Ce que d'aucuns à tort ou à raison appelaient des nuages dans le ciel du PDCI RDA s'est dissipé à jamais. Et c'est dans une parfaite cohésion que la machine de la victoire est lancée dans la dernière ligne droite. Au grand dam de ceux qui voulaient une implosion du Parti créé par Houphouët-Boigny, pour espérer un éclairci.
Henri Konan Bédié et Charles Konan Banny se sont rencontrés sous la houlette du doyen Camille Aliali, l'un des compagnons d'Houphouët-Boigny. Les deux hommes, en responsables, ont échangé le plus fraternellement du monde et se sont compris sur l'essentiel : la cohésion du PDCI-RDA, le parti dont ils se réclament tous, et la sauvegarde de l'héritage du père fondateur et la victoire pour remettre le pays sur les rails. Les deux hommes ont su éviter de faire plaisir à tous ceux qui escomptaient tirer des dividendes politiques d'une éventuelle division au sein de la grande famille du PDCI-RDA. Surtout à l'approche de la présidentielle. Dans cette vraie fausse crise entretenue, des choses ont été dites et écrites, mais, rien à la vérité n'a ébranlé la direction du PDCI-RDA. Qui avec tact et doigté a su colmater les brèches afin d'éloigner les démons de la division.
Du coup d'Etat de 1999 à maintenant, que de n'ont-ils pas créé tant de l'intérieur que de l'extérieur ? Le foisonnement des cadres, des compétences et des qualités n'a toujours pas été facile à gérer. Surtout quand des intérêts particuliers et partisans sont en jeux. Bien de militants ayant tout eu du PDCI-RDA ont cru se créer une place de leader national au soleil sur la dépouille du parti qui les a biberonnés. C'est fort de ses expériences, que d'aucuns se léchaient déjà les babines à l'idée de voir Charles Konan Banny partir aussi. Après Mel Eg Théodore (janvier 2000) ; les 14 élus PDCI transformés en élus UDPCI (septembre 2001) ; Djibo Aya Martine (avril 2003) ; et tous ceux qui ont été attirés par le gain facile au FPI ou dans ses confluents, nombreux étaient les pécheurs en eau trouble qui croyaient que le glaive allaient fendre le PDCI-RDA, à travers ce qu'ils appelaient déjà la guerre des Konan. Des confrères bleus et proches de la refondation en ont fait leurs choux gras. Mais, la sagesse a prévalu, tant du côté de la haute direction du PDCI-RDA avec à sa tête le président Henri Konan Bédié que du côté de Charles Konan Banny qui a compris que ceux qui sont véritablement avec lui et pour lui ne sauraient le pousser hors de la famille du PDCI-RDA. Le débat qu'il a réclamé s'est mis en route. Après le houleux Bureau politique du 14 juillet dernier, les deux frères que rien, en réalité, n'oppose se sont retrouvés dans un huis clos autour du pionnier Alliali. Il est ressorti de cette rencontre fraternelle, le renforcement de la cohésion. Cette réunion a scellé l'union sacrée qui lance véritablement la machine du PDCI-RDA face à l'adversité. Les signes de cette parfaite entente qui balaie les malentendus sont visibles : le Premier ministre Banny qui va accueillir le Président Bédié avant le tête-à-tête, les deux qui se congratulent à la fin de l'entretien, l'heureuse perspective d'autres entretiens réguliers. Et surtout le fait qu'aucun communiqué sur les échanges n'ait été publié, parce qu'il s'agit d'un entretien fraternel, est évocateur de ce que le PDCI-RDA évolue dans un climat de confiance et de communion totale. Ce qui fait justement peur à ceux qui rêvaient de le voir dévorer le Pdci par les tourbillons.
Eddy PEHE
Henri Konan Bédié et Charles Konan Banny se sont rencontrés sous la houlette du doyen Camille Aliali, l'un des compagnons d'Houphouët-Boigny. Les deux hommes, en responsables, ont échangé le plus fraternellement du monde et se sont compris sur l'essentiel : la cohésion du PDCI-RDA, le parti dont ils se réclament tous, et la sauvegarde de l'héritage du père fondateur et la victoire pour remettre le pays sur les rails. Les deux hommes ont su éviter de faire plaisir à tous ceux qui escomptaient tirer des dividendes politiques d'une éventuelle division au sein de la grande famille du PDCI-RDA. Surtout à l'approche de la présidentielle. Dans cette vraie fausse crise entretenue, des choses ont été dites et écrites, mais, rien à la vérité n'a ébranlé la direction du PDCI-RDA. Qui avec tact et doigté a su colmater les brèches afin d'éloigner les démons de la division.
Du coup d'Etat de 1999 à maintenant, que de n'ont-ils pas créé tant de l'intérieur que de l'extérieur ? Le foisonnement des cadres, des compétences et des qualités n'a toujours pas été facile à gérer. Surtout quand des intérêts particuliers et partisans sont en jeux. Bien de militants ayant tout eu du PDCI-RDA ont cru se créer une place de leader national au soleil sur la dépouille du parti qui les a biberonnés. C'est fort de ses expériences, que d'aucuns se léchaient déjà les babines à l'idée de voir Charles Konan Banny partir aussi. Après Mel Eg Théodore (janvier 2000) ; les 14 élus PDCI transformés en élus UDPCI (septembre 2001) ; Djibo Aya Martine (avril 2003) ; et tous ceux qui ont été attirés par le gain facile au FPI ou dans ses confluents, nombreux étaient les pécheurs en eau trouble qui croyaient que le glaive allaient fendre le PDCI-RDA, à travers ce qu'ils appelaient déjà la guerre des Konan. Des confrères bleus et proches de la refondation en ont fait leurs choux gras. Mais, la sagesse a prévalu, tant du côté de la haute direction du PDCI-RDA avec à sa tête le président Henri Konan Bédié que du côté de Charles Konan Banny qui a compris que ceux qui sont véritablement avec lui et pour lui ne sauraient le pousser hors de la famille du PDCI-RDA. Le débat qu'il a réclamé s'est mis en route. Après le houleux Bureau politique du 14 juillet dernier, les deux frères que rien, en réalité, n'oppose se sont retrouvés dans un huis clos autour du pionnier Alliali. Il est ressorti de cette rencontre fraternelle, le renforcement de la cohésion. Cette réunion a scellé l'union sacrée qui lance véritablement la machine du PDCI-RDA face à l'adversité. Les signes de cette parfaite entente qui balaie les malentendus sont visibles : le Premier ministre Banny qui va accueillir le Président Bédié avant le tête-à-tête, les deux qui se congratulent à la fin de l'entretien, l'heureuse perspective d'autres entretiens réguliers. Et surtout le fait qu'aucun communiqué sur les échanges n'ait été publié, parce qu'il s'agit d'un entretien fraternel, est évocateur de ce que le PDCI-RDA évolue dans un climat de confiance et de communion totale. Ce qui fait justement peur à ceux qui rêvaient de le voir dévorer le Pdci par les tourbillons.
Eddy PEHE
