L'état des lieux de la filière café-cacao ivoirien préoccupe les producteurs. Face à la forte dégradation de la qualité de leur produit, Douka Christophe, au nom de ses pairs a décidé de sortir de sa réserve. Tout en dénonçant les maux qui minent le secteur, il souhaite que les reformes édictées par les producteurs soient appliquées avec diligence, dès la campagne 2010/2011, afin d’éviter que les "forces extérieures" fassent main basse sur leur production.
« Je ne pense pas que telle quelle vivote actuellement, la filière Café-Cacao puisse préserver les moyens de subsistance de près d'un (1) million de planteurs, et à travers eux, de plus de six (6) millions de personnes dans le monde rural. Mais aussi sécuriser 40% des recettes d'exportation, 20% du PIB et préserver toute la chaîne économique de la filière! Pourquoi? Eh bien ! Parce que nous observons une tendance marquée de la chute de la production de près de 2/3 pour le café et au moins 15% pour le cacao. Sans compter la fuite massive et le trafic de produits vers les pays limitrophes du nôtre», s’inquiète d’entrée de jeu, le président des producteurs individuels de café-cacao. Douka Christophe estime qu’aujourd’hui, les producteurs sont démotivés par le niveau de revenus très bas comparativement aux autres cultures pérennes comme le palmier à huile, l'hévea ou même, la noix de cajou. Les revenus dans la Filière Café-Cacao sont instables et imprévisibles! Cela a provoqué une baisse substantielle du pouvoir d'achat des producteurs favorisant ainsi un accroissement de la pauvreté de ceux-là ! Les producteurs individuels ainsi que les coopératives de production ou de commercialisation n'ont aucun accès possible au crédit de campagne et manquent gravement d'information dans ce sens. Désabusés, les producteurs de café ou de cacao n'adoptent pas les innovations techniques proposées par les instituts de recherche qualifiés (tel le CNRA) et vulgarisées de manière inadéquate par l'ANADER qui semble totalement deconnectée des réalités du terrain et sans moyens financiers. Ceci a pour conséquence dramatique, une forte dégradation de la qualité du Cacao et du Café ivoiriens. Aucune plus value n'accompagne ces productions locales par une transformation sur place. Depuis l’indépendance politique de la Côte d’Ivoire, voilà cinquante ans, « nous n'avons pas réussi à imposer un label Ivoirien. De même, la législation relative à la certification pour le café ou le cacao est opaque, voire inexistante », ajoute-t-il, avant de poursuivre : « Sans une reforme courageuse et volontaire pronée par l'Etat de Côte d'Ivoire, en partenariat avec les producteurs avertis de la filière, n'attendons pas de miracles », a-t-il averti. Vivement que les reformes édictées par les producteurs soient appliquées avec diligence, dès la campagne 2010/2011. Ce, afin d’éviter que les "forces extérieures" fassent main basse sur le cacao ivoirien !
E.N
« Je ne pense pas que telle quelle vivote actuellement, la filière Café-Cacao puisse préserver les moyens de subsistance de près d'un (1) million de planteurs, et à travers eux, de plus de six (6) millions de personnes dans le monde rural. Mais aussi sécuriser 40% des recettes d'exportation, 20% du PIB et préserver toute la chaîne économique de la filière! Pourquoi? Eh bien ! Parce que nous observons une tendance marquée de la chute de la production de près de 2/3 pour le café et au moins 15% pour le cacao. Sans compter la fuite massive et le trafic de produits vers les pays limitrophes du nôtre», s’inquiète d’entrée de jeu, le président des producteurs individuels de café-cacao. Douka Christophe estime qu’aujourd’hui, les producteurs sont démotivés par le niveau de revenus très bas comparativement aux autres cultures pérennes comme le palmier à huile, l'hévea ou même, la noix de cajou. Les revenus dans la Filière Café-Cacao sont instables et imprévisibles! Cela a provoqué une baisse substantielle du pouvoir d'achat des producteurs favorisant ainsi un accroissement de la pauvreté de ceux-là ! Les producteurs individuels ainsi que les coopératives de production ou de commercialisation n'ont aucun accès possible au crédit de campagne et manquent gravement d'information dans ce sens. Désabusés, les producteurs de café ou de cacao n'adoptent pas les innovations techniques proposées par les instituts de recherche qualifiés (tel le CNRA) et vulgarisées de manière inadéquate par l'ANADER qui semble totalement deconnectée des réalités du terrain et sans moyens financiers. Ceci a pour conséquence dramatique, une forte dégradation de la qualité du Cacao et du Café ivoiriens. Aucune plus value n'accompagne ces productions locales par une transformation sur place. Depuis l’indépendance politique de la Côte d’Ivoire, voilà cinquante ans, « nous n'avons pas réussi à imposer un label Ivoirien. De même, la législation relative à la certification pour le café ou le cacao est opaque, voire inexistante », ajoute-t-il, avant de poursuivre : « Sans une reforme courageuse et volontaire pronée par l'Etat de Côte d'Ivoire, en partenariat avec les producteurs avertis de la filière, n'attendons pas de miracles », a-t-il averti. Vivement que les reformes édictées par les producteurs soient appliquées avec diligence, dès la campagne 2010/2011. Ce, afin d’éviter que les "forces extérieures" fassent main basse sur le cacao ivoirien !
E.N