L’Assemblé générale extraordinaire sohaitée par les membres du Syndicat national des boulangers et patissiers de Côte d’Ivoire et convoquée par leur présidente Mme Kosseré Germaine n’a pu avoir lieu vendredi dernier. Ce, à cause de la grande défection des boulangers et patissiers. Et pourtant, tout était réuni pour la tenue de cette grande rencontre dont le seul point à l’ordre du jour était le renouvellement du bureau. En effet, le ministre du commerce, Yapo Yapo Calice, soucieux du bien-être des consommateurs et toujours à l’écoute des acteurs de son département, en mission au Ghana s’est fait représenté par son conseiller technique, M. Dosso Adama qui a une connaissance parfaite du dossier. A cause de cette absence, l’Assemblée a été tout simplement reportée à une date unltérieure avec l’espoir que les acteurs de ce secteur répondent présents. Cependant, selon le responsable à la communication de ce syndicat, Les grands moulins d’Abidjan seraient à base de cette longue crise que connaît la filière boulangerie et patisserie en Côte d’Ivoire. Pour lui, cette entreprise spécialisée dans la fabrication de la farine exerçerait « d’énormes pressions sur certains boulangers pour ne pas que ceux-ci s’allignent derrière la présidente du Syndicat national des boulangers et patissiers de Côte d’Ivoire. Or, la baisse du prix du pain est sa priorité. Ce qui n’arrange certainement pas les Grands Moulins », a-t-il révélé avant d’ajouter : « Ils tiennent tellement les boulangers par la farine, qu’il est difficile pour eux de se défaire de leur emprise ». Notons que cela fait deux ans que la crise perdure. Et, quand on sait que le pain est une denrée prisée par la population, il est souhaitable que les choss évoluent positivement.
J. César
J. César