Gbagbo a procédé, hier, à l’installation de la Cr3 à Divo. Il en a profité pour donner des consignes aux policiers.
Divo vient de rentrer dans l’histoire. En effet, c’est la toute première ville de l’intérieur du pays qui accueille sur son sol une unité spécialisée de la police nationale. La 3ème compagnie républicaine de sécurité (CRS) est désormais logée dans les locaux de l’ex-complexe socio-culturel de divo.
La cérémonie commémorant l’installation de cette compagnie a eu lieu hier, en présence du chef de l’Etat et de toutes les autorités politiques, administratives et coutumières de la région. C’est dans une liesse populaire que le chef de l’Etat est accueilli. La cérémonie était articulée autour de deux axes. D’abord, la série des allocutions. Le directeur général de la police nationale, Brédou m’bia qui a dévoilé les raison de l’installation de la police dans cette ville. « Divo est un terrain fertile à de nombreuses agitations. La CRS doit veiller à la sécurité des biens et des personnes et permettre l’expression démocratique » a dit le directeur général de la police. La CRS vient appuyer les autres structures de sécurité déjà existante, pour le maintien de l’ordre. En plus de la ville de Divo, l’Etat projette d’étendre la garde sécuritaire du pays aux localités d’Abengourou, San pédro, Daloa…Pour le ministre Désiré Tagro, depuis quelque temps, la ville de Divo s’est illustrée par des actes de violence. D’où la question qu’il se pose, « je ne sais pas si ce comportement est lié à la crise socio-politique ». Cette compagnie est un hommage à l’ancien ministre de l’intérieur Boga Doudou. « Dès qu’il a été nommé ministre de l’Intérieur, sa première mission a été de reformer le corps de la police. Que son nom soit donné à la compagnie de Divo ne peut que me réjouir » a dit le président Laurent gbagbo. Pour cette cérémonie d’installation, toute la famille Boga Doudou était présente. La veuve, les enfants, les frères et sœurs venus de Lakota ont été des témoins oculaires. « Je l’ai connu en 1974, on l’appelait Djimi la rigueur. Il était dur mais il négociait beaucoup. C’est lui qui menait toutes les négociations avec le PDCI, le RDR… », a confié Laurent gbagbo. Le chef de l’Etat a apporté une réponse à la préoccupation du ministre. Selon Gbagbo, la violence actuelle à Divo n’est pas le fruit de la crise. Car, dira t il, pendant qu’il était encore à l’opposition, longtemps avant la crise que nous traversons, le pays était par moments en proie à la violence. Mais l’heure a sonné pour que cela prenne fin. Voilà pourquoi il a été franc envers les éléments de la nouvelle CRS à Divo. «Matez tous ceux qui sèment le désordre.
Toujours et en tout temps, nous vous donnerons les moyens. La République se construit avec des forces de combat. On vous a envoyé ici parce que l’ordre est trop souvent troublé à Divo », a dit le chef suprême des armées. Puis de continuer, « vous n’êtes pas des policiers ordinaires, vous êtes de la CRS et votre rôle est de faire en sorte que la république vive, que l’autorité du préfet, du sous préfet s’applique sur tout le département », ensuite il leur a désigné qui est leur ennemi, « vous avez pour ennemi tous ceux qui sont contre la République, contre la paix en Cote d’Ivoire. Quand la république est menacée, vous agissez pour rétablir l’ordre » a martelé le chef de l’état. Le second axe de la manifestation a consisté en la prise de commandement et l’installation de l’unité. C’est le commissaire de police 2ème classe, Séka Yao Yapo, qui dirige la CRS de Divo. L’attribution de son pouvoir, matérialisée par le drapeau qui lui a été remis par le directeur national de la police. « Je vous remets ce drapeau, vous en assumerez la charge durant votre commandement », a dit Brédou M’bia au premier patron de la CRS de Divo
Alain Kpapo à Gagnoa
Divo vient de rentrer dans l’histoire. En effet, c’est la toute première ville de l’intérieur du pays qui accueille sur son sol une unité spécialisée de la police nationale. La 3ème compagnie républicaine de sécurité (CRS) est désormais logée dans les locaux de l’ex-complexe socio-culturel de divo.
La cérémonie commémorant l’installation de cette compagnie a eu lieu hier, en présence du chef de l’Etat et de toutes les autorités politiques, administratives et coutumières de la région. C’est dans une liesse populaire que le chef de l’Etat est accueilli. La cérémonie était articulée autour de deux axes. D’abord, la série des allocutions. Le directeur général de la police nationale, Brédou m’bia qui a dévoilé les raison de l’installation de la police dans cette ville. « Divo est un terrain fertile à de nombreuses agitations. La CRS doit veiller à la sécurité des biens et des personnes et permettre l’expression démocratique » a dit le directeur général de la police. La CRS vient appuyer les autres structures de sécurité déjà existante, pour le maintien de l’ordre. En plus de la ville de Divo, l’Etat projette d’étendre la garde sécuritaire du pays aux localités d’Abengourou, San pédro, Daloa…Pour le ministre Désiré Tagro, depuis quelque temps, la ville de Divo s’est illustrée par des actes de violence. D’où la question qu’il se pose, « je ne sais pas si ce comportement est lié à la crise socio-politique ». Cette compagnie est un hommage à l’ancien ministre de l’intérieur Boga Doudou. « Dès qu’il a été nommé ministre de l’Intérieur, sa première mission a été de reformer le corps de la police. Que son nom soit donné à la compagnie de Divo ne peut que me réjouir » a dit le président Laurent gbagbo. Pour cette cérémonie d’installation, toute la famille Boga Doudou était présente. La veuve, les enfants, les frères et sœurs venus de Lakota ont été des témoins oculaires. « Je l’ai connu en 1974, on l’appelait Djimi la rigueur. Il était dur mais il négociait beaucoup. C’est lui qui menait toutes les négociations avec le PDCI, le RDR… », a confié Laurent gbagbo. Le chef de l’Etat a apporté une réponse à la préoccupation du ministre. Selon Gbagbo, la violence actuelle à Divo n’est pas le fruit de la crise. Car, dira t il, pendant qu’il était encore à l’opposition, longtemps avant la crise que nous traversons, le pays était par moments en proie à la violence. Mais l’heure a sonné pour que cela prenne fin. Voilà pourquoi il a été franc envers les éléments de la nouvelle CRS à Divo. «Matez tous ceux qui sèment le désordre.
Toujours et en tout temps, nous vous donnerons les moyens. La République se construit avec des forces de combat. On vous a envoyé ici parce que l’ordre est trop souvent troublé à Divo », a dit le chef suprême des armées. Puis de continuer, « vous n’êtes pas des policiers ordinaires, vous êtes de la CRS et votre rôle est de faire en sorte que la république vive, que l’autorité du préfet, du sous préfet s’applique sur tout le département », ensuite il leur a désigné qui est leur ennemi, « vous avez pour ennemi tous ceux qui sont contre la République, contre la paix en Cote d’Ivoire. Quand la république est menacée, vous agissez pour rétablir l’ordre » a martelé le chef de l’état. Le second axe de la manifestation a consisté en la prise de commandement et l’installation de l’unité. C’est le commissaire de police 2ème classe, Séka Yao Yapo, qui dirige la CRS de Divo. L’attribution de son pouvoir, matérialisée par le drapeau qui lui a été remis par le directeur national de la police. « Je vous remets ce drapeau, vous en assumerez la charge durant votre commandement », a dit Brédou M’bia au premier patron de la CRS de Divo
Alain Kpapo à Gagnoa