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Politique Publié le jeudi 19 août 2010 | Notre Voie

Après la rébellion armée de 2002 - Ouattara menace de nouveau la Côte d’Ivoire

© Notre Voie Par Cecom RDR
Tournée du président du RDR dans la vallée du Bandama - Alassane Ouattara à Niakara
Mercredi 11 août 2010. Niakaramandougou
C’est un secret de polichinelle. Les Forces nouvelles (rébellion armée) sont la branche armée du RDR, parti dirigé par Alassane Dramane Ouattara. La preuve en a été, de nouveau, donnée lors de la récente tournée de pré-campagne électorale du leader du RDR dans les localités de Niakara, Tafiré et Katiola. Le mercredi 11 août 2010, au cours de son meeting à Niakara, Alassane Ouattara, candidat du RDR à l’élection présidentielle, a demandé aux rebelles d’être vigilants afin qu’on ne lui vole pas «sa victoire, le 31 octobre prochain. Que la démonstration qui n’a pas encore été faite rétablisse les choses». En clair, Ouattara, qui milite activement pour que les rebelles ne déposent pas les armes, exige d’eux qu’ils plongent la Côte d’Ivoire dans une violence suivie d’instabilité si les résultats de l’élection présidentielle du 31 octobre ne lui sont pas favorables. Avant de féliciter les forces nouvelles d’avoir bien agi en prenant les armes contre la République en septembre 2002. Alassane Ouattara les a encouragées à aller «jusqu’au bout de leur combat» en le portant au Pouvoir. A Katiola, Niakara comme à Tafiré, le candidat du RDR à la présidentielle a affirmé publiquement qu’il veut être président de la République pour «remettre à leur place tous ceux qu’on appelle étrangers». Surfant ensuite à souhait sur le tribalisme et l’ethnicisme. Durant toute la tournée d’Alassane Ouattara à Katiola, Tafiré et Niakara, les éléments armés des forces nouvelles étaient mobilisés. Ils ont investi toutes ces villes pour le soutenir et «assurer sa sécurité». Ce qu’ils n’ont jamais fait pour d’autres hommes politiques en tournée politique dans le nord du pays. Par exemple, Francis Wodié et Jacqueline Oble, tous deux candidats à l’élection présidentielle comme Ouattara, étaient récemment à Niakara en pré-campagne électorale ; aucun d’entre eux n’a bénéficié ni du soutien ni de l’assistance sécuritaire des forces nouvelles. Aucun détachement des Forces armées des Forces nouvelles n’a été mis à leur disposition. Ce qui fut pourtant le cas pour Alassane Ouattara. Comme quoi la rébellion armée demeure celle de Ouattara. Koukougnon Zabril
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