«La politique étrangère américaine en Afrique de Kennedy à Obama » c’est autour de ce thème que Edward McMhon, professeur au département de Sciences Politiques de l’université de Vermont, aux Etats-Unis, a entretenu les acteurs de la scène politique et la société civile, hier au centre culturel américain. Le conférencier a passé au scanner la démocratie en Afrique. On retient que trois étapes majeures ont marqué cette quête. La phase autoritaire, de l’indépendance, aux années 80 où les questions des droits de l’homme étaient supprimées, les années 90 avec l’enthousiasme du pluralisme politique et des années 2000 à nos jours, marqués par le développement de la démocratie dans certains pays. Malgré ce net progrès dans l’établissement des institutions démocratiques, le professeur McMhon a noté que certains problèmes persistent. Les échanges qui ont suivi par vidéo-conférence depuis les USA, ont permis à l’assistance de mieux s’imprégner de la politique étrangère des Etats Unis en Afrique. S’appuyant sur une étude élaborée par l’Institut Américain, Freedoom House, le conférencier a revélé qu’en Afrique, il y a des pays libres, où la démocratie est mieux cultivée, des pays partiellement libres et des pays non libres. La Côte d’Ivoire dira le conférencier, fait partie des pays non libres à cause de la non-tenue des élections depuis 10 ans. Une position déshonorante.
Jérôme N’Dri
Jérôme N’Dri