Du 12 au 15 août dernier, le département de Fresco a renoué avec son identité. C’était lors de la première édition du festival de la culture Godié, dénommée Pôpaix 2010.
Le peuple Godié des départements de Fresco, Sassandra, Gueyo et Lakota ont pris une part active à la première édition du festival de leur culture. C’était du 12 au 15 août dernier, dans le département de Fresco. ‘’Pôpaix’’. Telle était la dénomination attribuée à ce moment de rencontres et d’échanges des cultures Godié. Ce vocable traduit un sentiment de joie, d’allégresse. C’était donc un cadre qui aura permis aux festivaliers d’extérioriser leur savoir-faire en matière de chants et danses (comme Aloukou, Kriki-Kriki, Sakokpê) et au niveau culinaire, avec des mets confectionnés à base de riz, manioc et banane (comme le Tikli Ti). Dans le seul but d’égayer et de procurer l’envie de vivre malgré les difficultés quotidiennes. Vendre la culture Godié, préserver les valeurs culturelles et permettre aux autres de découvrir une autre façon d’être heureux, tout en s’appuyant sur la tradition. C’est à ce plat que les nombreux festivaliers ont goûté lors du ‘’Pôpaix 2010’’ qui était axé sur trois événements majeurs. Il y a eu le festival des chants et danses, le concours culinaire et le ‘’Zôpka’’, la fête des générations. Dans ce registre, différentes classes d’âge se sont livrées à une course de pirogues sur la lagune ‘’Gbôglè’’. Ce qui a donné une fière allure sur ladite étendue d’eau. En plus, elles ont procédé à un défilé inédit sur la place publique devant un parterre de personnalités. Outre cet aspect, les 14 villages, issus des 4 départements Godié, venus prendre part au festival, ont produit des spectacles de chants et danses durant les trois jours du ‘’Pôpaix’’. Sans toutefois oublier la rude épreuve à laquelle certains villages se sont livrés. Il s’agit du concours culinaire où il fallait confectionner des plats en voix de disparition. Le tout a été soumis à l’approbation d’un jury afin de déceler les meilleurs danseurs et cordons bleus. C’est ainsi qu’au niveau des chants et danses, les trois villages qui avaient de meilleurs danseurs sont Gnago, Zéribéri et Manaboué. Les villages de Kohiri, Dadjéré et Zégréboué sont ceux dont les mets ont été approuvés. En guise de récompense, ces villages se sont vus adjuger des trophées, de l’argent en espèce et des ustensiles de cuisine. Cependant, ce qui a été impressionnant, c’est que tous les 14 villages ont reçu des récompenses en signe d’encouragement. Par ailleurs, il convient de signifier que les générations ‘’Srowa’’ et ‘’Tandjè’’ sont les classes d’âges les plus importantes et que c’est la 11ème génération de Fresco qui a fait sa sortie lors du ‘’Pôpaix’’. Pour clore en beauté le festival, une messe d’action de grâce a été dite, le dimanche 15 août dernier, en la paroisse Immaculée Conception, à l’occasion de l’Assomption de la Vierge Marie. Ce festival a connu une note de nobiliaire à travers la présence effective de sa Majesté Koudou Grah 1er, chef suprême des Krou.
Nathalie Kassi
(Envoyée spéciale à Fresco)
Le peuple Godié des départements de Fresco, Sassandra, Gueyo et Lakota ont pris une part active à la première édition du festival de leur culture. C’était du 12 au 15 août dernier, dans le département de Fresco. ‘’Pôpaix’’. Telle était la dénomination attribuée à ce moment de rencontres et d’échanges des cultures Godié. Ce vocable traduit un sentiment de joie, d’allégresse. C’était donc un cadre qui aura permis aux festivaliers d’extérioriser leur savoir-faire en matière de chants et danses (comme Aloukou, Kriki-Kriki, Sakokpê) et au niveau culinaire, avec des mets confectionnés à base de riz, manioc et banane (comme le Tikli Ti). Dans le seul but d’égayer et de procurer l’envie de vivre malgré les difficultés quotidiennes. Vendre la culture Godié, préserver les valeurs culturelles et permettre aux autres de découvrir une autre façon d’être heureux, tout en s’appuyant sur la tradition. C’est à ce plat que les nombreux festivaliers ont goûté lors du ‘’Pôpaix 2010’’ qui était axé sur trois événements majeurs. Il y a eu le festival des chants et danses, le concours culinaire et le ‘’Zôpka’’, la fête des générations. Dans ce registre, différentes classes d’âge se sont livrées à une course de pirogues sur la lagune ‘’Gbôglè’’. Ce qui a donné une fière allure sur ladite étendue d’eau. En plus, elles ont procédé à un défilé inédit sur la place publique devant un parterre de personnalités. Outre cet aspect, les 14 villages, issus des 4 départements Godié, venus prendre part au festival, ont produit des spectacles de chants et danses durant les trois jours du ‘’Pôpaix’’. Sans toutefois oublier la rude épreuve à laquelle certains villages se sont livrés. Il s’agit du concours culinaire où il fallait confectionner des plats en voix de disparition. Le tout a été soumis à l’approbation d’un jury afin de déceler les meilleurs danseurs et cordons bleus. C’est ainsi qu’au niveau des chants et danses, les trois villages qui avaient de meilleurs danseurs sont Gnago, Zéribéri et Manaboué. Les villages de Kohiri, Dadjéré et Zégréboué sont ceux dont les mets ont été approuvés. En guise de récompense, ces villages se sont vus adjuger des trophées, de l’argent en espèce et des ustensiles de cuisine. Cependant, ce qui a été impressionnant, c’est que tous les 14 villages ont reçu des récompenses en signe d’encouragement. Par ailleurs, il convient de signifier que les générations ‘’Srowa’’ et ‘’Tandjè’’ sont les classes d’âges les plus importantes et que c’est la 11ème génération de Fresco qui a fait sa sortie lors du ‘’Pôpaix’’. Pour clore en beauté le festival, une messe d’action de grâce a été dite, le dimanche 15 août dernier, en la paroisse Immaculée Conception, à l’occasion de l’Assomption de la Vierge Marie. Ce festival a connu une note de nobiliaire à travers la présence effective de sa Majesté Koudou Grah 1er, chef suprême des Krou.
Nathalie Kassi
(Envoyée spéciale à Fresco)
