Le directeur de cabinet du ministre Charles Koffi Diby, Ahoutou Koffi, a présenté hier, à la presse, la situation des dépenses de sortie de crise en 2010, ainsi que les dispositions prises pour garantir leur parfaite exécution. A l'immeuble Sciam au Plateau, ses différentes interventions ont porté sur les procédures d'adoption et d'exécution des budgets des structures de sortie de crise, le rappel des prévisions budgétaires 2010, la situation d'exécution budgétaire au 23 août 2010 et les dispositions financières prises après la fixation de la date du premier tour de la présidentielle au 31 octobre 2010. Sur le rappel des prévisions budgétaires, l'on retient que le budget au titre de l'exercice 2010 passe de 2481 milliards de F à 2896,3 milliards de F. Un accent particulier a été mis sur le financement des différents axes du programme de sortie de crise dont le niveau global passe de 112 milliards de F à 145,5 milliards de F, après la modification budgétaire du 5 août 2010. Ces dépenses sont financées à hauteur de 120,3 milliards sur ressources du Trésor public et sur les appuis des partenaires au développement pour un montant de 25,2 milliards de F. Elles portent sur l'effort de paix et de service civique, le Programme national de réinsertion et réhabilitation civique et le Centre de commandement intégré (Pnrrc/Cci), l'identification et les élections, le redéploiement de l'administration, le programme d'assistance post crise (Papc). A la date du 23 août 2010, l'on retient que le niveau des décaissements fait par le Trésor public s'établit à 61,7 milliards de F sur les 120, 3 milliards de F. Soit 51,3% du montant total budgétisé pour le compte de l'Etat. Ce qui a fait dire au représentant du ministre Diby que "les activités connaissent un très bon niveau d'exécution financière, malgré les difficultés de trésorerie". Concernant les dispositions financières prises, Emmanuel K. Ahoutou a fait savoir que la fixation de la date du premier tour de la présidentielle au 31octobre n'a pas modifié les activités programmées et budgétisées au titre de la sortie de crise. "Il ne se pose donc pas de problème budgétaire", a-t-il dit. Avant de préciser que "tout besoin complémentaire à satisfaire pour la poursuite du processus sera pris en charge par des ajustements internes au budget des structures en charge de la gestion de sortie de crise ". Au niveau de la trésorerie, il a souligné que sur les 58,6 milliards de F à décaisser, 40 milliards de F seront affectés au financement des élections et des opérations connexes en septembre et le reliquat des 18,6milliards de F sera mis en place courant octobre 2010.
CRA
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