Moment de grande dévotion, cela fait maintenant trois jours que les musulmans de Côte d’Ivoire, à l’instar de leurs coréligionnaires dans le monde entier observent le jeûne. Le sens profond du jeûne pendant le mois de la prophétie (Ramadan), c’est de s’abstenir de tout ce qu’Allah interdit. Ce n’est donc pas exclusivement s’interdire de manger, de boire et d’entretenir des rapports sexuels de l’aube jusqu’au coucher du soleil. C’est surtout de se détourner des actes bannis. « Dieu n’a pas besoin du jeûne du fidèle qui fait pendant le mois de Ramadan ce que Dieu proscrit dans le Saint Coran », instruit l’Imam Koné Zackaria, secrétaire exécutif de l’Association des Musulmans Sunnites de Côte d’ivoire (Amsci).
... de pardon
Si l’on en croit ce guide musulman, le pardon des offenses et la réconciliation demeure l’une des valeurs prescrites durant le Ramadan. Et celui des fidèles qui endurcit son cœur au pardon et donc à la réconciliation avec son frère, son prochain, compromet les mérites de son jeûne. « Pour que l’adoration soit acceptée, le fidèle musulman doit pardonner les offenses dont il a été victime de la part d’un frère, d’une sœur. En somme, de son prochain. Le cœur, tout comme l’esprit, jeûne et il doit être vide de toute rancœur, de toute rancune. Celui qui emplit son cœur de rancune et refuse de pardonner une offense, observe le jeûne pour rien. Le Ramadan est le mois de la réconciliation et quiconque se ferme à faire la paix autour de lui et avec ses frères, Dieu n’accepte pas son jeûne », explique l’Imam Zackaria.
... de repentance
Pour lui, le pardon est fondamentalement important pendant le Ramadan parce qu’il s’agit d’une période de repentance. Pendant ce mois, le fidèle, appelé à se rapprocher de son Seigneur, fait acte de repentance. Il se repent de ses pêchés et demande à Allah de les effacer. Ce que le Seigneur consent. « Au même moment où tu demandes à Dieu de te pardonner, toi tu refuses le pardon à ton prochain. Dieu ne peut donc pas t’écouter et satisfaire à ton vœu de repentance tout simplement parce que ton cœur ne répond pas à l’appel divin du pardon. Celui qui refuse de pardonner une offense pendant le Ramadan, ses actes deviennent comme un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau », ajoute-t-il.
... et de solidarité
Avant de relever que le Ramadan est le mois de la solidarité. Et il ne peut avoir de solidarité quand le cœur est animé de rancœur. « La solidarité suppose une prédisposition de l’esprit à faire du bien à son prochain, à répandre autour de soi la joie. Mais quand le cœur est animé de rancune et de haine il est impur, il est malade. Et il n’est plus illuminé et guidé par le bien. Or, le Ramadan est le mois du partage, de l’élan du cœur. Le mois de Ramadan nous est donné de faire le maximum de biens pour accéder à la félicité divine. Il importe de ne pas, par l’endurcissement du cœur, rater les mérites incommensurables », conseille-t-il
Une rubrique de M.T.T
... de pardon
Si l’on en croit ce guide musulman, le pardon des offenses et la réconciliation demeure l’une des valeurs prescrites durant le Ramadan. Et celui des fidèles qui endurcit son cœur au pardon et donc à la réconciliation avec son frère, son prochain, compromet les mérites de son jeûne. « Pour que l’adoration soit acceptée, le fidèle musulman doit pardonner les offenses dont il a été victime de la part d’un frère, d’une sœur. En somme, de son prochain. Le cœur, tout comme l’esprit, jeûne et il doit être vide de toute rancœur, de toute rancune. Celui qui emplit son cœur de rancune et refuse de pardonner une offense, observe le jeûne pour rien. Le Ramadan est le mois de la réconciliation et quiconque se ferme à faire la paix autour de lui et avec ses frères, Dieu n’accepte pas son jeûne », explique l’Imam Zackaria.
... de repentance
Pour lui, le pardon est fondamentalement important pendant le Ramadan parce qu’il s’agit d’une période de repentance. Pendant ce mois, le fidèle, appelé à se rapprocher de son Seigneur, fait acte de repentance. Il se repent de ses pêchés et demande à Allah de les effacer. Ce que le Seigneur consent. « Au même moment où tu demandes à Dieu de te pardonner, toi tu refuses le pardon à ton prochain. Dieu ne peut donc pas t’écouter et satisfaire à ton vœu de repentance tout simplement parce que ton cœur ne répond pas à l’appel divin du pardon. Celui qui refuse de pardonner une offense pendant le Ramadan, ses actes deviennent comme un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau », ajoute-t-il.
... et de solidarité
Avant de relever que le Ramadan est le mois de la solidarité. Et il ne peut avoir de solidarité quand le cœur est animé de rancœur. « La solidarité suppose une prédisposition de l’esprit à faire du bien à son prochain, à répandre autour de soi la joie. Mais quand le cœur est animé de rancune et de haine il est impur, il est malade. Et il n’est plus illuminé et guidé par le bien. Or, le Ramadan est le mois du partage, de l’élan du cœur. Le mois de Ramadan nous est donné de faire le maximum de biens pour accéder à la félicité divine. Il importe de ne pas, par l’endurcissement du cœur, rater les mérites incommensurables », conseille-t-il
Une rubrique de M.T.T