Le candidat malheureux du scrutin présidentiel guinéen et président du Parti de l’Espoir pour le développement national (PEDN), Lansana Kouyaté, est à Abidjan depuis le mardi 17 août 2010. A sa descente d’avion à l’aéroport de Port-Bouet, il a invité les Guinéens à oublier les moments sombres consécutifs au premier tour des élections présidentielles.
Lansana Kouyaté dit être venu en Côte d’Ivoire, sa « deuxième patrie », pour rencontrer non seulement ses compatriotes du Pedn, mais aussi les militants du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) ainsi que ceux des partis politiques qui ont décidé de s’allier au Pr. Alpha Condé. Le candidat qui a occupé la quatrième place au premier tour est revenu sur les raisons qui l’ont motivé à soutenir le président du RPG. A l’en croire, cette option n’est aucunement liée à des considérations ethniques. « Nous ne sommes pas allés vers l’alliance RPG et PEDN pour des raisons que d’aucuns peuvent penser primitivement ethnocentriques. Nous ne sommes pas allés pour avoir une quelconque distribution de quelques positions. Cette affaire dépasse Alpha Condé et Lansana Kouyaté. Il s’agit de sauver le pays », a fait remarquer le président du PEDN qui a été accueilli en triomphe à sa descente d’avion sous le coup de 16 h 20 par de nombreux hommes et femmes visiblement heureux de le voir. A la question de savoir la différence qui existe entre le camp Condé et Cellou Dalein Diallo, le conférencier n’est pas passé par quatre chemins pour indiquer que la ligne de démarcation réside en l’oligarchie. « Je connais mon camp. Je ne connais pas assez le camp de l’autre. C’est très important quand on est plombé à la base. Il y a une oligarchie qui a existé et qui a été avec tous les régimes passés. Quand c’est la sanction, pour eux, il faut tirer par le bas. Je sais que cela n’existe pas dans notre camp. Aucun oligarque n’aura de prise sur nous. (…) Je ne veux pas trop parler des autres, mais je sais que nous avons la volonté de gagner dans la paix et la sérénité. Ceux qui ont peur, c’est ceux qui créent l’incitation à la violence », a-t-il laissé entendre. Tout en saisissant l’occasion pour appeler ses compatriotes à tourner la page de la violence qu’a connue la Guinée après le 1er tour. « Les premiers tours semblent laisser quelques traces. Je souhaite que ces traces disparaissent le plus rapidement possible. (…) Nous sommes subjectifs, mais l’homme qui se dédit au travail, à son pays et son idéal de développement doit pouvoir transcender tout ce qui est subjectif. Pendant le premier tour, il y a eu des morts. Nous nous sommes traités de tous les noms. Mais, une fois que cela est terminé, nous devons faire face au destin de ce peuple », a plaidé Lansana Kouyaté. En tout cas au cours de son séjour en Côte d’Ivoire, le président du PEDN compte ratisser large pour une victoire écrasante au deuxième tour d’Alpha Condé. Ainsi « ceux qui doivent être pêchés, il faut les pécher. Il faut réunir le maximum autour de l’idéal de changement. Le vote affectif existe encore. Ce vote est quasi imparable aujourd’hui. Mais au total, à défaut d’avoir la totalité, il faut avoir une large majorité étant donné que le premier tour s’est passé dans certaines conditions où il était difficile par endroit de savoir le nombre de votants. La Cour Suprême a tranché. Nous voulons que ceux qui aspirent au vrai changement en Guinée viennent avec nous. La tactique et la stratégie pour pousser notre poulain, c’est la mobilisation, la conviction, la rencontre, le porte-à-porte pour que ceux qui hésitent n’hésitent plus et ceux qui sont déterminés aient une détermination exponentielle. En tout cas, qu’ils sachent que ce n’est pas un jeu de subtilité de la part de ceux qui sont alliés. C’est un jeu de vérité, de raison, pour que nous allions là où il faut pour la prospérité de notre pays »
Touré Abdoulaye
Lansana Kouyaté dit être venu en Côte d’Ivoire, sa « deuxième patrie », pour rencontrer non seulement ses compatriotes du Pedn, mais aussi les militants du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) ainsi que ceux des partis politiques qui ont décidé de s’allier au Pr. Alpha Condé. Le candidat qui a occupé la quatrième place au premier tour est revenu sur les raisons qui l’ont motivé à soutenir le président du RPG. A l’en croire, cette option n’est aucunement liée à des considérations ethniques. « Nous ne sommes pas allés vers l’alliance RPG et PEDN pour des raisons que d’aucuns peuvent penser primitivement ethnocentriques. Nous ne sommes pas allés pour avoir une quelconque distribution de quelques positions. Cette affaire dépasse Alpha Condé et Lansana Kouyaté. Il s’agit de sauver le pays », a fait remarquer le président du PEDN qui a été accueilli en triomphe à sa descente d’avion sous le coup de 16 h 20 par de nombreux hommes et femmes visiblement heureux de le voir. A la question de savoir la différence qui existe entre le camp Condé et Cellou Dalein Diallo, le conférencier n’est pas passé par quatre chemins pour indiquer que la ligne de démarcation réside en l’oligarchie. « Je connais mon camp. Je ne connais pas assez le camp de l’autre. C’est très important quand on est plombé à la base. Il y a une oligarchie qui a existé et qui a été avec tous les régimes passés. Quand c’est la sanction, pour eux, il faut tirer par le bas. Je sais que cela n’existe pas dans notre camp. Aucun oligarque n’aura de prise sur nous. (…) Je ne veux pas trop parler des autres, mais je sais que nous avons la volonté de gagner dans la paix et la sérénité. Ceux qui ont peur, c’est ceux qui créent l’incitation à la violence », a-t-il laissé entendre. Tout en saisissant l’occasion pour appeler ses compatriotes à tourner la page de la violence qu’a connue la Guinée après le 1er tour. « Les premiers tours semblent laisser quelques traces. Je souhaite que ces traces disparaissent le plus rapidement possible. (…) Nous sommes subjectifs, mais l’homme qui se dédit au travail, à son pays et son idéal de développement doit pouvoir transcender tout ce qui est subjectif. Pendant le premier tour, il y a eu des morts. Nous nous sommes traités de tous les noms. Mais, une fois que cela est terminé, nous devons faire face au destin de ce peuple », a plaidé Lansana Kouyaté. En tout cas au cours de son séjour en Côte d’Ivoire, le président du PEDN compte ratisser large pour une victoire écrasante au deuxième tour d’Alpha Condé. Ainsi « ceux qui doivent être pêchés, il faut les pécher. Il faut réunir le maximum autour de l’idéal de changement. Le vote affectif existe encore. Ce vote est quasi imparable aujourd’hui. Mais au total, à défaut d’avoir la totalité, il faut avoir une large majorité étant donné que le premier tour s’est passé dans certaines conditions où il était difficile par endroit de savoir le nombre de votants. La Cour Suprême a tranché. Nous voulons que ceux qui aspirent au vrai changement en Guinée viennent avec nous. La tactique et la stratégie pour pousser notre poulain, c’est la mobilisation, la conviction, la rencontre, le porte-à-porte pour que ceux qui hésitent n’hésitent plus et ceux qui sont déterminés aient une détermination exponentielle. En tout cas, qu’ils sachent que ce n’est pas un jeu de subtilité de la part de ceux qui sont alliés. C’est un jeu de vérité, de raison, pour que nous allions là où il faut pour la prospérité de notre pays »
Touré Abdoulaye
