Une délégation de la direction du PDCI-RDA, conduite par Pr Maurice Kakou Guikahué et Mme Bobi Assa Emilienne a animé un meeting, le vendredi dernier à Koffikro, dans la sous-préfecture de Ouaragahio. Et pour plus d’efficacité, le canton Gbady-Est a été divisé en deux (2). On a désormais le Gbady-Est 1 pour les villages Bété et Gbady-Est 2 pour les allochtones avec 14 campements.
Partie dire "Yako" à la famille de Konan N’Guessan Joseph, ex-chef de Koffikro, décédé, il y a peu, la délégation du PDCI s’est vu contrainte par la jeunesse dudit village d’animer un meeting. Ainsi, après avoir présenté les excuses de la Direction du PDCI-RDA au village entier et à la famille du défunt, pour n’avoir pas assisté aux obsèques de feu Konan N’Guessan Joseph, un meeting improvisé d’information s’est tenu sur la place du village. Les organisateurs ont tour à tour, souhaité la bienvenue à la délégation et dressé une liste de doléances parmi lesquelles on note, la construction d’un centre de santé, d’une école, le reprofilage des pistes, l’achat d’une décortiqueuse et des motos pour la campagne présidentielle. Mme Bobi Assa a remercié les Bété pour avoir accueilli leurs frères et sœurs Baoulé sur leur sol. Cependant, elle a fait une mise en garde : "Vous avez intérêt à faire en sorte que les élections se déroulent correctement et paisiblement", a-t-elle martelé. Puis elle a demandé à la population de changer d’équipe dirigeante du pays car pour elle, "il faut une nouvelle équipe parce que les refondateurs ont échoué. Vous ne devrez plus permettre à la refondation avec à sa tête Laurent Gbagbo, d’aggraver nos souffrances en détruisant totalement le pays. Et la seule équipe capable de relever le défi du développement dans l’union et la cohésion, c’est bien le PDCI-RDA dirigé par Henri Konan Bédié". Pour le professeur Maurice Kakou Guikahué, "le pays est pris en otage. Il faut le libérer", a-t-il dit. Mais avant, il a remercié Dieu pour avoir permis que Gbagbo arrive au pouvoir pour que chacun constate la différence de gestion. "Gbagbo ne peut pas comprendre le problème des planteurs parce qu’il n’est pas planteur. Houphouët était planteur, Bédié aussi est planteur ; alors, quand ils dirigeaient le pays, ils comprenaient les problèmes des planteurs", a-t-il ajouté. Faisant la différence entre Bédié et Gbagbo, Guikahué dira en substance : "Le vrai courageux et celui qui aime son peuple, c’est Bédié. Car Bédié a préféré sacrifier son fauteuil de président pour ne pas qu’on tue des Ivoiriens en 1999. Mais en 2000 d’abord, puis en 2002, Gbagbo a préféré qu’on tue des Ivoiriens pour qu’il garde son fauteuil présidentiel «mille morts à droite, mille morts à gauche, moi, j’avance». Alors, le jour du vote, c’est vous-mêmes que vous voterez et non Bédié. Parce que l’éléphant qui est sur le bulletin représente tous les Ivoiriens et chaque Ivoirien en même temps". S’inquiétant pour leur participation aux élections à cause des violences orchestrées par les militants du FPI et les urnes qui disparaissent, le SGA chargé de la mobilisation s’est voulu clair : "C’est parce que le FPI n’a pas assez de militants qu’il utilise la violence. Mais prions pour que Gbagbo organise les élections le 31 octobre comme prévu. Ne craignez rien, l’ONU sécurisera le vote. Personne ne volera nos urnes, je vous en donne la garantie", a-t-il rassuré.
Ange Nicaelle Lyrane
Envoyée spéciale à Ouaragahio
Partie dire "Yako" à la famille de Konan N’Guessan Joseph, ex-chef de Koffikro, décédé, il y a peu, la délégation du PDCI s’est vu contrainte par la jeunesse dudit village d’animer un meeting. Ainsi, après avoir présenté les excuses de la Direction du PDCI-RDA au village entier et à la famille du défunt, pour n’avoir pas assisté aux obsèques de feu Konan N’Guessan Joseph, un meeting improvisé d’information s’est tenu sur la place du village. Les organisateurs ont tour à tour, souhaité la bienvenue à la délégation et dressé une liste de doléances parmi lesquelles on note, la construction d’un centre de santé, d’une école, le reprofilage des pistes, l’achat d’une décortiqueuse et des motos pour la campagne présidentielle. Mme Bobi Assa a remercié les Bété pour avoir accueilli leurs frères et sœurs Baoulé sur leur sol. Cependant, elle a fait une mise en garde : "Vous avez intérêt à faire en sorte que les élections se déroulent correctement et paisiblement", a-t-elle martelé. Puis elle a demandé à la population de changer d’équipe dirigeante du pays car pour elle, "il faut une nouvelle équipe parce que les refondateurs ont échoué. Vous ne devrez plus permettre à la refondation avec à sa tête Laurent Gbagbo, d’aggraver nos souffrances en détruisant totalement le pays. Et la seule équipe capable de relever le défi du développement dans l’union et la cohésion, c’est bien le PDCI-RDA dirigé par Henri Konan Bédié". Pour le professeur Maurice Kakou Guikahué, "le pays est pris en otage. Il faut le libérer", a-t-il dit. Mais avant, il a remercié Dieu pour avoir permis que Gbagbo arrive au pouvoir pour que chacun constate la différence de gestion. "Gbagbo ne peut pas comprendre le problème des planteurs parce qu’il n’est pas planteur. Houphouët était planteur, Bédié aussi est planteur ; alors, quand ils dirigeaient le pays, ils comprenaient les problèmes des planteurs", a-t-il ajouté. Faisant la différence entre Bédié et Gbagbo, Guikahué dira en substance : "Le vrai courageux et celui qui aime son peuple, c’est Bédié. Car Bédié a préféré sacrifier son fauteuil de président pour ne pas qu’on tue des Ivoiriens en 1999. Mais en 2000 d’abord, puis en 2002, Gbagbo a préféré qu’on tue des Ivoiriens pour qu’il garde son fauteuil présidentiel «mille morts à droite, mille morts à gauche, moi, j’avance». Alors, le jour du vote, c’est vous-mêmes que vous voterez et non Bédié. Parce que l’éléphant qui est sur le bulletin représente tous les Ivoiriens et chaque Ivoirien en même temps". S’inquiétant pour leur participation aux élections à cause des violences orchestrées par les militants du FPI et les urnes qui disparaissent, le SGA chargé de la mobilisation s’est voulu clair : "C’est parce que le FPI n’a pas assez de militants qu’il utilise la violence. Mais prions pour que Gbagbo organise les élections le 31 octobre comme prévu. Ne craignez rien, l’ONU sécurisera le vote. Personne ne volera nos urnes, je vous en donne la garantie", a-t-il rassuré.
Ange Nicaelle Lyrane
Envoyée spéciale à Ouaragahio
