Dans le cadre de notre rubrique « Ambiance de rupture » chez un guide de la communauté musulmane, nous avons rompu le jeûne du mercredi 25 août 2010 à la mosquée Rahma d’Adjamé-Bracodi en compagnie de son guide le Cheikh Ul Islam Adam Koné. Le président du Conseil supérieur des Imams Sunnites de Côte d’Ivoire en a profité pour livrer son message de Ramadan à ses coréligionnaires surtout aux dignitaires musulmans notamment l’Imam Koudouss et le Cheikh Aboubacar Fofana qu’il a exhorté « à s’aimer et à faire la guerre de la politique de l’Islam ». Et non « la guerre des hommes politiques ivoiriens par procuration ». Ambiance de rupture de jeûne.
Mercredi 25 août 2010, l’horloge affiche 17 h 31 mn à notre arrivée à la mosquée Aqsa sis au quartier Bracodi dans la commune d’Adjamé. Juste à l’entrée dans la cour de la mosquée, sur la gauche, un petit salon d’environ 5m2 sert de lieu de rupture au premier Cheikh Ul Islam de Côte d’Ivoire à savoir l’Imam Adam Koné. Dans cet endroit, nous trouvons le guide de la mosquée Rahma entouré de quelques fidèles sunnites en pleine lecture du Saint Coran. Au nombre de ceux-ci, son chargé de communication particulier El Hadj Fadiga.
La lecture du Coran, le menu exclusif de la nourriture spirituelle
Après les salamalecs, le maître des lieux nous explique que la nourriture spirituelle précédant la rupture du jeûne, c’est la lecture du noble coran. Chez le leader des Imams Sunnites, pas d’enseignements et pas de chants liturgiques de fidèles ou de talibés (élèves). Contrairement aux guides musulmans qui donnent des enseignements, chez le cheikh Ul Islam Adam Koné, la nourriture spirituelle exclusive avant l’heure de la rupture est une incursion intense et sincère dans les passages du noble coran. Motif, souligne-t-il, « le Ramadan est un mois de la spiritualité profonde. Mais, c’est particulièrement le mois du saint Coran. C’est dans ce mois là qu’Allah a fait descendre le coran précisément dans les dix derniers jours. Le prophète (SAW) récitait intégralement le coran pendant le Ramadan ». Aussi, est-il normal que les sunnites qui prônent un islam débarrassé de toute bida (innovation religieuse) et orienté exclusivement sur la sounna du prophète Mohamad (SAW), ne sauraient se soustraire de mettre en pratique la démarche du messager de l’Islam. « Le prophète ne faisait que la lecture du coran. Les enseignements, c’étaient après la rupture. C’est ce que nous faisons ici. Après la prière surrogatoire, on donne des enseignements sur la sounna du prophète Mohamad (SAW). Toutefois, la lecture du coran n’exclut pas qu’on instruise des fidèles sur la formule de rupture du jeûne ainsi que les bénédictions à faire car celui qui a jeûné de manière sincère Allah exauce tous les vœux qu’il lui présente », ajoute-t-il. C’est dans l’ambiance de démonstration de sa thèse avec une passion contagieuse, que nous atteignons 18h 20 min. Soit cinq minutes de la rupture.
Avant la rupture, entamer par les dattes
A ce moment, le menu de la rupture composé de dattes, de papaye et de galettes d’haricot est servi. 18h 25, la rupture commence. L’Imam Koné lui-même sert ses hôtes. Ici, toute la pratique spirituelle tournant exclusivement autour des recommandations du « sceau de la prophétie », le Cheikh Adam Koné entame la rupture par un nombre impair de datte. Tel que le faisait le messager d’Allah et tel qu’il l’a prescrit. Avant de ‘’s’attaquer’’ au plat de papaye puis les galettes d’haricot. A la suite de la rupture, le cap est mis sur la prière de Magrib. A la fin, seuls quelques talibés privilégiés comme Fadiga restent autour de leur guide en attendant la prière du Tarawi. L’un d’eux nous apprend que de manière ordinaire, le premier Cheikh Ul Islam Ivoirien aime beaucoup de lait. Mais pendant le Ramadan, pour la rupture, ce sont les dattes et surtout la papaye dont il raffole. Des idées-cadeau à saisir pour tous ceux qui souhaiteraient lui faire un don en cette période de partage
Une rubrique de M Tié Traoré
Mercredi 25 août 2010, l’horloge affiche 17 h 31 mn à notre arrivée à la mosquée Aqsa sis au quartier Bracodi dans la commune d’Adjamé. Juste à l’entrée dans la cour de la mosquée, sur la gauche, un petit salon d’environ 5m2 sert de lieu de rupture au premier Cheikh Ul Islam de Côte d’Ivoire à savoir l’Imam Adam Koné. Dans cet endroit, nous trouvons le guide de la mosquée Rahma entouré de quelques fidèles sunnites en pleine lecture du Saint Coran. Au nombre de ceux-ci, son chargé de communication particulier El Hadj Fadiga.
La lecture du Coran, le menu exclusif de la nourriture spirituelle
Après les salamalecs, le maître des lieux nous explique que la nourriture spirituelle précédant la rupture du jeûne, c’est la lecture du noble coran. Chez le leader des Imams Sunnites, pas d’enseignements et pas de chants liturgiques de fidèles ou de talibés (élèves). Contrairement aux guides musulmans qui donnent des enseignements, chez le cheikh Ul Islam Adam Koné, la nourriture spirituelle exclusive avant l’heure de la rupture est une incursion intense et sincère dans les passages du noble coran. Motif, souligne-t-il, « le Ramadan est un mois de la spiritualité profonde. Mais, c’est particulièrement le mois du saint Coran. C’est dans ce mois là qu’Allah a fait descendre le coran précisément dans les dix derniers jours. Le prophète (SAW) récitait intégralement le coran pendant le Ramadan ». Aussi, est-il normal que les sunnites qui prônent un islam débarrassé de toute bida (innovation religieuse) et orienté exclusivement sur la sounna du prophète Mohamad (SAW), ne sauraient se soustraire de mettre en pratique la démarche du messager de l’Islam. « Le prophète ne faisait que la lecture du coran. Les enseignements, c’étaient après la rupture. C’est ce que nous faisons ici. Après la prière surrogatoire, on donne des enseignements sur la sounna du prophète Mohamad (SAW). Toutefois, la lecture du coran n’exclut pas qu’on instruise des fidèles sur la formule de rupture du jeûne ainsi que les bénédictions à faire car celui qui a jeûné de manière sincère Allah exauce tous les vœux qu’il lui présente », ajoute-t-il. C’est dans l’ambiance de démonstration de sa thèse avec une passion contagieuse, que nous atteignons 18h 20 min. Soit cinq minutes de la rupture.
Avant la rupture, entamer par les dattes
A ce moment, le menu de la rupture composé de dattes, de papaye et de galettes d’haricot est servi. 18h 25, la rupture commence. L’Imam Koné lui-même sert ses hôtes. Ici, toute la pratique spirituelle tournant exclusivement autour des recommandations du « sceau de la prophétie », le Cheikh Adam Koné entame la rupture par un nombre impair de datte. Tel que le faisait le messager d’Allah et tel qu’il l’a prescrit. Avant de ‘’s’attaquer’’ au plat de papaye puis les galettes d’haricot. A la suite de la rupture, le cap est mis sur la prière de Magrib. A la fin, seuls quelques talibés privilégiés comme Fadiga restent autour de leur guide en attendant la prière du Tarawi. L’un d’eux nous apprend que de manière ordinaire, le premier Cheikh Ul Islam Ivoirien aime beaucoup de lait. Mais pendant le Ramadan, pour la rupture, ce sont les dattes et surtout la papaye dont il raffole. Des idées-cadeau à saisir pour tous ceux qui souhaiteraient lui faire un don en cette période de partage
Une rubrique de M Tié Traoré