Elle fait partie de ceux qu’on ne présente plus en Côte d’Ivoire dans le milieu de la mode. Elle, c’est Michèle Yakice. Le 21 août dernier, elle a été primée en même temps que 10 autres Africaines issues de 5 pays : Bénin, Togo, Niger, Nigeria, République démocratique du Congo. Ce prix, dénommé «Kafour», est à sa 7e édition. Chaque année, le promoteur, Nicaise Akérékoro, rend hommage aux femmes chefs d’entreprise et femmes d’affaires émérites du continent. Un trophée et un certificat d’excellence leur est décerné pour avoir contribué au développement socio-économique du continent africain.
Et c’est au nombre de ces femmes que figure la styliste modéliste, l’Ivoirienne Michèle Yakice.
La lauréate explique qu’elle avait été proposée par Dr. Eliane Ekra, présidente de «Business professionnal woman (Bpw)» dont elle est elle-même membre.
Par la suite, elle a reçu des documents expliquant les critères et des questionnaires à remplir. Le lundi 17 août, on lui a demandé de venir au Bénin pour y recevoir son prix. Elle s’y rend et trouve
d’autres femmes des pays susmentionnés qui excellent dans d’autres secteurs d’activités. Une riche expérience, eu égard aux différents exposés auxquels ont eu droit et aux rencontres avec la grande chancelière du Bénin, Mme Koubourath Ossein et le président du Conseil économique et social, M. Nicolas Adagbé. Le samedi 21 août, au cours d’un dîner gala, les récipiendaires reçoivent leurs «oscars de l’entrepreneuriat féminin».
Pour saluer leur mérite mais également les encourager à continuer sur cette lancée.
Michèle Yakice n’est pas que styliste modéliste. Son histoire cousue de fil d’or et qui lui a valu des lauriers et médailles, mérite d’être connue.
Cette dame, faite chevalier dans l’ordre du mérite ivoirien en 2003 et chevalier du mérite culturel en 2005, a démarré tout doucement.
En 1974, Alice Yapo (de son vrai nom) débarque de France avec, dans ses bagages, un Cap obtenu à la chambre syndicale de la haute couture de Paris et un Bt au lycée Albert de Demum. Mais sa véritable formation, du moins la seconde, se fera auprès de Michèle Villers, une Française propriétaire d’un atelier de prêt-à-porter et d’une boutique de fleurs. Méticuleuse et travailleuse, Michèle Yakice va beaucoup apprendre auprès de celle-ci. Plus tard, elle s’installe à son propre compte et crée en 1998, un atelier de tissage et une école internationale de formation professionnelle agrée par l’Etat et le Fdfp et qui reçoit des élèves du Gabon, de la République démocratique du Congo, du Nigeria, Cameroun, Bénin.
Ceux-ci y apprennent le modélisme, le stylisme, la décoration d’intérieur, la coiffure, la teinture, l’esthétique et le tissage de pagne.
C’est d’ailleurs l’un des aspects qui ont séduit les promoteurs de l’oscar de l’entrepreneuriat féminin.
Marie Chantal Obindé
Et c’est au nombre de ces femmes que figure la styliste modéliste, l’Ivoirienne Michèle Yakice.
La lauréate explique qu’elle avait été proposée par Dr. Eliane Ekra, présidente de «Business professionnal woman (Bpw)» dont elle est elle-même membre.
Par la suite, elle a reçu des documents expliquant les critères et des questionnaires à remplir. Le lundi 17 août, on lui a demandé de venir au Bénin pour y recevoir son prix. Elle s’y rend et trouve
d’autres femmes des pays susmentionnés qui excellent dans d’autres secteurs d’activités. Une riche expérience, eu égard aux différents exposés auxquels ont eu droit et aux rencontres avec la grande chancelière du Bénin, Mme Koubourath Ossein et le président du Conseil économique et social, M. Nicolas Adagbé. Le samedi 21 août, au cours d’un dîner gala, les récipiendaires reçoivent leurs «oscars de l’entrepreneuriat féminin».
Pour saluer leur mérite mais également les encourager à continuer sur cette lancée.
Michèle Yakice n’est pas que styliste modéliste. Son histoire cousue de fil d’or et qui lui a valu des lauriers et médailles, mérite d’être connue.
Cette dame, faite chevalier dans l’ordre du mérite ivoirien en 2003 et chevalier du mérite culturel en 2005, a démarré tout doucement.
En 1974, Alice Yapo (de son vrai nom) débarque de France avec, dans ses bagages, un Cap obtenu à la chambre syndicale de la haute couture de Paris et un Bt au lycée Albert de Demum. Mais sa véritable formation, du moins la seconde, se fera auprès de Michèle Villers, une Française propriétaire d’un atelier de prêt-à-porter et d’une boutique de fleurs. Méticuleuse et travailleuse, Michèle Yakice va beaucoup apprendre auprès de celle-ci. Plus tard, elle s’installe à son propre compte et crée en 1998, un atelier de tissage et une école internationale de formation professionnelle agrée par l’Etat et le Fdfp et qui reçoit des élèves du Gabon, de la République démocratique du Congo, du Nigeria, Cameroun, Bénin.
Ceux-ci y apprennent le modélisme, le stylisme, la décoration d’intérieur, la coiffure, la teinture, l’esthétique et le tissage de pagne.
C’est d’ailleurs l’un des aspects qui ont séduit les promoteurs de l’oscar de l’entrepreneuriat féminin.
Marie Chantal Obindé