Le fédéral du Front populaire ivoirien de Bouna, Kambou Défilé, s'est exprimé récemment sur les accusations de virement au Fpi de Palé Dimaté, délégué départemental Pdci. C'était à l'occasion de la cérémonie d'hommage à la haute autorité de développement de Bouna et de Nassian.
Comment se porte votre parti ?
Le Fpi connaiît une grande popularité à Bouna. Auparavant, nous étions moins représentés à Bouna-ville. Aujourd'hui, nous sommes en train de voler la vedette aux autres partis.
Quels sont vos rapports avec la haute autorité de développement, Palé Dimaté ?
Nous entretenons de bons rapports. D'abord, M. Palé est président du conseil général et député de Bouna. Ensuite, il vient d'être nommé par le président de la République, haute autorité de développement de Bouna et de Nassian. De plus, j'en suis le premier bénéficiaire.
M. Palé Dimaté est accusé de virer au Fpi. Qu'en est-il exactement ?
Je pense qu'il ne peut pas virer au Fpi comme ça. Il est délégué politique du Pdci à Bouna. Son départ doit se faire de façon officielle. C'est une mission de développement que le chef de l'Etat lui a confié. Si M. Palé décide de partir du Pdci, il le dira officiellement, le moment venu. Dans un parti, on milite pour un intérêt. M. Palé peut donc partir librement du Pdci ou choisir d'y rester. Je ne pense pas que Palé Dimaté ait des problèmes avec son parti, au point de partir sans pouvoir le lui signaler.
Quel bilan faites-vous du contentieux électoral ?
Un grand travail a déjà été fait. 21 centres ont enregistré de grands retards dans l'affichage de la liste électorale provisoire. Cette situation a été résolue grâce à l'implication de l'Onuci.
Comment comptez-vous assurer la victoire à votre candidat, Laurent Gbagbo à la présidentielle à venir ?
A ce jour, le président Laurent Gbagbo peut compter sur Bouna. Nous comptons lui assurer une victoire à 85 %. En 2000, nous avions 4 sous-préfectures et 1 département. Depuis l'arrivée de Laurent Gbagbo, nous avons 4 départements et plusieurs communes et sous-préfectures. Il s'agit pour les populations de Bouna d'exprimer leur reconnaissance au président Laurent Gbagbo le moment venu.
Qu'attendez-vous de la haute autorité de développement du Zanzan-Nord ?
Je souhaite que Palé Dimaté sillonne Bouna et Nassian pour appréhender les besoins des populations. Il ne faut pas qu'il reste à Abidjan et confie à des technocrates, l'établissement des états généraux. Palé Dimaté doit, en outre, compter sur les chefs de services à Bouna, Doropo et Nassian pour élaborer ces états généraux. S'il le fait en dehors de ceux-là, sans se rendre lui-même sur le terrain, sa mission pourrait ne pas porter de fruits. Il est essentiel que M. Palé Dimaté s'implique personnellement dans sa nouvelle mission afin d'établir des priorités et amorcer le développement. Notre département est dépourvu d'écoles et de routes. La plupart des écoles sont en ruine et n'ont pas de tables-bancs. De toute urgence, M. Palé doit se pencher sur cette situation afin de permettre aux enfants d'aller à l'école à la rentrée prochaine.
Que reprochez-vous à M. Palé Dimaté ?
Je souhaite qu'il établisse à Bouna, le siège du conseil général et qu'il dirige également. Il est important que le siège de cette institution soit à Bouna. C'est une institution de développement de Bouna. Je conçois très mal que le préfet de Bouna soit à Bouna et que le siège du conseil général de Bouna soit à Abidjan.
Interview réalisée par Jean Michel Ouattara
Comment se porte votre parti ?
Le Fpi connaiît une grande popularité à Bouna. Auparavant, nous étions moins représentés à Bouna-ville. Aujourd'hui, nous sommes en train de voler la vedette aux autres partis.
Quels sont vos rapports avec la haute autorité de développement, Palé Dimaté ?
Nous entretenons de bons rapports. D'abord, M. Palé est président du conseil général et député de Bouna. Ensuite, il vient d'être nommé par le président de la République, haute autorité de développement de Bouna et de Nassian. De plus, j'en suis le premier bénéficiaire.
M. Palé Dimaté est accusé de virer au Fpi. Qu'en est-il exactement ?
Je pense qu'il ne peut pas virer au Fpi comme ça. Il est délégué politique du Pdci à Bouna. Son départ doit se faire de façon officielle. C'est une mission de développement que le chef de l'Etat lui a confié. Si M. Palé décide de partir du Pdci, il le dira officiellement, le moment venu. Dans un parti, on milite pour un intérêt. M. Palé peut donc partir librement du Pdci ou choisir d'y rester. Je ne pense pas que Palé Dimaté ait des problèmes avec son parti, au point de partir sans pouvoir le lui signaler.
Quel bilan faites-vous du contentieux électoral ?
Un grand travail a déjà été fait. 21 centres ont enregistré de grands retards dans l'affichage de la liste électorale provisoire. Cette situation a été résolue grâce à l'implication de l'Onuci.
Comment comptez-vous assurer la victoire à votre candidat, Laurent Gbagbo à la présidentielle à venir ?
A ce jour, le président Laurent Gbagbo peut compter sur Bouna. Nous comptons lui assurer une victoire à 85 %. En 2000, nous avions 4 sous-préfectures et 1 département. Depuis l'arrivée de Laurent Gbagbo, nous avons 4 départements et plusieurs communes et sous-préfectures. Il s'agit pour les populations de Bouna d'exprimer leur reconnaissance au président Laurent Gbagbo le moment venu.
Qu'attendez-vous de la haute autorité de développement du Zanzan-Nord ?
Je souhaite que Palé Dimaté sillonne Bouna et Nassian pour appréhender les besoins des populations. Il ne faut pas qu'il reste à Abidjan et confie à des technocrates, l'établissement des états généraux. Palé Dimaté doit, en outre, compter sur les chefs de services à Bouna, Doropo et Nassian pour élaborer ces états généraux. S'il le fait en dehors de ceux-là, sans se rendre lui-même sur le terrain, sa mission pourrait ne pas porter de fruits. Il est essentiel que M. Palé Dimaté s'implique personnellement dans sa nouvelle mission afin d'établir des priorités et amorcer le développement. Notre département est dépourvu d'écoles et de routes. La plupart des écoles sont en ruine et n'ont pas de tables-bancs. De toute urgence, M. Palé doit se pencher sur cette situation afin de permettre aux enfants d'aller à l'école à la rentrée prochaine.
Que reprochez-vous à M. Palé Dimaté ?
Je souhaite qu'il établisse à Bouna, le siège du conseil général et qu'il dirige également. Il est important que le siège de cette institution soit à Bouna. C'est une institution de développement de Bouna. Je conçois très mal que le préfet de Bouna soit à Bouna et que le siège du conseil général de Bouna soit à Abidjan.
Interview réalisée par Jean Michel Ouattara