Les populations de «Môrôfé», village situé dans la commune de Yamoussoukro, ont été témoins d’un évènement dramatique. Il s’agit de la découverte, aux abords de l’artère principale (axe Yamoussoukro-Tiébissou), du corps sans vie d’un jeune étudiant. C’est le samedi dernier 14 août, aux alentours de 03h du matin, que ce corps pendu à un manguier, a été découvert par des individus de retour de funérailles. L’on accourt de partout pour voir de près de qui il s’agit. Mais qui peut être donc alors ce jeune homme, la trentaine environ, d’une taille d’à peur près 1m70 et de teint noir ? Pourquoi c’est là, qu’il a choisi de se donner la mort ? Si la thèse du suicide se vérifie éventuellement. Telles sont autant d’interrogations qui reviennent à l’esprit des populations riveraines. Il aura fallu attendre l’arrivée de la police locale, vers 07h, pour être situé sur les origines et les filiations du défunt. Il ressort donc que le malheureux est étudiant. Il répond au nom d’Aristide Davy né il y a une trentaine d’années, de K. Emmanuel et de K. K. Hélène. S’il reste d’autres questions en suspens, elles sont relatives aux motivations de l’acte. S’agit-il d’un crime ou d’un suicide ? C’est ce à quoi s’attellera à répondre l’enquête ouverte par la police. Mais en attendant les conclusions de ces investigations policières, les supputations vont bon train. Et chacun y va, bien entendu, de son commentaire. C’est le lieu d’indiquer que le corps de l’infortuné étudiant, après le constat d’usage du médecin-légiste, a été mis à la disposition du service des pompes funèbres. Rappelons enfin que le village de «Zatta» qui a vu naître le défunt, est situé sur la route menant à Bouaflé, à une quinzaine de Km à peine de Yamoussoukro.
Camille SIABA
(Correspondant)
Camille SIABA
(Correspondant)