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Politique Publié le mercredi 25 août 2010 | Nord-Sud

Journées nationales de la solidarité-Bouaké 2010 : Deux premières dames rehaussent la fête

© Nord-Sud Par DR
5è édition de la Journée nationale de la solidarité: leurs excellences mesdames Antoinette Sassou Nguesso et Simone Gbagbo à Bouaké
Mardi 24 août 2010. Bouaké. Salle des fêtes du Ranhôtel. Les prmières dames de Côte d`Ivoire et du Congo rehaussent de leur présence les cérémonies commémoratives de la Journée nationale de la solidarité
Fatoumata Traoré-Diop a réussi un grand coup, hier, à Bouaké. La secrétaire nationale à la solidarité et aux victimes de guerre a réussi à avoir sur le même plateau les Premières dames de Côte d’Ivoire et de la République du Congo. C’était à l’occasion des journées nationales de solidarité. Simone Ehivet-Gbagbo et Antoinette Sassou N’Guesso ont fait le déplacement de la capitale de la Paix pour prendre part à la conférence publique sur le thème « La solidarité à l’épreuve des 50 ans de la Côte d’Ivoire: contribution pour une sortie de crise réussie et pour une paix durable ». Appelée à donner sa contribution sur ce thème, la Première dame, Simone Ehivet-Gbagbo a, dans une approche définitionnelle, indiqué que la solidarité va de paire avec les notions d’assistance à l’autre, de partage, d’amour, de respect mutuel et de charité. « S’il n’y a pas d’amour, de partage, d’assistance, de charité et de respect de l’autre, pense-t-elle, il n’y a pas de solidarité ». Elle a donc invité les Ivoiriens à connaître leur hymne national pour mieux s’imprégner des valeurs que ce texte enseigne. Pour Simone Gbagbo, il faut désormais qu’on accepte d’être une nation, en mettant en place « une âme nationale » car, avec les tribus, il est difficile de bâtir une solidarité. Son constat, 50 ans après les indépendances, est que « la solidarité a trébuché chez nous avec la crise. S’il y avait la solidarité, on n’aurait pas connu la guerre ». Elle a donc souhaité que l’Etat réorganise la solidarité en mettant en place ce qu’elle a appelé « la solidarité d’Etat ». Celle-ci, estime-t-elle, a déjà commencé avec l’école gratuite, la mise en place des communes rurales et l’assurance maladie universelle (Amu) qui permet de soigner les patients pauvres. Avant Simone Ehivet-Gbagbo, Antoinette Sassou-N’Guesso, a livré son message. La première dame de la République du Congo démocratique (RDC) a surtout égrené son mémoire sur la sortie de crise dans son pays. Elle se souvient que, quand son pays était en guerre, le nôtre trouvait cela absurde et lointain. Revenant sur son expérience personnelle, Mme Sassou N’Guessso se souvient avoir initié, en son temps le « train de la solidarité » pour apaiser les cœurs dans son pays qui sortait d’une guerre civile. Invitée à cette cérémonie, Mme Henriette Konan Bédié s’est fait représenter par la ministre Léopoldine Tiézan Koffi. Mme Thérèse Houphouet-Boigny était aussi attendue à la rencontre. Les invités spéciaux au cours de cette fête étaient Mgr Siméon Ahouana Djro, archevêque Métropolitain de Bouaké et l’imam Aroun Koné de la mosquée du Chu de Treichville, membre du conseil supérieur des imams (Csi). Principaux animateurs du thème central, ces deux personnalités religieuses ont donné leur conception de la solidarité en tenant compte du Coran et de la bible. Elles ont été soutenues par Ediémou-Blin Jacob qui a fait le déplacement au nom du forum des confessions religieuses.

Allah Kouamé à Bouaké
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