Le lancement du hadj 2010 a eu lieu, hier, au palais de la Culture de Treichville, sans que le prix et les modalités du voyage soient connus.
Les difficultés pour la fixation du prix du hadj 2010 se confirment. Très attendu sur la question hier au palais de la Culture de Treichville, où s`est tenue la traditionnelle cérémonie de lancement, le ministère de l`Intérieur a botté en touche. Désiré Tagro a déclaré que son département n`était pas en mesure d`annoncer de chiffre en raison de la difficile équation que lui pose le sujet : l`Etat doit pouvoir maîtriser son appui financier à l`opération tout en demandant au pèlerin un apport minimal. « Sans craindre de vous décevoir, je ne donnerai pas le coût du hadj aujourd`hui. Avant de fixer par arbitrage le prix dont chaque pèlerin doit s`acquitter, cette année, j`attends que des séances de travail aient lieu entre le directeur général des cultes, le ministère de l`Economie et des Finances et cinq représentants de la communauté musulmane, pour déterminer d`abord le coût réel du hadj par pèlerin. Cela nous permettra de savoir quelle est la part payée par le pèlerin et quel est le soutien fait par le président de la République », a indiqué l`ex-porte-parole du chef de l`Etat.
Les séances en question devaient débuter, dès hier après-midi, à la direction générale des cultes à Cocody pour qu`un tarif réaliste soit arrêté et publié au plus tard vendredi. Un report et des aveux qui confirment les soucis des organisateurs et la possibilité d`une augmentation de prix que nous révélions, lundi, dans nos colonnes. A travers cette démarche, Tagro Désiré, démontre son vœu ardent de ne plus revivre les déboires de la dernière édition du pèlerinage à La Mecque. Qui, on s`en souvient, s`est soldée par un déficit de près de 2 milliards de FCFA qui a fait planer de lourds soupçons de détournement de fonds sur la tête du ministre de tutelle.
2010 victime de 2009
Selon certains observateurs, ce trou financier aurait été causé par l`indisponibilité, à temps, de la subvention de l`Etat censée compenser les limites des apports des pèlerins (1,5 million Fcfa par candidat). Pour d`autres, le déficit est venu du trop grand nombre de personnes à qui le voyage a été gratuitement offert. C`est certainement pour éviter de nouvelles confusions que le ministre a insisté, hier, sur les précautions à observer pour préserver la transparence autour des prises de décision. « Il s`agit pour nous de faire preuve de vigilance, de transparence et de consensus. J`attends que chacune des parties, l`Etat de Côte d`Ivoire d`une part, représenté par le ministère de l`Intérieur et tous les autres ministères et organismes publics (concernés), et la communauté musulmane, d`autre part, représentée par ses dignitaires tous représentés au sein du comité de pilotage, participent effectivement à la prise des décisions », a promis le ministre. Il s`est exprimé devant tous les représentants de la communauté musulmane, du chargé d`affaires de l`ambassade d`Arabie Saoudite et ses collègues Ibrahim Sy Savané, de la Communication, Konaté Sidiki, du Tourisme et de l`Artisanat, et Ouga Houga Bi Gorey Jacques des Nouvelles technologies de l`Information et de la Communication(Ntic). Le choix de la compagnie aérienne et le calendrier du voyage également attendus à ce rendez-vous n`ont pas été communiqués non plus. Tagro Désiré, principal intervenant de la rencontre, a annoncé un réexamen du dernier chapitre qui, lui aussi, influence le budget. D`habitude le séjour de la délégation ivoirienne en terre saoudienne dure en moyenne un mois. Dans la perspective d`une révision à la baisse des dépenses, la réduction de ce délai n`est pas à exclure. La seule information de ce lancement aura été donc la désignation d`un nouveau commissaire du hadj. Le commissaire divisionnaire Krouma Mamadou, directeur du fonds de prévoyance de la police nationale, a été nommé à la place de l`imam Binaté Ibrahim.
Cissé Sindou
Les difficultés pour la fixation du prix du hadj 2010 se confirment. Très attendu sur la question hier au palais de la Culture de Treichville, où s`est tenue la traditionnelle cérémonie de lancement, le ministère de l`Intérieur a botté en touche. Désiré Tagro a déclaré que son département n`était pas en mesure d`annoncer de chiffre en raison de la difficile équation que lui pose le sujet : l`Etat doit pouvoir maîtriser son appui financier à l`opération tout en demandant au pèlerin un apport minimal. « Sans craindre de vous décevoir, je ne donnerai pas le coût du hadj aujourd`hui. Avant de fixer par arbitrage le prix dont chaque pèlerin doit s`acquitter, cette année, j`attends que des séances de travail aient lieu entre le directeur général des cultes, le ministère de l`Economie et des Finances et cinq représentants de la communauté musulmane, pour déterminer d`abord le coût réel du hadj par pèlerin. Cela nous permettra de savoir quelle est la part payée par le pèlerin et quel est le soutien fait par le président de la République », a indiqué l`ex-porte-parole du chef de l`Etat.
Les séances en question devaient débuter, dès hier après-midi, à la direction générale des cultes à Cocody pour qu`un tarif réaliste soit arrêté et publié au plus tard vendredi. Un report et des aveux qui confirment les soucis des organisateurs et la possibilité d`une augmentation de prix que nous révélions, lundi, dans nos colonnes. A travers cette démarche, Tagro Désiré, démontre son vœu ardent de ne plus revivre les déboires de la dernière édition du pèlerinage à La Mecque. Qui, on s`en souvient, s`est soldée par un déficit de près de 2 milliards de FCFA qui a fait planer de lourds soupçons de détournement de fonds sur la tête du ministre de tutelle.
2010 victime de 2009
Selon certains observateurs, ce trou financier aurait été causé par l`indisponibilité, à temps, de la subvention de l`Etat censée compenser les limites des apports des pèlerins (1,5 million Fcfa par candidat). Pour d`autres, le déficit est venu du trop grand nombre de personnes à qui le voyage a été gratuitement offert. C`est certainement pour éviter de nouvelles confusions que le ministre a insisté, hier, sur les précautions à observer pour préserver la transparence autour des prises de décision. « Il s`agit pour nous de faire preuve de vigilance, de transparence et de consensus. J`attends que chacune des parties, l`Etat de Côte d`Ivoire d`une part, représenté par le ministère de l`Intérieur et tous les autres ministères et organismes publics (concernés), et la communauté musulmane, d`autre part, représentée par ses dignitaires tous représentés au sein du comité de pilotage, participent effectivement à la prise des décisions », a promis le ministre. Il s`est exprimé devant tous les représentants de la communauté musulmane, du chargé d`affaires de l`ambassade d`Arabie Saoudite et ses collègues Ibrahim Sy Savané, de la Communication, Konaté Sidiki, du Tourisme et de l`Artisanat, et Ouga Houga Bi Gorey Jacques des Nouvelles technologies de l`Information et de la Communication(Ntic). Le choix de la compagnie aérienne et le calendrier du voyage également attendus à ce rendez-vous n`ont pas été communiqués non plus. Tagro Désiré, principal intervenant de la rencontre, a annoncé un réexamen du dernier chapitre qui, lui aussi, influence le budget. D`habitude le séjour de la délégation ivoirienne en terre saoudienne dure en moyenne un mois. Dans la perspective d`une révision à la baisse des dépenses, la réduction de ce délai n`est pas à exclure. La seule information de ce lancement aura été donc la désignation d`un nouveau commissaire du hadj. Le commissaire divisionnaire Krouma Mamadou, directeur du fonds de prévoyance de la police nationale, a été nommé à la place de l`imam Binaté Ibrahim.
Cissé Sindou