Visiblement, les responsables de la gendarmerie nationale digèrent mal la stratégie de diversion mise en œuvre hier par les membres du Bureau national de l’Union des forces de changement (Ufc), pour parvenir à tenir en catimini, leur congrès extraordinaire, malgré l’interdiction conjointe des ministres Pascal Bodjona et Atcha Titikpina. Une instance statutaire du parti qui a débouché sur l’exclusion définitive de Gilchrist Olympio et le réaménagement du Bureau National du parti, composé de 68 membres et conduit par Jean-Pierre Fabre.
On note que pour l’essentiel, les membres de l’ancienne équipe dont les plus proches collaborateurs voire parents de l’ancien président exclu, sont restés fidèles au Bureau national qui se donne le dernier candidat à l’élection présidentielle et anciennement Secrétaire général du parti, comme nouveau leader de la plus grande formation politique de l’opposition. Un constat symptomatique de la perte de vitesse de Gilchrist Olympio, qui s’appuie sur le pouvoir pour à son tour, organiser un congrès demain, avec des délégués des fédérations dont certaines viennent d’être montées pour l’occasion par le ministre de la sécurité, le Col. Atcha Titikpina, militant du RPT.
Hier, un déploiement massif d’éléments de la gendarmerie avait pour mission d’empêcher la tenue du congrès extraordinaire annoncé. Le siège du parti situé au quartier Lom-Nava, ainsi que le Foyer de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo, situé à Nyékonakpoé dans la capitale, étaient fortement bouclés. Les militants et sympathisants de l’Ufc, ont été violentés par notamment des personnes en tenue civile, par les moyens de gourdins et autres cordelettes de militaires. Mais la détermination des militants était infaillible et ponctuée par de visites répétées de Jean-Pierre Fabre, qui venait leur réaffirmer le maintien de la tenue du congrès.
Le candidat arrivé selon les résultats officiels, deuxième à la suite de l’élection présidentielle du 04 mars, était alors prise en chasse, avec jets de gaz. Pendant ce temps, les délégués arrivés la veille de l’intérieur du pays, disséminés dans des maisons, étudiaient en commissions les documents du congrès. Ce qui a permis dans la soirée, la tenue d’une plénière pour adopter les résolutions et recommandations, dont le réaménagement du Bureau National ainsi que l’exclusion définitive du parti de Gilchrist Olympio et ceux qui ont choisi avec lui, « l’aventure du Rpt », en entrant au gouvernement, contre l’avis du parti.
La publication le soir de la composition du B.N et l’annonce de la promotion de Jean-Pierre Fabre à la Présidence du parti, a provoqué une liesse dans les quartiers populaires, mais suscitée la colère des autorités politiques et des responsables de la gendarmerie. Ce matin, non seulement le bouclage du siège du parti est maintenu, mais également, le Temple Salem de l’Eglise Méthodiste de Hanoukopé, où a lieu tous les mercredis, les séances de prières du Frac, est bouclé. Fidèles et autres pasteurs, n’ont pas le droit d’en sortir ou y entrer.
Les responsables du Frac qui se sont aventurés vers le Temple, ont été éconduits sans ménagement, à coups de menaces. Selon nos informations, vers 12H30, un militant de l’opposition ainsi que le responsable de l’organisation Pyramide of Yeweh, basée en Suisse, ont été arrêtés par des éléments de la gendarmerie devant le Temple. M. Filikpo est très engagé et participe depuis son retour aux manifestations du Frac. On signale également, l’entrée dans la clandestinité du journaliste, Justin ANANI, qui aurait échappé tôt dans la matinée, à une descente en son domicile des éléments en tenue civile. Journaliste à l’hebdomadaire « Crocodile News » et à Radio XSolaire, son nom figure sur une liste de huit journalistes, qui feraient l’objet d’un projet d’élimination physique. Un projet que vient de dénoncer dans un communiqué, l’union des journalistes indépendants du Togo ( Ujit) et dont koaci.com a parlé en début de semaine.ci
On note que pour l’essentiel, les membres de l’ancienne équipe dont les plus proches collaborateurs voire parents de l’ancien président exclu, sont restés fidèles au Bureau national qui se donne le dernier candidat à l’élection présidentielle et anciennement Secrétaire général du parti, comme nouveau leader de la plus grande formation politique de l’opposition. Un constat symptomatique de la perte de vitesse de Gilchrist Olympio, qui s’appuie sur le pouvoir pour à son tour, organiser un congrès demain, avec des délégués des fédérations dont certaines viennent d’être montées pour l’occasion par le ministre de la sécurité, le Col. Atcha Titikpina, militant du RPT.
Hier, un déploiement massif d’éléments de la gendarmerie avait pour mission d’empêcher la tenue du congrès extraordinaire annoncé. Le siège du parti situé au quartier Lom-Nava, ainsi que le Foyer de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo, situé à Nyékonakpoé dans la capitale, étaient fortement bouclés. Les militants et sympathisants de l’Ufc, ont été violentés par notamment des personnes en tenue civile, par les moyens de gourdins et autres cordelettes de militaires. Mais la détermination des militants était infaillible et ponctuée par de visites répétées de Jean-Pierre Fabre, qui venait leur réaffirmer le maintien de la tenue du congrès.
Le candidat arrivé selon les résultats officiels, deuxième à la suite de l’élection présidentielle du 04 mars, était alors prise en chasse, avec jets de gaz. Pendant ce temps, les délégués arrivés la veille de l’intérieur du pays, disséminés dans des maisons, étudiaient en commissions les documents du congrès. Ce qui a permis dans la soirée, la tenue d’une plénière pour adopter les résolutions et recommandations, dont le réaménagement du Bureau National ainsi que l’exclusion définitive du parti de Gilchrist Olympio et ceux qui ont choisi avec lui, « l’aventure du Rpt », en entrant au gouvernement, contre l’avis du parti.
La publication le soir de la composition du B.N et l’annonce de la promotion de Jean-Pierre Fabre à la Présidence du parti, a provoqué une liesse dans les quartiers populaires, mais suscitée la colère des autorités politiques et des responsables de la gendarmerie. Ce matin, non seulement le bouclage du siège du parti est maintenu, mais également, le Temple Salem de l’Eglise Méthodiste de Hanoukopé, où a lieu tous les mercredis, les séances de prières du Frac, est bouclé. Fidèles et autres pasteurs, n’ont pas le droit d’en sortir ou y entrer.
Les responsables du Frac qui se sont aventurés vers le Temple, ont été éconduits sans ménagement, à coups de menaces. Selon nos informations, vers 12H30, un militant de l’opposition ainsi que le responsable de l’organisation Pyramide of Yeweh, basée en Suisse, ont été arrêtés par des éléments de la gendarmerie devant le Temple. M. Filikpo est très engagé et participe depuis son retour aux manifestations du Frac. On signale également, l’entrée dans la clandestinité du journaliste, Justin ANANI, qui aurait échappé tôt dans la matinée, à une descente en son domicile des éléments en tenue civile. Journaliste à l’hebdomadaire « Crocodile News » et à Radio XSolaire, son nom figure sur une liste de huit journalistes, qui feraient l’objet d’un projet d’élimination physique. Un projet que vient de dénoncer dans un communiqué, l’union des journalistes indépendants du Togo ( Ujit) et dont koaci.com a parlé en début de semaine.ci
