Les nombreuses difficultés auxquelles sont régulièrement confrontés les travailleurs, est un souci majeur pour le «Cabinet Performances» qui veut jouer sa partition dans la lutte pour la restauration de la dignité de ceux-ci.
D’éminentes personnalités du monde du travail entre autres, des juristes, médecins, syndicalistes et directeurs des ressources humaines pour ne citer que celles- là, échangent depuis le 24 Août dernier à Yamoussoukro pour dégager des pistes de réflexions, et les soumettre à l’Etat ivoirien. Cette rencontre organisée par le « Cabinet Performances », en partenariat avec la Conférence Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGE CI) à travers le Réseau des Directeurs des Ressources Humaines se veut un creuset d’échanges et d’expériences dans ce domaine. Le décor de cette importante retrouvaille entre ces experts sera planté par six communications ayant pour sous thèmes : « politique de santé, de sécurité et obligations du chef d’entreprise, aspects légaux et réglementaires de la politique sociale en entreprise, comment réduire la facture santé de l’entreprise, et enfin, responsabilité pénale du chef d’entreprise en matière de sécurité et de santé au travail ». Entretenant l’auditoire sur le premier sous thème, M. Patrice Yao, administrateur du travail et des lois sociales a brossé le sombre tableau des aspects légaux et réglementaires de la politique sociale en entreprise qui met à nu l’Etat ivoirien face à ses obligations. Pour ce communicateur, sur les 194 codes du travail élaborés par le Bureau International du travail (BIT) dont 34 ratifiés par la Côte d’Ivoire, le monde du travail est encore loin des attentes. « La réglementation est disponible, mais il n’y a pas de suivi proprement dit à tous les niveaux. Les inspecteurs du travail qui doivent sillonner les entreprises afin de pouvoir amener les patrons à se conformer aux normes en vigueur n’ont aucun moyen pour accomplir cette mission. Les exemples sont multiples, et il y a une démission totale de la part de l’Etat qui a intérêt à faire sa mue’’ confesse- t- il. Les participants très remontés contre les insuffisances et le manque de volonté politique de l’Etat de Côte d’Ivoire, ont promis trouver des mécanismes au sortir de ce séminaire pour interpeller celui-ci à prendre ses responsabilités sans faux fuyant pour le bonheur des travailleurs qui sont persuadés que le lieu du travail ne devait pas être un lieu de rendez-vous avec la mort ou le handicap, mais plutôt un cadre pour la réalisation de soi. Notons que le thème de ce séminaire est : «Management de la sécurité, de la santé et la responsabilité pénale du chef d’entreprise ».
SAHI AUGUSTIN à Yamoussoukro
D’éminentes personnalités du monde du travail entre autres, des juristes, médecins, syndicalistes et directeurs des ressources humaines pour ne citer que celles- là, échangent depuis le 24 Août dernier à Yamoussoukro pour dégager des pistes de réflexions, et les soumettre à l’Etat ivoirien. Cette rencontre organisée par le « Cabinet Performances », en partenariat avec la Conférence Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGE CI) à travers le Réseau des Directeurs des Ressources Humaines se veut un creuset d’échanges et d’expériences dans ce domaine. Le décor de cette importante retrouvaille entre ces experts sera planté par six communications ayant pour sous thèmes : « politique de santé, de sécurité et obligations du chef d’entreprise, aspects légaux et réglementaires de la politique sociale en entreprise, comment réduire la facture santé de l’entreprise, et enfin, responsabilité pénale du chef d’entreprise en matière de sécurité et de santé au travail ». Entretenant l’auditoire sur le premier sous thème, M. Patrice Yao, administrateur du travail et des lois sociales a brossé le sombre tableau des aspects légaux et réglementaires de la politique sociale en entreprise qui met à nu l’Etat ivoirien face à ses obligations. Pour ce communicateur, sur les 194 codes du travail élaborés par le Bureau International du travail (BIT) dont 34 ratifiés par la Côte d’Ivoire, le monde du travail est encore loin des attentes. « La réglementation est disponible, mais il n’y a pas de suivi proprement dit à tous les niveaux. Les inspecteurs du travail qui doivent sillonner les entreprises afin de pouvoir amener les patrons à se conformer aux normes en vigueur n’ont aucun moyen pour accomplir cette mission. Les exemples sont multiples, et il y a une démission totale de la part de l’Etat qui a intérêt à faire sa mue’’ confesse- t- il. Les participants très remontés contre les insuffisances et le manque de volonté politique de l’Etat de Côte d’Ivoire, ont promis trouver des mécanismes au sortir de ce séminaire pour interpeller celui-ci à prendre ses responsabilités sans faux fuyant pour le bonheur des travailleurs qui sont persuadés que le lieu du travail ne devait pas être un lieu de rendez-vous avec la mort ou le handicap, mais plutôt un cadre pour la réalisation de soi. Notons que le thème de ce séminaire est : «Management de la sécurité, de la santé et la responsabilité pénale du chef d’entreprise ».
SAHI AUGUSTIN à Yamoussoukro
