. « Elles sont liées à l’enracinement d’une rébellion avec ses conséquences administratives, économiques et financières, les enjeux démocratiques liés aux résultats des futures élections » a-t-il fait observer. Avant de dire son optimisme quant à la fin de crise du fait du dialogue direct, M. Guy Labertit s’est prêté à l’exercice des questions des journalistes. Sur les sondages qui donnent favori le candidat Laurent Gbagbo, l’orateur a indiqué « les sondages ne sont pas des résultats ». Une manière à lui de ne pas se fier aux résultats de l’institut Sofrès. Le chapitre des relations franco-ivoiriennes n’a pas été occulté. « Tant que certaines personnes sont vivantes, les tragédies de Bouaké et d’Abidjan en 2004 ne seront pas élucidées. La diplomatie africaine est méprisée. Cette diplomatie doit être à même de gérer les crises. En politique, on ne peut que compter sur sa propre force. Relativement aux relations franco-ivoiriennes avec la défaite de Lionel Jospin il m’est d’avis que s’il avait élu président de France, il n’y aura pas de rébellion en Côte d’Ivoire » a assené le conférencier. Qui souligne que depuis 2005, il n’y a plus de légitimité au sommet de l’Etat ivoirien, conformément à la constitution. « L’Apo est un antidote aux vestiges occidentales. La France a une certaine responsabilité dans la tragédie en Côte d’Ivoire. Gbagbo n’est pas hostile à la France. Mais il veut des explications d’Etat à Etat ». Fondant son espoir par rapport à l’avenir de la Côte d’Ivoire, M. Guy Labertit a dit que la fin de l’impasse n’est pas loin. D’où l’intitulé de son livre ‘’Côte d’Ivoire sur les sentiers de la paix qui donnent l’image d’apologie en faveur du régime de la refondation.
K. Zéguédoua Tano
“L’importance de l’accord politique de Ouagadougou dans le processus de paix en Côte d’Ivoire» était le thème central de cette rencontre. Dans son exposé, Guy Labertit est parti de deux moments historiques de la gestion de la crise ivoirienne. « Pendant le 1er moment, ce sont la France et la communauté internationale qui définissaient les grandes lignes de la gestion de la crise… Le second moment s’engage avec la signature de l’accord de Ouagadougou » a déclaré le conférencier. Qui estime que l’Apo est la phase la plus significative de tous les accords signés. Toutefois, l’orateur a reconnu des difficultés dans l’application dudit accord. « Elles sont liées à l’enracinement d’une rébellion avec ses conséquences administratives, économiques et financières, les enjeux démocratiques liés aux résultats des futures élections » a-t-il fait observer. Avant de dire son optimisme quant à la fin de crise du fait du dialogue direct, M. Guy Labertit s’est prêté à l’exercice des questions des journalistes. Sur les sondages qui donnent favori le candidat Laurent Gbagbo, l’orateur a indiqué « les sondages ne sont pas des résultats ». Une manière à lui de ne pas se fier aux résultats de l’institut Sofrès. Le chapitre des relations franco-ivoiriennes n’a pas été occulté. « Tant que certaines personnes sont vivantes, les tragédies de Bouaké et d’Abidjan en 2004 ne seront pas élucidées. La diplomatie africaine est méprisée. Cette diplomatie doit être à même de gérer les crises. En politique, on ne peut que compter sur sa propre force. Relativement aux relations franco-ivoiriennes avec la défaite de Lionel Jospin il m’est d’avis que s’il avait élu président de France, il n’y aura pas de rébellion en Côte d’Ivoire » a assené le conférencier. Qui souligne que depuis 2005, il n’y a plus de légitimité au sommet de l’Etat ivoirien, conformément à la constitution. « L’Apo est un antidote aux vestiges occidentales. La France a une certaine responsabilité dans la tragédie en Côte d’Ivoire. Gbagbo n’est pas hostile à la France. Mais il veut des explications d’Etat à Etat ». Fondant son espoir par rapport à l’avenir de la Côte d’Ivoire, M. Guy Labertit a dit que la fin de l’impasse n’est pas loin. D’où l’intitulé de son livre ‘’Côte d’Ivoire sur les sentiers de la paix qui donnent l’image d’apologie en faveur du régime de la refondation.
K. Zéguédoua Tano