Les vendeuses du Quai à fruits d’Abidjan, profite de la période du Jeûne musulmans pour gonfler les prix de leurs produits comme de nombreux commerçant véreux.
Le mois de Ramadan est une véritable traite pour plusieurs commerçants véreux. Les vendeuses du quai fruitier d’Abidjan en profitent pour gonfler leurs recettes. Contrairement à leurs collègues des marchés qui vendent 3 oranges à 100 Fcfa, au quai fruitier, 9 oranges sont vendues à 500 Fcfa. Malgré ce « massacré », le quai ne désemplit pas. Une multitude de personnes en ce mois de jeûne y défilent à longueur de journée pour s’approvisionner. Toutes sortes de fruits sont exposées. Mangue, orange, pamplemousse, avocat, mandarine, ananas, citron, passion et papaye. De grosses commandes sont passées. Des clients remplissent des cartons et des coffres de véhicules. Approchée, D. Cécile, donne les coûts. « 3 papayes à 500 Fcfa, 9 oranges à 500 Fcfa 6 pamplemousses à 500 Fcfa, 8 citrons à 100 Fcfa, 4 mangues à 1000Fcfa », instruit-elle. A côté, une autre fait signe de venir à sa table pour nous faire des faveurs. Elle, c’est Monique. Précipitamment, elle dicte ses prix. « 4 avocats à 1000 Fcfa, 10 passions à 500 Fcfa, 4 petits ananas à 500 Fcfa, quand ils ont gros, les 3 sont vendus à 100 Fcfa. 4 bananes douces « magdeleine » à 100 Fcfa et 3 bananes douces ordinaires sont vendues à 100 Fcfa et 3 mandarines ». Chez toutes, les prix sont uniformisés. Les clients conscients de cette cherté sont contraints de faire leurs achats sur cet espace. Ils n’ont pas assez de temps pour aller s’approvisionner ailleurs. Du fait que, la plupart de ces clients exercent au Plateau. « Nous savons bien que les coûts des fruits sont un peu élevés ici. Comme la plupart des clients viennent à bord de véhicules, les vendeuses s’appuient sur cette apparence pour gonfler les prix. En plus de cela, nous sommes dans le mois du jeûne musulman », déplore Mme Koblé qui venait de s’approvisionner. A peine une semaine de jeûne, dame Koblé est surprise de voir les prix grimper fruits augmenter. Expliquant la ruée des clients malgré cette hausse, un client explique que dans les marchés, il est difficile de trouver toutes sortes de fruits avec une seule vendeuse. «Si vous vous trompez aussi pour se rendre au marché où les fruits sont moins chers, non seulement vous ne trouverez pas sur coup ce que vous cherchez, mais aussi vous perdrez assez de temps », fulmine l’homme l’air impatient. En effet ces augmentations ne sont pas fait la variation des prix mais la réduction de la quantité. Sur le quai, les fruits sont vendus par tas. Avec le jeûne, c’est le nombre qui est réduit par les vendeuses. Selon D. Cécile, avant le Ramadan, 6 papayes étaient vendues à 500 Fcfa et 12 oranges à 500 Fcfa. Pour 6 mangues ou 6 gros ananas, il fallait débourser 1000 Fcfa. Les raisons de cette hausse sont diversement interprétées. Monique joue à l’honnête. Elle souligne que l’augmentation est liée à la forte demande du Ramadan. Elle précise que cette hausse leur est habituelle chaque année à cette période. Contrairement à Monique, certaines femmes soutiennent que les fruits manquent. A cause de cette rareté, les prix des cartons ont grimpé. Pour en savoir plus, nous avons approché certains agents de la Société de compagnie de banane (Scb). Un agent qui a requis l’anonymat explique la livraison des cartons des fruits et donne des prix. Il indique que les chauffeurs des gros charges pour l’exportation livrent des cartons aux vendeuses à des coûts abordables. Selon lui, les cartons de bananes sont cédés à 2000 Fcfa et ceux de l’ananas sont livrés à 500 Fcfa. Pendant que les clients déboursent de grosses sommes pour se procurer quelques fruits sur le quai, 6 bananes douces sont vendues à 200 Fcfa. 6 citrons à 100 Fcfa et 5 oranges à 200 Fcfa. La mandarine est toujours chère sur le marché. Elle est vendue à 50 Fcfa l’unité. Dans les super marchés, les fruits sont pesés. Le kilogramme de l’orange et de la pomme d’eau est à 1150 Fcfa.
Sylvain Beugré.
Le mois de Ramadan est une véritable traite pour plusieurs commerçants véreux. Les vendeuses du quai fruitier d’Abidjan en profitent pour gonfler leurs recettes. Contrairement à leurs collègues des marchés qui vendent 3 oranges à 100 Fcfa, au quai fruitier, 9 oranges sont vendues à 500 Fcfa. Malgré ce « massacré », le quai ne désemplit pas. Une multitude de personnes en ce mois de jeûne y défilent à longueur de journée pour s’approvisionner. Toutes sortes de fruits sont exposées. Mangue, orange, pamplemousse, avocat, mandarine, ananas, citron, passion et papaye. De grosses commandes sont passées. Des clients remplissent des cartons et des coffres de véhicules. Approchée, D. Cécile, donne les coûts. « 3 papayes à 500 Fcfa, 9 oranges à 500 Fcfa 6 pamplemousses à 500 Fcfa, 8 citrons à 100 Fcfa, 4 mangues à 1000Fcfa », instruit-elle. A côté, une autre fait signe de venir à sa table pour nous faire des faveurs. Elle, c’est Monique. Précipitamment, elle dicte ses prix. « 4 avocats à 1000 Fcfa, 10 passions à 500 Fcfa, 4 petits ananas à 500 Fcfa, quand ils ont gros, les 3 sont vendus à 100 Fcfa. 4 bananes douces « magdeleine » à 100 Fcfa et 3 bananes douces ordinaires sont vendues à 100 Fcfa et 3 mandarines ». Chez toutes, les prix sont uniformisés. Les clients conscients de cette cherté sont contraints de faire leurs achats sur cet espace. Ils n’ont pas assez de temps pour aller s’approvisionner ailleurs. Du fait que, la plupart de ces clients exercent au Plateau. « Nous savons bien que les coûts des fruits sont un peu élevés ici. Comme la plupart des clients viennent à bord de véhicules, les vendeuses s’appuient sur cette apparence pour gonfler les prix. En plus de cela, nous sommes dans le mois du jeûne musulman », déplore Mme Koblé qui venait de s’approvisionner. A peine une semaine de jeûne, dame Koblé est surprise de voir les prix grimper fruits augmenter. Expliquant la ruée des clients malgré cette hausse, un client explique que dans les marchés, il est difficile de trouver toutes sortes de fruits avec une seule vendeuse. «Si vous vous trompez aussi pour se rendre au marché où les fruits sont moins chers, non seulement vous ne trouverez pas sur coup ce que vous cherchez, mais aussi vous perdrez assez de temps », fulmine l’homme l’air impatient. En effet ces augmentations ne sont pas fait la variation des prix mais la réduction de la quantité. Sur le quai, les fruits sont vendus par tas. Avec le jeûne, c’est le nombre qui est réduit par les vendeuses. Selon D. Cécile, avant le Ramadan, 6 papayes étaient vendues à 500 Fcfa et 12 oranges à 500 Fcfa. Pour 6 mangues ou 6 gros ananas, il fallait débourser 1000 Fcfa. Les raisons de cette hausse sont diversement interprétées. Monique joue à l’honnête. Elle souligne que l’augmentation est liée à la forte demande du Ramadan. Elle précise que cette hausse leur est habituelle chaque année à cette période. Contrairement à Monique, certaines femmes soutiennent que les fruits manquent. A cause de cette rareté, les prix des cartons ont grimpé. Pour en savoir plus, nous avons approché certains agents de la Société de compagnie de banane (Scb). Un agent qui a requis l’anonymat explique la livraison des cartons des fruits et donne des prix. Il indique que les chauffeurs des gros charges pour l’exportation livrent des cartons aux vendeuses à des coûts abordables. Selon lui, les cartons de bananes sont cédés à 2000 Fcfa et ceux de l’ananas sont livrés à 500 Fcfa. Pendant que les clients déboursent de grosses sommes pour se procurer quelques fruits sur le quai, 6 bananes douces sont vendues à 200 Fcfa. 6 citrons à 100 Fcfa et 5 oranges à 200 Fcfa. La mandarine est toujours chère sur le marché. Elle est vendue à 50 Fcfa l’unité. Dans les super marchés, les fruits sont pesés. Le kilogramme de l’orange et de la pomme d’eau est à 1150 Fcfa.
Sylvain Beugré.
