A Yamoussoukro, tout est gratuit dans la lutte contre la pandémie sauf la radio pulmonaire. Ce qui constitue un obstacle pour les malades pauvres. Surtout que la coexistence tuberculose-VIH est très souvent avérée. « Nous sommes en train de voir comment faire pour dépister la tuberculose chez nos malades et dépister le VIH sur tous les malades tuberculeux », explique Dr Dakouri, directeur départemental de la santé. Yamoussoukro dispose déjà d'un centre antituberculeux au quartier Sopim. Il assure le suivi des malades infectés et propose le test du VIH-Sida à tous les tuberculeux.
La lutte s'est intensifiée depuis 2008 avec le projet Cœur famille initié par le département avec l'Ong Renaissance santé Bouaké (RSB). Et qui concernait les villages de Kossou, Toumokro, Lolobo, Attiégouakro et Logbakro. Ce projet-pilote a permis la formation d'infirmiers et d'agents de santé communautaires au conseil-dépistage. Ce qui a facilité l'accès des familles. Ainsi, de juin à décembre 2008, 811 ménages ont été sensibilisés, touchant 8.703 personnes dont 5.292 adultes et 3.411 enfants. 786 ménages ont été conseillés et dépistés, soit 4.416 personnes. 148 ont été testées positives, soit une prévalence de 3,35% dont 146 adultes et 2 enfants. Les bilans d'éligibilité ont permis d'initier le traitement Arv chez 21 personnes. » Après le dépistage et le bilan, les médecins de RSB se déplacent vers les malades, dans leurs villages pour les prescriptions et le suivi. Les résultats très satisfaisants de cette expérience ont encouragé le district sanitaire à étendre l'expérience à tous les centres de santé urbains comme ruraux. Ainsi, tous les infirmiers ont été formés au conseil-dépistage et au suivi des malades.
Auparavant, la prisse en charge effective des malades du VIH-Sida n'avait débuté à Yamoussoukro qu'en 2004 avec les deux sites que sont le Chr et la Pmi. Où les spécialistes faisaient du conseil-dépistage, le bilan initial, la prescription des Arv et le suivi des malades non éligibles. Au vu des difficultés au niveau de ces deux sites, le Pepfar, sous le couvert de Elisabeth Glazer Foundation, a ouvert en 2006 les sites de Renaissance santé Bouaké (RSB) et du Centre médico-social ''Wallè'', deux ONG spécialisées dans le domaine de la santé. Et pour décongestionner le Chr qui avait déjà été équipé, le laboratoire du ''Wallè'', à cette occasion, a été doté de matériel indispensable à la lutte. Notamment, un automate de biochimie, un automate d'hématologie, un GUAVA (appareil qui dose les CD4, les cellules de défense de l'organisme). Ces deux centres reçoivent donc les prélèvements pour analyses grâce auxquelles les prescriptions peuvent se faire. « Le taux de prévalence pour la région est de 4,8% », révèle le praticien qui demeure optimiste pour l'avenir, vu l'engagement du personnel de santé formé.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
La lutte s'est intensifiée depuis 2008 avec le projet Cœur famille initié par le département avec l'Ong Renaissance santé Bouaké (RSB). Et qui concernait les villages de Kossou, Toumokro, Lolobo, Attiégouakro et Logbakro. Ce projet-pilote a permis la formation d'infirmiers et d'agents de santé communautaires au conseil-dépistage. Ce qui a facilité l'accès des familles. Ainsi, de juin à décembre 2008, 811 ménages ont été sensibilisés, touchant 8.703 personnes dont 5.292 adultes et 3.411 enfants. 786 ménages ont été conseillés et dépistés, soit 4.416 personnes. 148 ont été testées positives, soit une prévalence de 3,35% dont 146 adultes et 2 enfants. Les bilans d'éligibilité ont permis d'initier le traitement Arv chez 21 personnes. » Après le dépistage et le bilan, les médecins de RSB se déplacent vers les malades, dans leurs villages pour les prescriptions et le suivi. Les résultats très satisfaisants de cette expérience ont encouragé le district sanitaire à étendre l'expérience à tous les centres de santé urbains comme ruraux. Ainsi, tous les infirmiers ont été formés au conseil-dépistage et au suivi des malades.
Auparavant, la prisse en charge effective des malades du VIH-Sida n'avait débuté à Yamoussoukro qu'en 2004 avec les deux sites que sont le Chr et la Pmi. Où les spécialistes faisaient du conseil-dépistage, le bilan initial, la prescription des Arv et le suivi des malades non éligibles. Au vu des difficultés au niveau de ces deux sites, le Pepfar, sous le couvert de Elisabeth Glazer Foundation, a ouvert en 2006 les sites de Renaissance santé Bouaké (RSB) et du Centre médico-social ''Wallè'', deux ONG spécialisées dans le domaine de la santé. Et pour décongestionner le Chr qui avait déjà été équipé, le laboratoire du ''Wallè'', à cette occasion, a été doté de matériel indispensable à la lutte. Notamment, un automate de biochimie, un automate d'hématologie, un GUAVA (appareil qui dose les CD4, les cellules de défense de l'organisme). Ces deux centres reçoivent donc les prélèvements pour analyses grâce auxquelles les prescriptions peuvent se faire. « Le taux de prévalence pour la région est de 4,8% », révèle le praticien qui demeure optimiste pour l'avenir, vu l'engagement du personnel de santé formé.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro