L’imam adjoint de la mosquée de la Riviera-Bonoumin est plus flexible au sujet de la sexualité dans le couple.
Quelle est la prescription de l’islam au sujet de la sexualité dans le couple ?
En dehors de la sodomie, toutes les autres pratiques sont autorisées. Dans le couple en islam, tout est permis tant que la femme n’est pas en état d’impureté. Ce qui est interdit, c’est le rapport annal.
La tendance aujourd’hui dans le milieu des hommes huppés est de contempler un inconnu en train de faire l’amour à leur épouse. Il y a aussi la fellation et autres. Que dit le coran à ce sujet ?
Attention, il ne faut pas faire l’amour en public. La relation entre l’homme et sa femme se fait à huis clos et non en présence d’un tiers. Donc l’attitude que vous décrivez est proscrite. En dehors de cela, les innovations sont les bienvenues.
A part la sodomie, tout est-il permis ?
Oui.
Est-ce à dire que l’un des conjoints n’a pas le droit de s’opposer à une pratique, en dehors de la sodomie ?
Quand on est dans le couple, il n’y a plus de restriction. On ne va pas chercher à être plus pudique que le seigneur. Dès qu’on est dans le cadre du couple, il n’y a plus de pudeur ni de honte. Il suffit que la femme soit seule avec son mari.
Avez-vous déjà arbitré des litiges conjugaux liés à ces aspects ?
Bien sûr. Au temps du prophète, quand il y a eu l’Hégire, il y a eu brassage. Les Mecquois avaient l’habitude de rapports intimes par une position arrière mais pas annale. Mais les Médinoises ne connaissaient pas ces pratiques. Quand les Mecquois ont épousé les Médinoises et ont tenté cette position, elles se sont rétractées. Le débat est arrivé au niveau du prophète. C’est ainsi que le verset qui dit que les femmes sont pour vous des jardins, venez à elles comme vous voulez, est révélé. Autrement dit, peu importe la position. L’essentiel est qu’il n’y ait pas de rapport annal.
Que conseillez-vous aux lecteurs?
Les histoires que nous avons eu à régler, trouvent leur source dans l’insatisfaction sexuelle. Les conseils que nous avons l’habitude de prodiguer est que chacun doit chercher à apporter le plaisir à l’autre. C’est un devoir pour chaque conjoint de satisfaire son partenaire.
Interview réalisée par Cissé Sindou
Quelle est la prescription de l’islam au sujet de la sexualité dans le couple ?
En dehors de la sodomie, toutes les autres pratiques sont autorisées. Dans le couple en islam, tout est permis tant que la femme n’est pas en état d’impureté. Ce qui est interdit, c’est le rapport annal.
La tendance aujourd’hui dans le milieu des hommes huppés est de contempler un inconnu en train de faire l’amour à leur épouse. Il y a aussi la fellation et autres. Que dit le coran à ce sujet ?
Attention, il ne faut pas faire l’amour en public. La relation entre l’homme et sa femme se fait à huis clos et non en présence d’un tiers. Donc l’attitude que vous décrivez est proscrite. En dehors de cela, les innovations sont les bienvenues.
A part la sodomie, tout est-il permis ?
Oui.
Est-ce à dire que l’un des conjoints n’a pas le droit de s’opposer à une pratique, en dehors de la sodomie ?
Quand on est dans le couple, il n’y a plus de restriction. On ne va pas chercher à être plus pudique que le seigneur. Dès qu’on est dans le cadre du couple, il n’y a plus de pudeur ni de honte. Il suffit que la femme soit seule avec son mari.
Avez-vous déjà arbitré des litiges conjugaux liés à ces aspects ?
Bien sûr. Au temps du prophète, quand il y a eu l’Hégire, il y a eu brassage. Les Mecquois avaient l’habitude de rapports intimes par une position arrière mais pas annale. Mais les Médinoises ne connaissaient pas ces pratiques. Quand les Mecquois ont épousé les Médinoises et ont tenté cette position, elles se sont rétractées. Le débat est arrivé au niveau du prophète. C’est ainsi que le verset qui dit que les femmes sont pour vous des jardins, venez à elles comme vous voulez, est révélé. Autrement dit, peu importe la position. L’essentiel est qu’il n’y ait pas de rapport annal.
Que conseillez-vous aux lecteurs?
Les histoires que nous avons eu à régler, trouvent leur source dans l’insatisfaction sexuelle. Les conseils que nous avons l’habitude de prodiguer est que chacun doit chercher à apporter le plaisir à l’autre. C’est un devoir pour chaque conjoint de satisfaire son partenaire.
Interview réalisée par Cissé Sindou