Sur l’origine et les soutiens des différents candidats à l’élection présidentielle on a fait avaler des couleuvres aux Ivoiriens. ‘’L’enfant du peuple c’est Gbagbo, les candidats de la France c’est le RHDP’’. Mais à quelques semaines de la date fatidique du 31 octobre, le chef de file des frontistes aurait sollicité et obtenu l’appui de l’Elysée. Véritable coup de théâtre qui vient mettre au grand jour les soutiens extérieurs que Gbagbo recherche pour le maintenir au pouvoir.
Ennemi de la France le jour, ami du pays de Sarkozy qu’on vomi de façon théâtrale la nuit, c’est le double visage que le pouvoir Fpi présente aux Ivoiriens pour paraître comme des antis impérialistes et les antis coloniaux. Une apparence trompeuse sur laquelle le voile et en train d’être levé. Conscient du fait qu’il n’est pas le meilleur cheval pour la future bataille électorale, Laurent Gbagbo n’a d’autre choix que de confier son sort à l’Occident. Chose qu’il a toujours niée devant ses partisans. Aujourd’hui, le rapprochement entre Gbagbo et Sarkozy semble être une réalité après moult manœuvres souterraines. Et ce ne sont pas les propos incendiaires du chef de l’Etat et ses partisans contre l’Elysée qui contrediront l’option choisie par Gbagbo de faire allégeance à la France. Une France vouée aux gémonies par les partisans du pouvoir au début de la crise. Le candidat du peuple pris dans l’étau aurait fait mains et pieds pour être aux bons soins de Paris. On était loin de s’imaginer ce revirement du ‘’Woody’’, le héros des temps modernes qui devrait délivrer la Côte d’Ivoire des griffes de l’impérialisme. Mais ne nous méprenons pas, les intérêts ont pris le dessus sur la raison. Les ivoiriens se demandent pourquoi les contrats du Port autonome d’Abidjan a été renouvelé avec le Groupe Bolloré et ceux de la Cie-Sodéci avec le Groupe Bouygues ? Et pourtant, tout concourait pour ne pas que ces groupes français aient encore la main mise sur ces marchés. Ces interrogations trouvent leurs réponses dans ce rapprochement Gbagbo-Sarkozy. Mieux, c’est cette nouvelle idylle qui expliquerait le lancement rapide de l’emprunt obligataire pour la construction du 3e pont la veille du scrutin présidentiel. Des travaux qui selon ‘’La Lettre du Continent n°573 du 08 octobre 2009, seront effectués par SOCOPRIM (Société de construction du Pont de Riviera-Marcory) dont le groupe français Bouygues détient 67% des parts contre 20% pour l’Etat de Côte d’Ivoire et 13% pour des banquiers, assureurs, militaires ivoiriens disposant d’argent frais. Avec autant d’offre aux groupes français, les observateurs s’accordent à dire que Gbagbo aurait introduit la Côte d’Ivoire dans le cercle restreint des capitaines de l’industrie française qui constituent les piliers de l’Elysée. Patrick Kron, Martin Bouygues, François Perol, Stéphane Richards, Vincent Bolloré… pour ne citer ces richissimes opérateurs économiques français, qui constituent une machine puissance avec un pouvoir de faire et de défaire les présidents de la république. Le nouveau rapprochement de Gbagbo auprès de Sarkozy tirerait son origine de ce groupe de lobbying.
Celui qui tout ficelé
Les indiscrétions sont très prolixes sur le sujet. Martin Bouygues président du Groupe Bouygues serait l’homme fort qui a goupillé ce réchauffement de l’axe-Abidjan-Paris. Il faut savoir que Martin Bouygues fut le témoin de mariage de Sarkozy et de Cecilia et le parrain du petit Louis, le fils du président français. Avec tout ce qui lui a été cédé, Martin Bouygues ne pouvait offrir mieux que d’appuyer le dossier de Gbagbo à l’Elysée. Et aujourd’hui avec ce qui se qui déroule tout semble aller pour le mieux entre Sarkozy et Gbagbo même si ce dernier ne laisse le pas transparaitre dans ses attitude vis-à-vis de la France. Hier, un tabloïde proche de Gbagbo livrait un dossier des renseignements Généraux français sur Alassane Ouattara. Une preuve supplémentaire sur ce nouveau pacte entre Abidjan et Paris.
La Côte d’Ivoire vendue à la France
Tout est cédé aux multinationales françaises, cela n’est plus un secret. Le pouvoir Fpi dit une chose et fait son contraire. Derrière son vrai faux combat contre la puissance colonisatrice, le N°1 ivoirien a livré tous les marchés aux groupes français. Ports, secteur de l’électricité, construction du 3e pont… tout est aux mains de français. La Côte d’Ivoire vendu à la France par le pouvoir Fpi qui veut protéger ses intérêts. Vraiment c’est la honte et heureusement qu’elle ne tue pas.
JN
Ennemi de la France le jour, ami du pays de Sarkozy qu’on vomi de façon théâtrale la nuit, c’est le double visage que le pouvoir Fpi présente aux Ivoiriens pour paraître comme des antis impérialistes et les antis coloniaux. Une apparence trompeuse sur laquelle le voile et en train d’être levé. Conscient du fait qu’il n’est pas le meilleur cheval pour la future bataille électorale, Laurent Gbagbo n’a d’autre choix que de confier son sort à l’Occident. Chose qu’il a toujours niée devant ses partisans. Aujourd’hui, le rapprochement entre Gbagbo et Sarkozy semble être une réalité après moult manœuvres souterraines. Et ce ne sont pas les propos incendiaires du chef de l’Etat et ses partisans contre l’Elysée qui contrediront l’option choisie par Gbagbo de faire allégeance à la France. Une France vouée aux gémonies par les partisans du pouvoir au début de la crise. Le candidat du peuple pris dans l’étau aurait fait mains et pieds pour être aux bons soins de Paris. On était loin de s’imaginer ce revirement du ‘’Woody’’, le héros des temps modernes qui devrait délivrer la Côte d’Ivoire des griffes de l’impérialisme. Mais ne nous méprenons pas, les intérêts ont pris le dessus sur la raison. Les ivoiriens se demandent pourquoi les contrats du Port autonome d’Abidjan a été renouvelé avec le Groupe Bolloré et ceux de la Cie-Sodéci avec le Groupe Bouygues ? Et pourtant, tout concourait pour ne pas que ces groupes français aient encore la main mise sur ces marchés. Ces interrogations trouvent leurs réponses dans ce rapprochement Gbagbo-Sarkozy. Mieux, c’est cette nouvelle idylle qui expliquerait le lancement rapide de l’emprunt obligataire pour la construction du 3e pont la veille du scrutin présidentiel. Des travaux qui selon ‘’La Lettre du Continent n°573 du 08 octobre 2009, seront effectués par SOCOPRIM (Société de construction du Pont de Riviera-Marcory) dont le groupe français Bouygues détient 67% des parts contre 20% pour l’Etat de Côte d’Ivoire et 13% pour des banquiers, assureurs, militaires ivoiriens disposant d’argent frais. Avec autant d’offre aux groupes français, les observateurs s’accordent à dire que Gbagbo aurait introduit la Côte d’Ivoire dans le cercle restreint des capitaines de l’industrie française qui constituent les piliers de l’Elysée. Patrick Kron, Martin Bouygues, François Perol, Stéphane Richards, Vincent Bolloré… pour ne citer ces richissimes opérateurs économiques français, qui constituent une machine puissance avec un pouvoir de faire et de défaire les présidents de la république. Le nouveau rapprochement de Gbagbo auprès de Sarkozy tirerait son origine de ce groupe de lobbying.
Celui qui tout ficelé
Les indiscrétions sont très prolixes sur le sujet. Martin Bouygues président du Groupe Bouygues serait l’homme fort qui a goupillé ce réchauffement de l’axe-Abidjan-Paris. Il faut savoir que Martin Bouygues fut le témoin de mariage de Sarkozy et de Cecilia et le parrain du petit Louis, le fils du président français. Avec tout ce qui lui a été cédé, Martin Bouygues ne pouvait offrir mieux que d’appuyer le dossier de Gbagbo à l’Elysée. Et aujourd’hui avec ce qui se qui déroule tout semble aller pour le mieux entre Sarkozy et Gbagbo même si ce dernier ne laisse le pas transparaitre dans ses attitude vis-à-vis de la France. Hier, un tabloïde proche de Gbagbo livrait un dossier des renseignements Généraux français sur Alassane Ouattara. Une preuve supplémentaire sur ce nouveau pacte entre Abidjan et Paris.
La Côte d’Ivoire vendue à la France
Tout est cédé aux multinationales françaises, cela n’est plus un secret. Le pouvoir Fpi dit une chose et fait son contraire. Derrière son vrai faux combat contre la puissance colonisatrice, le N°1 ivoirien a livré tous les marchés aux groupes français. Ports, secteur de l’électricité, construction du 3e pont… tout est aux mains de français. La Côte d’Ivoire vendu à la France par le pouvoir Fpi qui veut protéger ses intérêts. Vraiment c’est la honte et heureusement qu’elle ne tue pas.
JN